FW: Communiqué du MTMD – Travaux dans l’échangeur de l’autoroute 640 avec la montée des Pionniers et au ruisseau de Feu à Terrebonne

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable informe la population que des travaux de réfection du drainage de l’échangeur de l’autoroute 640 avec la montée des Pionniers et de réaménagement du ruisseau de Feu, à Terrebonne, s’amorceront le 18 mars 2024. Ceux-ci s’échelonneront sur une période de deux années.

Pour les prochaines semaines, seules des fermetures mineures sont prévues. Des chemins de déviation seront construits en prévision de travaux planifiés cet été dans l’échangeur, ce qui entraînera du déboisement autour de l’échangeur.

 

Gestion de la circulation

Du 18 mars au 15 avril

  • Fermeture de l’accotement de droite dans la bretelle menant du boulevard Marcel-Therrien vers l’autoroute 640 en direction est.

 

Comme les travaux se poursuivront sur deux années, l’ensemble des détails sur les entraves à venir et sur les détours, lorsque requis, sera communiqué au fur et à mesure de la progression du chantier. Plusieurs fermetures complètes de longue durée des bretelles d’entrée et de sortie de l’autoroute 640 dans les deux directions dans le secteur de la montée des Pionniers, ainsi que des fermetures complètes des autoroutes 640 et 40 (Félix-Leclerc) seront notamment à prévoir. Des chemins de déviation maintiendront le lien entre les autoroutes et le réseau municipal. Le chemin des Quarante-Arpents et le boulevard Marcel-Therrien seront également complètement fermés durant une partie des travaux, mais des chemins de détour seront mis en place. Quant au service de train de banlieue assuré par exo, il sera maintenu pour toute la durée du chantier.

Des autorisations ont été obtenues du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) et de Pêches et Océans Canada (MPO) pour exécuter ces travaux. Le Ministère appliquera toutes les normes et bonnes pratiques environnementales en vigueur dans le cadre de ce projet.

Les travaux pourraient être reportés, prolongés ou annulés en raison de conditions météorologiques défavorables ou de contraintes opérationnelles. Ainsi, avant de prendre la route, il est recommandé de consulter Québec 511, un outil pratique pour planifier adéquatement ses déplacements.

Le Ministère remercie les usagers de la route pour leur collaboration. Pour la sécurité des usagers de la route et celle des travailleurs, le respect de la signalisation en place est essentiel.

 

Rassemblement d’Ouverture FQCC 2024 : Célébration épique du camping pour la Saison 2024!

Le grand rassemblement d’ouverture FQCC 2024 au Festival de Saint-Tite : Le « Rendez-vous Country » marque le début de la saison de camping 2024 au Québec.

La Fédération Québécoise de Camping et de Caravanning (FQCC) est fière d’annoncer le grand rassemblement d’ouverture 2024, un événement phare qui se déroulera du 17 au 20 mai 2024 sur le site emblématique du Festival de Saint-Tite. Sous le thème chaleureux du « Rendez-vous country », cet événement marquera le lancement officiel de la saison 2024 du camping au Québec. Le grand rassemblement d’ouverture est de loin le plus grand rassemblement de campeurs organisé dans la province.

 

Expérience formidable pour tous

En plus des grandes retrouvailles, les participants auront le privilège d’assister à deux rodéos professionnels, de participer à des conférences animées par les experts de la FQCC et ses partenaires, de se divertir avec des activités pour les enfants, de s’engager dans des compétitions amicales, de tenter leur chance à l’encan chanceux, de découvrir les attraits de la région lors de visites organisées, de se déhancher lors des soirées de danse, et de se régaler avec une délicieuse variété de plats proposés par des food trucks.

 

Artistes de renom et célébration du camping

Le rassemblement d’ouverture FQCC 2024 réunira un ensemble exceptionnel d’artistes, dont Ludovick Bourgeois, Kaïn, La Chicane, Jay Kutcher, Vicky Chagnon, Laurence St-Martin et Guillaume Lafond. Cette programmation de qualité promet une célébration unique, associant la passion de la musique à l’esprit convivial du camping.

