Une 8e édition pour le Festival Grande Tribu !

La SODAM est très heureuse d’annoncer la programmation du Festival Grande Tribu qui aura lieu les 5, 6 et 7 mai prochains, sur le chemin Sainte-Marie, au cœur du Vieux Mascouche, et à la salle Le Moulinet dans le Vieux-Terrebonne. L’occasion par excellence de venir découvrir de nouveaux artistes en famille!

Grande Tribu, c’est GRATUIT, sur le chemin Sainte-Marie!
Transformée en rue piétonnière le temps du festival, le chemin Sainte-Marie accueillera les festivaliers de la Grande Tribu dès 17h, vendredi le 5 mai. Une première soirée country rock qui mettra en vedette Bruno Rodéo et Bloodshot Bill.
Le samedi 6 mai, dès 12h30, les familles sont attendues dans une ambiance pop avec Amay Laoni et Electric Neon Clouds. Suite au DJ set de fin d’après-midi, le public pourra s’attendre à une soirée en toute festivité avec Cayenne, Matiu et le Winston Band.
La scène alternative, présentée par le Phoque OFF, mettra en valeur les meilleurs artistes émergents du Québec! Vous y retrouverez Guillaume Bordel, Frett Beretta, Naïma Frank, Velours Velours et Easy Tiger.
Pour terminer le weekend, Vaëlle et Philippe Routhier, deux artistes de la relève, concourront en première partie de Veranda. Un spectacle qui mettra le folk, le jazz et le bluegrass à l’honneur! Les billets sont en vente à la billetterie Théâtre du Vieux-Terrebonne ou en ligne au: https://theatreduvieuxterrebonne.com/evenement/grande-finale-de-la-tribu-20230507/

Une journée familiale ponctuée d’animations
Samedi, le 6 mai, une panoplie d’activités attendra les familles. Des ateliers de cirque et de peinture au sol seront offerts aux jeunes et moins jeunes. La zone ludique Desjardins proposera plusieurs de jeux en libre-service au public. Les balançoires de la radio WKND 99.5 seront également sur place pour le bonheur de tous! Le Festival des Arts de Mascouche présentera aussi son projet En peignant su’l perron, durant lequel les balcons du Vieux-Mascouche deviendront les ateliers à ciel ouvert de 8 artistes peintre de la région. La Société d’histoire de Mascouche y sera également avec son projet Au fil du temps et son exposition sur le Domaine seigneurial.

Le charme local
En plus d’offrir une belle diversité musicale durant ces 3 jours de festivités, Grande Tribu propose aussi de mettre en vedette les commerces locaux du Vieux-Mascouche. La Bine, Le Maskwa, Le Bygs, L’Albatros, la confiserie Sucre Rose et Party Crêpe Urbaine prolongeront leurs heures d’ouverture pour vous offrir leurs spécialités.

Des partenaires en or
La SODAM tient à remercier les grands collaborateurs et collaborateurs principaux du Festival Grande Tribu: Patrimoine canadien, la MRC Les Moulins, la Ville de Mascouche, Tourisme Lanaudière, la caisse Desjardins Le Manoir, le Complexe Enviro Connexions et tous ses généreux partenaires.

Renseignements
Le Festival Grande Tribu, c’est un festival de musique émergente qui se déploie dans le Vieux-Mascouche les 5 et 6 mai et qui se termine avec une portion concours dans le Vieux-Terrebonne le 7 mai. Pour la programmation complète, visitez notre site web au festivalgrandetribu.com/programmation ou communiquez avec nous au info@sodam.qc.ca ou au 450 417-1277.

Le Parti Québécois se réjouit des sommes pour les HLM de Lanaudière

le député Joël Arseneau, porte-parole du Parti Québécois en Habitation, est soulagé que plusieurs HLM de Lanaudière soient visés par des travaux majeurs financés par le gouvernement, une demande de longue date de la formation politique de Paul St-Pierre Plamondon.

Encore le 16 février dernier, le député Arseneau exigeait l’accélération de la rénovation du parc actuel de logements sociaux dans la région.

« Bien qu’encore plusieurs bâtiments nécessitent de l’amour et qu’ils ne soient pas visés par l’annonce, et que la crise du logement demeure entière, je ne peux que me réjouir, car c’était une demande de longue date du Parti Québécois. Par ailleurs, je suis particulièrement soulagé que 5,1 M$ soient destinés au HLM de la rue Flamand à Joliette, j’avais ciblé celui-ci comme l’un des cas les plus pressants dans Lanaudière et j’avais vu juste », a souligné Joël Arseneau.

