Produit dérivé de la combinaison banlieue, voiture et piscine hors terre, Émile Riopel vit et travaille dans un décor asphalté mascouchois. Il fait usage de la collecte et du glanage afin d’imaginer des structures et des systèmes spéculatifs qui réfléchissent le système capitaliste actuel. Les gestes sculpturaux qu’il pose s’accumulent et s’entrecroisent dans un mouvement transversal de la construction à la déconstruction.
Les thèmes du chantier, du travail et de la rencontre sont au cœur de ces projets tentaculaires. Dans le cadre d’Inter-ARTS, Émile Riopel tente de se rapprocher de l’espace public et d’interroger le statut des sculptures installé depuis 1978 sur l’île des Moulins. La forme élancée et bleutée est un geste souhaité de réparation afin de remplacer une pièce manquante à l’œuvre de Denis Poirier. Tout en chantier (prendre soin des choses) est un positionnement, une éruption figée, une tentative immense de vouloir prendre soin des choses.
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