 

Offre spéciale pour les membres de la FQCC

La FQCC est heureuse d’annoncer un tarif spécial de 379$ par famille membre pour l’accès au rassemblement, valable jusqu’au 19 avril. Passée cette date, le tarif sera de 417$ par famille membre de la FQCC. Nous ouvrons également les portes aux non-membres, les invitant à se joindre à cette célébration unique et à découvrir l’esprit de famille de la FQCC.

 

Arrivée hâtive dès le 14 mai pour une plongée anticipée dans la convivialité

Pour une immersion totale, les participants ont la possibilité de profiter d’une arrivée hâtive à partir du 14 mai. Une occasion unique de s’imprégner de l’atmosphère festive du grand rassemblement avant son ouverture officielle.

 

Héritage depuis 1977

En 1977 a eu lieu le premier rassemblement pour souligner l’ouverture de la saison de camping. Ces rassemblements ont d’abord été organisés par les associations régionales de camping de la FQCC.  Depuis 2016, les grands rassemblements sont organisés par la FQCC, grâce à un comité organisateur de bénévoles passionnés. Depuis 2016, les rassemblements d’ouverture ont accueilli avec chaleur plus de 7500 équipages, composés de familles, de couples et de groupes d’amis. Le rassemblement d’ouverture FQCC 2024 s’inscrit dans cette tradition de convivialité, de partage et de célébration de la vie en plein air.

 

Invitation aux chroniqueurs et médias

La FQCC vous invite à partager cette expérience exceptionnelle avec votre public. Nous sommes disponibles pour des entrevues, des reportages en direct, des séances photos et toute autre collaboration médiatique qui contribuera à faire de cet événement un moment inoubliable.

 

Informations pratiques

Date : 17 au 20 mai 2024

Lieu : Site du Festival de Saint-Tite

Sur nos routes, ralentis le tempo! Diminution et uniformisation des limites de vitesse à Mascouche

En vue d’améliorer la sécurité routière sur l’ensemble de son territoire, la Ville de Mascouche diminuera et uniformisera à la baisse les limites de vitesse dans tous ses quartiers. Ce faisant, la Ville invite sa population à ralentir le tempo.

La vitesse permise dans les rues locales (secteurs résidentiels) passera de 40 à 30 km/h. Sur certaines rues collectrices, la limite de vitesse diminuera de 50 à 40 km/h. Ce sera d’ailleurs le cas sur le boulevard de Mascouche, entre le chemin Sainte-Marie et le chemin des Anglais et sur le chemin Saint-Pierre, entre le chemin Saint-Henri et la rue Lemire. De plus, sur la majorité des artères où la limite de vitesse est fixée à 70 km/h, celle-ci passera à 60 km/h. Des exceptions s’appliqueront toutefois, comme sur une partie de la montée du Domaine où la vitesse maximale sera maintenant à 50 km/h.

Certaines limites de vitesse, comme sur la montée Masson et le chemin des Anglais, demeureront inchangées. Les temps de parcours pour se rendre à l’autoroute demeureront donc sensiblement les mêmes, mais la sécurité sera augmentée dans les quartiers résidentiels.

« C’est un nouveau chapitre qui s’amorce en matière de sécurité routière à Mascouche. Ensemble, on ralentit le tempo pour augmenter la sécurité et pour permettre une meilleure cohabitation entre tous les usagers de la route », précise le maire Guillaume Tremblay.

Pour sa part, Audrey Bouchard, capitaine au Service de police, ajoute que « l’uniformisation et la diminution des limites de vitesse sont des mesures concrètes qui amélioreront le sentiment de sécurité des Mascouchoises et des Mascouchois ».

Il est prouvé qu’une diminution de la vitesse moyenne de circulation d’aussi peu que 5 km/h permettrait de réduire de 15 % le nombre d’accidents annuellement. De plus, la distance de freinage diminue lorsque la vitesse est moins grande. C’est principalement pour ces raisons que Mascouche agit et diminue ses limites de vitesse permise.