Rappelons que le Parti Québécois demande également la construction, d’ici 5 ans, de 45 000 unités de logements sociaux et hors marché dans l’ensemble des régions du Québec et qu’il estime que la région de Lanaudière a droit au moins à 1000 logements supplémentaires pour lutter contre la crise du logement

Quelques brèves de la Ville de Terrebonne

Contrôle des bernaches du Canada

À compter d’avril, et pendant plusieurs semaines, des techniciens et biologistes spécialisés en gestion de la faune utiliseront diverses méthodes pour encadrer la population de bernaches du Canada présente sur l’Île-des-Moulins et l’île Saint-Jean. Celles-ci incluent le contrôle des éclosions ainsi que l’effarouchement à l’aide d’un chien de travail et d’engins téléguidés. Un permis du Service canadien de la faune a été délivré pour exécuter les travaux. Des interventions de sensibilisation auprès de la population auront également lieu dans le but d’assurer la propreté des lieux et la sécurité des utilisateurs du parc, de limiter les nuisances causées par cet oiseau migrateur et de veiller à contrôler à long terme la population de bernaches afin de permettre une cohabitation avec l’humain.

 

Protection de la faune à l’Île-des-Moulins et à l’île Saint-Jean

Avec le retour des oiseaux migrateurs et la présence plus marquée de plusieurs espèces sur le territoire, en particulier sur l’Île-des-Moulins et l’île Saint-Jean, la Ville de Terrebonne rappelle les bons comportements à adopter pour protéger sa riche faune diversifiée et son habitat naturel. Il est demandé aux citoyens et visiteurs de ne pas nourrir les animaux sauvages (bernaches, canards, écureuils, hérons, pigeons, etc.), puisqu’ils deviennent moins farouches (donc plus vulnérables aux dangers) et plus vulnérables (ils perdent le réflexe de chercher leur nourriture). Ils sont portés à chercher le contact des humains et peuvent développer certains comportements agressifs. Également, cette action peut perturber l’équilibre écologique et peut nuire à leur santé.

 

Interdiction de pêcher

Il est interdit de pêcher du 1er avril au 30 juin dans le sanctuaire de la rivière des Mille Îles, situé entre le pont de l’autoroute 25 et le pont du Canadien Pacifique, sous peine de vous exposer à une situation d’infraction menant à des amendes pécuniaires et la saisie potentielle de votre matériel de pêche par les agents de protection de la faune. Le sanctuaire est reconnu pour sa grande reproduction de poissons et sa diversité d’espèces, dont l’achigan, le brochet, la barbotte, la barbue de rivière, l’esturgeon, le chevalier cuivré et la perchaude. Après le 30 juin, il sera possible de pêcher les poissons qui ne sont pas touchés par un moratoire. Toutefois, il est interdit en tout temps de pêcher le chevalier cuivré.

 

Aidez-nous à signaler les nids-de-poule

La Ville de Terrebonne entame ses opérations annuelles de colmatage de nids-de-poule sur le territoire. Avec le dégel, la municipalité sollicite l’aide des citoyens et des usagers de la route pour les signaler. Pour ce faire, il suffit d’utiliser le formulaire de signalement en lien avec les travaux publics disponible au ville.terrebonne.qc.ca/nids-de-poule. Dans le but d’aider nos équipes dans leur opération, il est possible d’y joindre des fichiers photo afin d’accompagner la requête. Pour ce qui est du resurfaçage, des travaux seront prévus plus tard à l’été dans le but de prévenir l’apparition de nids-de-poule et d’allonger la durée de vie des routes.

 

Entraves dans le secteur du carrefour giratoire du boul. de la Pinière et de l’avenue Claude-Léveillée

Du 3 au 21 avril, la population est invitée à planifier ses déplacements dans le secteur du boul. de la Pinière et de l’avenue Claude-Léveillée. Plusieurs entraves y auront lieu en raison du passage des utilités publiques pour la future avenue Gabrielle-Roy :

  • Boul. de la Pinière :
    • Direction est fermée entre la rue Théodore-Viau et le carrefour giratoire
    • Le stationnement pour la TransTerrebonne demeure accessible
  • Avenue Claude-Léveillée :
    • Phase 1 : une seule voie ouverte en direction sud.
    • Phase 2 : fermeture des deux voies en direction nord entre le boulevard des Seigneurs et le boul. de la Pinière et une seule voie ouverte en direction sud

 

De la signalisation sera mise en place pour les chemins de détour.