 

Vieux-Mascouche

Sur le chemin Sainte-Marie, la limite de vitesse sera réduite à 30 km/h entre la montée Masson et la rue Dupras. Cette modification, qui sera en vigueur au courant du printemps, vise à augmenter la sécurité dans ce secteur et s’inscrit dans les efforts de revitalisation du quartier historique.

 

Nouveauté : panneaux de secteur

D’ici la fin de l’année, les panneaux de signalisation seront graduellement remplacés sur le territoire afin de représenter la nouvelle règlementation. À plusieurs endroits, de nouveaux panneaux de secteur seront mis en place. Ces derniers signifient que la limite de vitesse s’appliquera à l’ensemble du secteur.

 

Sur nos routes, ralentis le tempo!

Afin d’accompagner ce changement et d’informer les citoyennes et les citoyens, des moyens de communication seront mis de l’avant. Sous le thème Ralentis le tempo, les actions viseront à conscientiser la population que sur nos routes, on diminue notre vitesse.

 

Sur la photo :

De gauche à droite : Bertrand Lefebvre, conseiller municipal, Darllie Pierre-Louis, conseillère municipale, Guillaume Tremblay, maire, Jean-Sébastien Hamel, agent aux relations communautaires, Lise Gagnon, conseillère municipale, Patricia Lebel, conseillère municipale et Éric Ladouceur, conseiller municipal.

Fermeture de nuit de la route 335

DATE Le 12 mars 2024
IDENTIFICATION DES TRAVAUX Prolongement de l’autoroute 19 entre Laval et Bois-des-Filion – Installation de glissières en béton
VILLELaval
ROUTE Route 335
LOCALISATION Entre le boulevard Dagenais Est et l’échangeur Saint-Saëns
ENTRAVESLe 12 mars de 21 h à 5 h le lendemain

·        Fermeture de la route 335 dans les deux directions entre le boulevard Dagenais Est et la rue Saint-Saëns Est

DÉTOURSLes chemins de détour seront balisés par une signalisation temporaire et signifiés à l’aide de panneaux.
 

Ces travaux pourraient être reportés en raison de contraintes opérationnelles ou des conditions météorologiques défavorables. Afin de connaître les entraves en cours, consultez Québec 511, un outil pratique pour planifier adéquatement vos déplacements.

 

Pour toute question ou tout commentaire, il est possible de communiquer avec le Ministère en composant le 511 ou en allant sur la page Web transports.gouv.qc.ca/nous-joindre.

 

Pour connaître les fermetures majeures de fin de semaine dans la région métropolitaine de Montréal, il est possible de s’abonner à l’infolettre de Mobilité Montréal.

 

La Fondation de l’Académie Antoine-Manseau annonce son tournoi annuel de golf et son souper grillades avec Alexandre Chalut comme président d’honneur

La Fondation de l’Académie Antoine-Manseau est heureuse d’annoncer son tournoi annuel de golf qui se tiendra le samedi 25 mai prochain au Club de golf Base de Roc à Joliette. L’événement débutera à 11 h avec un tournoi en formule Shotgun, suivi d’un souper grillades à 18 h 30.

Cette année, la présidence d’honneur est assurée par M. Alexandre Chalut, directeur général de A Chalut Auto et Ancien de la 28e promotion de l’Académie. Sa passion pour le golf et son engagement envers la mission de la Fondation en font un choix naturel pour représenter cette édition. Les membres du conseil d’administration de la Fondation sont très fiers de s’associer à lui pour cet évènement.

Le tournoi sera une journée remplie de plaisir avec des cadeaux, des concours et des prix de présence. Les participants courront même la chance de remporter un VTT des Motoneiges Géro!

Le souper grillades qui suivra le tournoi promet également d’être festif et gourmand, avec une entrée, un repas principal en formule buffet comprenant du filet d’épaule de bœuf, des côtes levées et du poulet grillé, ainsi qu’un délicieux dessert. Ceux qui souhaitent se joindre aux golfeurs pour le souper seulement sont les bienvenus!

Les billets pour cet événement sont en prévente jusqu’au 15 mars sur la plate-forme Zeffy. Réservez votre place dès maintenant pour ne pas manquer cette occasion de soutenir la Fondation de l’Académie Antoine-Manseau dans sa mission d’offrir une éducation de haut niveau aux jeunes lanaudois. Les profits de cette activité-bénéfice contribueront au maintien de cette tradition et au soutien continu des élèves de l’école.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Sabrina Perreault à sabrina.perreault@amanseau.qc.ca.

‘APIH exprime sa solidarité envers les personnes touchées par la mise sous la protection de ses créanciers du Groupe Juste pour rire

L’Association des professionnels de l’industrie de l’humour exprime sa solidarité envers les artistes, les employés et les artisans touchés par la mise sous la protection de ses créanciers du Groupe Juste pour rire

Suite à l’annonce de la mise sous la protection de ses créanciers du Groupe Juste pour rire et du licenciement de 70 % de ses effectifs, l’Association des professionnels de l’industrie de l’humour (APIH) tient d’abord à exprimer sa solidarité envers les 75 employés qui ont perdu leur poste.

L’APIH s’inquiète des conséquences de l’annulation de Juste pour rire, de Just For Laughs et du Zoofest, des événements extrêmement importants dans l’écosystème culturel et touristique montréalais, québécois et canadien. Enfin, l’association tient à souligner la solidarité et la réactivité de ses membres, des producteurs qui travaillent actuellement à la reprise afin d’assurer le maintien des différentes productions télévisuelles et de spectacles populaires faisant briller de nouveaux talents et des humoristes aguerris, ces événements générant des milliers d’emplois pour des artisans et artisanes d’ici.

« Plus que jamais, nous avons besoin d’initiatives innovantes afin de stimuler des manifestations fédératrices qui mettent la lumière sur la culture québécoise. La mise sous la protection de ses créanciers du Groupe Juste pour rire s’ajoute aux nombreuses coupures de postes des derniers mois dans le milieu culturel, une situation préoccupante qui nous oblige à réfléchir à l’avenir et aux transformations de notre secteur », a commenté Joanne Pouliot, directrice générale de l’APIH

À PROPOS DE L’APIH : Créée en 1998, l’Association des professionnels de l’industrie de l’humour (APIH) rassemble, sur une base volontaire, les différents acteurs de l’industrie de l’humour, soit les auteurs, gérants, agents, producteurs, diffuseurs, organismes et bien sûr les humoristes. Depuis plus de 25 ans, l’APIH poursuit sa mission de participer activement à l’essor de ce secteur essentiel de la culture québécoise et d’en assurer le plein développement. Elle œuvre à sa promotion au Québec en produisant le Gala Les Olivier, récompensant chaque année le travail acharné des artisans de l’humour

Vivre au carré sous les pixels Une exposition d’Hélène Béland Robert/BÉÈRE

Maison et jardins Antoine-Lacombe présente du 20 mars au 14 avril l’exposition intitulée Vivre au carré sous les pixels d’Hélène Béland Robert/BÉÈRE. Le vernissage aura lieu le samedi 23 mars de 13 h à 17 h, allocutions à 13 h 30. Bienvenue à tous, l’entrée est gratuite.

À travers cette exposition, Hélène Béland Robert/BÉÈRE se questionne sur l’avenir de l’humanité dans le contexte du monde numérique et de l’intelligence artificielle. Au fil de ses créations en sculpture et en peinture numérique, l’artiste cherche un fil conducteur pour révéler certaines incohérences de notre réalité actuelle.