Aucune entrave n’est prévue sur la rue de la Passerelle et le boulevard des Seigneurs.

 

Le partenariat entre le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick et le Cégep de Lanaudière se poursuivra

Plusieurs nouvelles pistes de collaboration ont été identifiées entre le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) et le Cégep de Lanaudière (CL) au terme de visites qui ont eu lieu entre les deux institutions au cours des dernières semaines. Celles-ci seront développées au cours de la prochaine année.

 

Volet pédagogique

Un partage de programmes en horticulture et agriculture sera précisé. Les visites des deux sites ont permis de cerner les points à développer et partager dans ce domaine ciblé.

Le secteur agricole souffre particulièrement d’une pénurie de main-d’œuvre qui est d’autant plus exacerbée par le fait que les programmes de formation qui mènent aux emplois de ces secteurs éprouvent souvent des difficultés de recrutement.

 

Volet recherche et innovation

Dans un deuxième temps, plusieurs pistes de collaboration ont été identifiées avec INNOV, la division de recherche du CCNB. Touchant les secteurs agroalimentaires et de recherche industrielle, les partenaires développeront les prochaines étapes à explorer afin de mieux répondre aux besoins des entreprises de leurs régions respectives.

 

Volet développement international

Finalement, plusieurs échanges ont porté sur la mobilité étudiante ainsi que le développement international, deux secteurs en mouvance depuis la reprise des déplacements à l’international à la suite de la pandémie de la COVID-19.

« Les discussions ont été intéressantes et ont permis de renforcer nos relations avec le Cégep de Lanaudière. Les similitudes entre les deux institutions sont importantes et le partage d’expertise est riche pour les deux partenaires », a fait savoir Gérald Losier, doyen de l’École des Pêches et des Ressources naturelles du CCNB.

« Ce projet constitue la poursuite de la collaboration entamée entre nos deux collèges depuis 2019. Nous avons chacun une expertise dans des domaines différents, donc il est intéressant de pouvoir tisser ces liens d’échange qui profitent tant au CL qu’au CCNB », mentionne Dominic Leblanc, directeur adjoint à la recherche et au développement institutionnel du CL et instigateur du projet.

Partenaires depuis 2019, les deux institutions ont déjà établi de bonnes bases afin de développer une structure de collaboration et de transfert d’expertise en matière de recherche, d’innovation et de pédagogie à long terme.

Ce projet est rendu possible par l’obtention d’une subvention de la part du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada dans le cadre des Fonds de partenariats au collégial, volet développement pancanadien.

La grande collecte pour combattre la faim de Moisson Laurentides

C’est dans un contexte social et économique sous pression que Moisson Laurentides, la banque alimentaire régionale, dévoile la programmation 2023 de sa Grande Collecte pour combattre la faim. La population est invitée les 28 et 29 avril prochains à soutenir le combat contre la faim en déposant leurs dons en argent et en denrées non périssables dans les différents points de collectes en épicerie ou à un de nos nombreux bénévoles présents aux principales intersections routières.

Une aggravation de la crise alimentaire qui transforme le modèle des banques alimentaires

1 300 % d’augmentation; un chiffre aberrant qui résume à lui seul le contexte. Avec une hausse soutenue des nouvelles demandes d’aide alimentaire et une réduction de près de 30% des dons alimentaires reçus pour les 24 derniers mois, Moisson Laurentides, à l’image d’autres banques alimentaires du Québec, n’a d’autres choix que de se résigner à acheter une quantité toujours croissante de denrées. Pour les deux dernières années, cette situation aura eu comme résultat de faire augmenter la facture annuelle des achats de plus de 1 300% en comparaison des chiffres prépandémiques de 2019.

Le contexte inflationniste et l’explosion dramatique du coût du panier d’épicerie qui touche chaque ménage des Laurentides et de la MRC Les Moulins, frappe de plein fouet Moisson Laurentides qui voit ses frais d’exploitation atteindre des sommets sans précédent. Une situation qui loin de vouloir se résorber, continue mois après mois à s’aggraver. C’est dans ce contexte que l’organisme fait appel à la générosité de la population dans la cadre de l’opération de collecte printanière de la Grande Collecte pour combattre la faim.

« La pire situation que nous pouvons vivre est celle où nous devrons dire non. Le jour où, par absence de moyens, nous serons incapables de venir en aide à des personnes ou à des familles dans le besoin. Nous faisons tout en notre pouvoir pour ne pas vivre cette situation. Nous avons besoin de votre aide pour y arriver. La baisse de nos inventaires est une situation qui nous inquiète profondément. Si vous le pouvez, merci de donner.  » Annie Bélanger, directrice générale de Moisson Laurentides.

 

Marchands et bénévoles engagés : Plus de 45 points de collectes.  

Le 28 avril de 13 h à 19 h et le 29 avril de 9 h à 16 h : les différents dons en argent et en denrées non périssables peuvent être déposés chez un de nos 30 marchands participants.

Le 29 avril de 9 h à 15 h : nos dizaines de bénévoles attendent les automobilistes sur près d’une quinzaine de points de collecte sur rue. Cette année encore, vous aurez la possibilité de faire vos dons par carte de crédit ou de débit grâce à notre système sécurisé de dons sans contact.

Pour connaître la liste des points de collecte : evenements.moissonlaurentides.org/nos-evenements/la-grande-collecte/ou-donner/

« La période du printemps correspond à l’un des moments où les niveaux de denrées disponibles sont au plus bas. Nous manquons de tout. Nous faisons appel à la générosité de la population. » Julie Blanchard, coordonnatrice aux événements de Moisson Laurentides.

 

Nécessité et créativité : Projet pilote LES BORNES PHILANTHROPIQUES

C’est dans ce contexte de transformation du modèle de financement des organismes d’aide alimentaire que nous sommes heureux d’annoncer le déploiement du projet pilote de Bornes philanthropiques qui s’échelonnera tout au long du mois d’avril 2023.

Développées en partenariat avec l’équipe design de Créations Lacroix, les nouvelles bornes philanthropiques de Moisson Laurentides seront déployées dans 5 entreprises à fort achalandage du territoire. S’appuyant sur les technologies de paiement sans contact, ces bornes autonomes permettront à la population de faire leurs dons par carte de crédit et débit, de manière simple, rapide et sécuritaire. Les nouvelles bornes seront en fonction du 1er au 30 avril prochains.

Nous tenons à remercier chaleureusement les commerçants qui ont accepté d’accueillir ces premières bornes. Merci à L’ami sport de Blainville, Le Groupe Contant de Mirabel, la boutique Vidéotron du Smart Center de Blainville, la Caisse Desjardins Thérèse-De Blainville et Le Steak House Saint-Charles et tartares.

Merci à tous les marchands participants, bénévoles, organismes communautaires et partenaires du territoire qui rendent cet événement possible. Merci à nos partenaires médias officiels CIME FM et le Groupe JCL.

 

Les types de denrées non périssables recherchés

  • Viandes et substituts (poissons et fruits de mer en conserve, légumineuses sèches ou en conserve, beurre d’arachides et noix).
  • Produits céréaliers (pâtes alimentaires, sauces pour pâtes, craquelins, céréales à déjeuner, flocons d’avoine, riz, orge, couscous et farine).
  • Fruits et légumes (fruits et légumes en conserve, fruits en compotes ou séchés, soupe en conserve, jus de fruits et légumes).
  • Produits d’hygiène personnelle (produits pour bébé, shampoing, savon, papier hygiénique, brosse à dents, savons à lessive et savon à vaisselle).

 

À propos de Moisson Laurentides

Moisson Laurentides rappelle que, pour chaque dollar reçu, il redonne l’équivalent de 16 $ en denrées. 4,5 millions de kilogrammes de denrées sont distribués chaque an­née, soit l’équivalent de plus de 40 millions de dollars en valeur marchande. En soutenant Moisson Laurentides, vous permettez à 106 organismes de nourrir 18 716 personnes, dont le tiers sont des enfants, chaque mois.

Budget fédéral 2023-2024 « Un budget qui ne reflète pas la réalité municipale » – Nicolas Dufour

Le maire de Repentigny, Nicolas Dufour, accueille avec beaucoup de réserve le budget présenté par la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland. Selon lui, les décisions budgétaires qui ont été annoncées sont loin de répondre aux besoins pressants du monde municipal, notamment en matière d’habitation et d’infrastructures.

Un rendez-vous manqué avec les villes

Celui qui est à la tête de la 13e ville du Québec considère que le gouvernement Trudeau a manqué l’opportunité de s’attaquer de front à la pénurie de logements qui sévit non seulement au Québec, mais ailleurs dans le pays.