Hélène Béland Robert/BÉÈRE travaille la figure humaine avec le bronze, l’aluminium, la résine, et dans plusieurs cas des matériaux trouvés. Ses personnages sans visages représentent l’intemporalité et l’universalité. Sa production 2D numérique lui permet d’allier la photographie avec la peinture. Elle découpe, inverse, superpose et expérimente la transparence et la texture de manière aléatoire jusqu’à ce que l’image lui renvoie un sens émotif qui l’interpelle.

Bachelière en arts visuels de l’université Concordia, Hélène Béland Robert/BÉÈRE s’est impliquée à divers niveaux dans les arts visuels. Elle a notamment enseigné les arts plastiques au secondaire et a expérimenté divers médiums : l’illustration, la peinture, la céramique et la sculpture. Récipiendaire de plus d’une dizaine de bourses et de prix, l’artiste a aussi créé des œuvres monumentales notamment à Repentigny et à Lac-Mégantic. Plusieurs de ses œuvres font partie de collections publiques ou privées.

Maison et jardins Antoine-Lacombe tient à remercier la ville de Saint-Charles-Borromée et la Caisse Desjardins de Joliette et du Centre de Lanaudière pour leur précieuse contribution.

Pour plus de détails, consultez le site Web de Maison et jardins Antoine-Lacombe : antoinelacombe.com.

Le Cégep de Lanaudière a rayonné lors du Colloque sur la recherche appliquée de CICAN

Madame Carine Perron, directrice du Centre collégial d’expertise en innovation sociale (CERESO) du Cégep de Lanaudière à L’Assomption, ainsi que monsieur Dominic Leblanc, directeur adjoint de la recherche et du développement institutionnel au Cégep de Lanaudière, ont fait briller le cégep lors du Colloque sur la recherche appliquée de CICAN, qui s’est déroulé du 12 au 14 février derniers à Ottawa, sous le thème Cultiver l’impact. En effet, ils ont eu la chance d’être conférenciers pour cet évènement qui a ressemblé la communauté de recherche collégiale canadienne et qui avait pour objectif de partager des pratiques gagnantes, de diffuser des résultats de travaux de recherche et de développer des opportunités de collaborations.

Madame Perron a participé à la présentation de l’atelier L’innovation sociale au collégial : une approche incontournable en contexte d’inclusion. Ce panel, qui s’inscrivait dans la thématique Cultiver l’innovation sociale, avait pour objectif de faire état de réalisations importantes dans le milieu collégial qui s’appuient sur l’innovation sociale et qui peuvent participer positivement à l’inclusion sociale de différents groupes.   Rappelons que le CERESO, qui célébrait en 2023 ses 15 ans d’existence, contribue au déploiement du potentiel des collectivités, grâce à une démarche d’accompagnement valorisant l’expérience des acteurs du terrain et les connaissances issues de la recherche en matière d’innovation sociale.

Monsieur Leblanc a quant à lui pris part à l’atelier Importance, pertinence et retombées des projets de recherche menés en collaboration avec des établissements postsecondaires nationaux et internationaux : le cas des cégeps, qui s’inscrivait dans le thématique Cultiver la collaboration et l’impact pour la recherche menée dans les collèges et les instituts. Ce panel de discussions visait à échanger sur les opportunités de développer pour les chercheurs canadiens, des collaborations interprovinces ou internationales. Monsieur Leblanc a en profité pour notamment présenter des projets réalisés par des chercheurs du Cégep de Lanaudière au cours des dernières années.

Les médias communautaires québécois demandent une aide concrète au gouvernement Legault dans le prochain budget provincial.

L’Association des radios communautaires du Québec (ARCQ), la Fédération des télévisions communautaires autonomes du Québec (FTCAQ) et l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) demandent au gouvernement Legault d’inclure des mesures d’appui concrètes pour les médias communautaires dans le budget qu’il déposera à l’Assemblée nationale, le 12 mars.

Les trois organismes porte-parole somment le gouvernement :

  • De créer un fonds d’urgence qui contribuera à la pérennité de l’ensemble des médias communautaires aux prises avec des baisses de leurs revenus publicitaires.
  • De respecter, de renouveler et d’accroître considérablement l’engagement pris par le gouvernement du Québec en 1995 d’investir une partie de son budget publicitaire dans les médias communautaires.
  • D’augmenter de façon significative et d’indexer annuellement le Programme de soutien aux médias communautaires (PAMEC), géré par le ministère de la Culture et des Communications, qui n’a pas été bonifié depuis quelques années.

« Il incombe au gouvernement du Québec d’investir de manière responsable dans des entreprises d’ici pour livrer ses messages au plus grand nombre de citoyens possible au lieu de recourir à des plateformes numériques étrangères, affirme le président de l’ARCQ, François Carrier. Les médias communautaires sont présents sur tout le territoire, ce qui garantit à la population un accès équitable à l’information gouvernementale, peu importe la situation géographique. »

Les actions revendiquées s’avèrent nécessaires alors que les radios, les télés et les journaux communautaires s’efforcent de maintenir leurs acquis pendant que les entreprises et les gouvernements, dont celui du Québec, poursuivent l’achat d’annonces publicitaires sur des plateformes comme Facebook et Instagram.

Le soutien revendiqué par les médias communautaires s’explique parce qu’ils sont autant de remparts contre la crise des médias en raison de leur proximité citoyenne. Ce sont de bons gestionnaires des ressources auxquelles ils ont accès. De plus, ils forment une grande partie de la relève professionnelle en communication, effectuent un travail d’information unique et indispensable, notamment lors d’événements climatiques (ex., feux de forêt, inondations, etc.), et sont parmi les principaux diffuseurs des actualités quotidiennes et culturelles québécoises.

« Chaque dollar investi dans une entreprise qui n’a pas de retombées dans une collectivité québécoise est un pas dans la mauvaise direction, a ajouté la présidente de la FTCAQ, Émilie Boulay-Chouinard. Investir des montants pour des annonces publicitaires dans les médias communautaires, à but non lucratif, est un des meilleurs moyens pour le gouvernement du Québec de créer des retombées économiques positives sur chaque dollar injecté. Sans compter que dans ce type de médias, où l’indépendance des travailleurs de l’information est respectée, la démocratie ne fait que mieux s’en porter. »

Depuis de nombreuses années, l’ARCQ, la FTCAQ et l’AMECQ proposent des solutions au gouvernement du Québec pour mieux soutenir les médias communautaires. Force est de constater que rien n’a changé, y compris depuis le dépôt en 2020 du rapport de la Commission de la culture et de l’éducation portant sur l’avenir des médias d’information. La Commission recommandait alors au gouvernement de « poursuivre et d’intensifier ses actions pour appuyer financièrement les différents médias afin de pérenniser l’information de qualité dans toutes les régions du Québec ».

Cela dit, toute mesure mise de l’avant par Québec doit tenir compte de la réalité des médias communautaires, pour qui les crédits d’impôt, par exemple, sont inutiles puisqu’il s’agit d’organismes à but non lucratif. « Les investissements faits par le gouvernement vont directement aux services à la population et non dans les poches d’actionnaires. L’argent se retrouve directement investi dans la production de nouvelles et d’émissions locales », précise le président de l’AMECQ, Joël Deschênes.

Fondée en 1979, l’ARCQ soutient le progrès et le rayonnement de la radiophonie communautaire. Elle représente 37 radios communautaires indépendantes établies aux quatre coins du Québec.

Fondée en 1998, la FTCAQ regroupe 40 télévisions communautaires autonomes. Elle promeut le développement de la télévision communautaire autonome (TCA) au Québec, favorise la concertation entre ses membres et avec les différents partenaires du milieu.

Fondée en 1980, l’AMECQ fournit des services de soutien et de formation à ses 71 journaux communautaires membres, les regroupe et les représente pour qu’ils puissent remplir leur rôle et leur mission fondamentales.