« Comme élu municipal, nous constatons de nos propres yeux à quel point il est difficile et stressant pour de nombreux ménages repentignois d’avoir un toit sur la tête. Bien que nous assumons pleinement nos responsabilités, encore faut-il que les paliers supérieurs de gouvernement fassent preuve d’un plus grand leadership politique pour résorber cette crise », affirme M. Dufour.

Le maire est également déçu que ce présent budget ne dispose d’aucune somme additionnelle pour les municipalités souhaitant moderniser leurs infrastructures, incluant leurs plateaux sportifs et récréatifs.

« Encore là, les municipalités ne semblent pas faire partie de l’équation dans la stratégie gouvernementale pour leur permettre de mettre à niveau leurs installations et ainsi, créer des milieux de vie plus dynamiques et actifs. C’est tout à fait compréhensif que le gouvernement veuille aider les personnes les plus vulnérables en leur offrant des mesures ponctuelles. Pourtant, avec une récession qui est à nos portes, je ne vois pas comment les villes, à l’exemple de Repentigny, peuvent être viables financièrement en ne recevant aucun appui, et ce, en dépit de l’augmentation de leurs dépenses. En fin de compte, quelqu’un devra payer la facture! », s’exclame M. Dufour.

La Ville de Repentigny prône des valeurs d’inclusion et d’égalité des genres, mais utilise dans ce communiqué de presse le masculin uniquement pour faciliter la lecture.

Le déséquilibre fiscal au détriment des intérêts du Québec

Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, Nathalie Sinclair-Desgagné, députée de Terrebonne, et Luc Thériault, député de Montcalm, accueillent froidement un budget dans lequel les libéraux concrétisent leurs engagements envers le NPD pour se maintenir au pouvoir ainsi que leur entente forcée en santé avec le Québec et les provinces, sans se protéger face à une détérioration de la situation économique.

« Le gouvernement de Justin Trudeau et Jagmeet Singh abuse du déséquilibre fiscal, des crédits périmés et d’un système de santé sous-financé pour remplir les engagements lui permettant de se maintenir au pouvoir. Il faudra aussi surveiller de près des crédits d’impôt substantiels destinés à la transition écologique, mais susceptibles de profiter à des entreprises qui sont tout sauf écologiques, comme les pétrolières. Sans filet en cas de récession, ce second chapitre du gouvernement libéral-NPD devrait assurer sa survie immédiate, sans s’intéresser aux intérêts spécifiques du Québec ni aux demandes formulées par les intervenants socio-économiques québécois. Il semble se ménager de la marge de manœuvre pour un budget beaucoup plus électoraliste en 2024 », a constaté M. Blanchet.

21 G$ vers la transition écologique

L’autre élément-clé consiste en des investissements frôlant 21 G$, essentiellement en crédits d’impôt à l’électricité propre, l’économie verte, le transport et les technologies écologiques. « Le Bloc Québécois reproche qu’une partie significative de ces sommes pourra aider des entreprises comme les pétrolières à polluer moins plutôt qu’à réduire leur production et transiter vers le 21e siècle. L’impact de ces sommes non négligeables reste à déterminer. Sous forme de crédits d’impôt ou de fonds administrés par des sociétés d’État, il sera difficile de suivre au pas ces investissements et d’assurer l’imputabilité des bénéficiaires. Le Bloc sera vigilant afin d’éviter toute forme d’écoblanchiment », a assuré Nathalie Sinclair-Desgagné.

Les demandes du Québec omises

L’exercice financier 2023 ne répond pas aux principales demandes prébudgétaires formulées par les différents groupes d’intérêts québécois. « Le budget ne répond que partiellement à deux demandes du Bloc Québécois. Nous soulignons le renfort dans le financement de l’éducation en français hors Québec, mais déplorons qu’il soit noyé dans un budget total incluant du soutien pour l’anglais au Québec. Des réinvestissements légers permettent d’espérer de meilleurs services à la population de la part de l’État. Autrement, sans surprise, les transferts en santé s’en tiennent au niveau insuffisant de l’entente forcée de cet hiver. Les aînés ne trouveront pas un sou de plus pour assurer leur qualité de vie. L’assurance-emploi est complètement négligée, malgré les difficultés du régime. Alors que le gouvernement aurait dû se recentrer sur les missions fondamentales de l’État fédéral en cas d’éventuelle récession, le gouvernement livre un budget faisant preuve de plus de vision pour son propre avenir immédiat que pour celui des Québécois », a conclu Luc Thériault.