La municipalité de Saint-Alphonse-Rodriguez se positionne pour un milieu de travail exempt de violence

En réaction à la divulgation médiatique du jugement rendu le 20 février dernier par le Tribunal administratif du travail, la municipalité de Saint-Alphonse-Rodriguez tient à renforcer sa position quant à l’importance d’un milieu de travail sain pour ses employés et élus.

Faisant référence à une série d’événements survenus entre 2016 et 2019, le jugement tranche clairement en faveur de la Municipalité, et ce, en égard aux quatre chefs d’accusation qui étaient reprochés à l’administration municipale. La municipalité de Saint-Alphonse-Rodriguez est satisfaite du jugement prononcé et soulagée qu’un juge se soit penché rigoureusement sur la situation, l’analysant ainsi de façon approfondie et impartiale. Rappelons que le jugement est public, dont toute personne qui le désire peut en prendre connaissance.

« En 2017-2018 on parlait peu des problématiques d’incivilité et d’intimidation dans les Municipalités. Aujourd’hui, on parle librement de climat toxique dans les Hôtels de ville, de harcèlement contre les élus et d’allégations mensongères visant à faire du tort sans fondement. Ce sont des attaques personnelles et inappropriées qui dépassent la critique et qui ont mené plusieurs femmes à quitter leur emploi. Je mentionne ici les femmes, car ce sont presque qu’exclusivement des femmes qui sont visées dans le cas présent. Cela tombe bien, puisqu’aujourd’hui, nous célébrons la Journée internationale des droits des femmes. À cette occasion, j’aimerais souligner le courage des femmes qui ont osé dénoncer ce qu’elles vivaient », mentionne Isabelle Perreault, mairesse de la municipalité de Saint-Alphonse-Rodriguez.

 

Quelques éléments-clés retrouvés dans le jugement 

  • Il n’est en aucun cas acceptable d’être invectivé, humilié, de faire l’objet de propos désobligeants, agressifs ou que quelqu’un nous crie après au point de se sentir menacé.
  • Hausser la voix, crier, traiter une personne d’incompétente, cela dépasse les limites acceptables.
  • Une gestion autoritaire et dénigrante engendre un milieu de travail néfaste et démotivant.
  • La Municipalité a l’obligation, à titre d’employeur, d’assurer un milieu de travail sain et qui respecte la dignité des employés.
  • Dans le contexte dont il est question, l’employeur a empêché que le climat de travail ne se détériore davantage.

 

Lors de la période visée, plusieurs employés et élus ont rapporté un climat de travail toxique perpétré principalement par une seule et unique personne. Après avoir étudié le dossier, l’administration municipale avait alors décidé de prendre la situation en mains et de n’accepter aucune forme de violence dans ses murs.

« Malheureusement, nous sommes parfois est pris au piège par certaines personnes qui ont des comportements toxiques. Il était de notre devoir de lutter et de défendre nos employés ainsi que notre Municipalité dans le but qu’une situation comme celle-ci ne se reproduise plus jamais. Et cela est valable, chez nous comme dans d’autres Municipalités. C’est collectivement que nous devons nous assurer que plus personne ne subisse pareil traitement », conclut Isabelle Perreault.

Le conseil municipal de Saint-Alphonse-Rodriguez est catégorique : l’intimidation ne doit jamais nuire au travail et au bien-être des élus ainsi que des employés qui sont au service de la population. Des situations comme celle-ci monopolisent énormément de temps, d’argent et d’énergie. Il est de notre responsabilité de dénoncer ce genre de pratiques pour qu’elles cessent. Le conseil tient également à souligner que tant que l’équipe actuelle sera concernée, ce sera « tolérance zéro » en matière de violence.

 

À propos de Saint-Alphonse-Rodriguez

La municipalité de Saint-Alphonse-Rodriguez est située au cœur de la Matawinie dans la région de Lanaudière. Elle compte 3 487 habitants permanents et environ autant de résidents saisonniers. Son territoire comporte 34 lacs et une superficie d’environ 105 km2.