Projet de loi 12 : Vers une reconnaissance législative du droit à la liberté et à la sécurité des enfants conçus dans un contexte d’agressions sexuelles

La Fédération des maisons d’hébergement pour femmes (FMHF) tient à annoncer le dépôt de son tout dernier mémoire Vers une reconnaissance législative du droit à la liberté et à la sécurité des enfants conçus dans un contexte d’agressions sexuelles en lien avec le projet de loi 12. Ce projet de loi concerne la Loi portant sur la réforme du droit de la famille en matière de filiation et visant la protection des enfants nés à la suite d’une agression sexuelle et des personnes victimes de cette agression ainsi que les droits des mères porteuses et des enfants issus d’un projet de grossesse pour autrui.

Bien des changements importants ont été effectués depuis la mise en chantier de la Politique gouvernementale d’intervention en matière de violence conjugale en 1995 ainsi que les différents plans d’action et politique en matière d’agressions et d’exploitation sexuelles. Nous sommes à la croisée des chemins. La réforme en profondeur du droit de la famille et du Code civil, longtemps attendue, propose certains amendements en termes d’une prise en compte de la violence familiale dans l’évaluation de l’intérêt de l’enfant en lien avec la détermination des droits de garde entre autres (projet de loi 2).

Ces changements structurants amélioreront de façon notable la prise en compte de la violence familiale, conjugale, sexuelle par les tribunaux (projet de loi 2 et 12). Rappelons que ce n’est que depuis 1983, que le viol au sein du mariage est considéré comme un crime au Canada. Le projet de loi 12, lui, va encore plus loin et propose de retirer à l’agresseur toute emprise sur sa victime et l’enfant provenant de l’agression sexuelle, tout en le responsabilisant financièrement pour ce viol. Nous saluons cette mesure qui vise à protéger les femmes violentées et leurs enfants, en introduisant des dispositions concernant la possibilité de s’opposer à l’établissement de la filiation en contexte d’agression sexuelle.

« Le projet de loi doit prendre en compte toutes les formes d’agressions sexuelles, notamment celles perpétrées en contexte de violence conjugale et familiale qui sont plus complexes en termes de démonstration de la preuve », indique Manon Monastesse, directrice générale, FMHF.

Mémoire | Vers une reconnaissance législative du droit à la liberté et à la sécurité des enfants conçus dans un contexte d’agressions sexuelles

Projet d’agrandissement du site d’enfouissement d’Enviro Connexions « Il faut absolument revoir les pratiques en matière de gestion des déchets » Normand Urbain, conseiller municipal de Repentigny

Normand Urbain, conseiller municipal et président de la Commission environnement et résilience climatique se montre préoccupé des impacts d’un éventuel élargissement du site d’enfouissement de Lachenaie réclamé par le Complexe Enviro Connexions.

Un gestion plus verte et socialement acceptable

« La Ville est pleinement consciente qu’il n’existe pas de solutions miracles pour atteindre la cible de zéro déchet, du moins à l’heure actuelle. Bien qu’il faut revoir nos habitudes de consommation, il n’en demeure pas moins que nos citoyens vivant à proximité de cette zone n’ont pas à être pénalisés par les odeurs et la qualité de l’air associées aux activités d’Environ Connexions. Nous sommes bien sûr inquiets quant aux éventuelles conséquences de leur projet d’agrandissement et surtout des effets qu’il aura sur la qualité de vie de notre population. Il y a donc un sentiment d’urgence de revoir la gestion des ordures visant à réduire efficacement nos GES et garantir une quiétude aux Repentignois », affirme M. Urbain.

Sur ce dernier point, M. Urbain rappelle que la Ville de Repentigny fut partie prenante du mémoire déposé par la MRC de L’Assomption dans le cadre des consultations publiques du Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles de la CMM. Encore là, la MRC a proposé des solutions novatrices pour diminuer les impacts environnementaux et de santé publique en lien aux objectifs de réduction à la source. Parmi les mesures proposées, notons l’implantation de nouvelles technologies innovantes pour le traitement des ordures, une limitation de l’empreinte de carbone sur le plan du transport, tout en favorisant l’acceptabilité sociale en lien aux éléments de nuisance (odeur, qualité de l’air, bruit, circulation).

« Au nom du conseil municipal et de l’administration, je veux rassurer notre population à l’effet que nous allons suivre attentivement ce dossier et assurer les intérêts des gens qui pourront en être affectés. Au fil des ans, plusieurs corridors d’odeurs ont été observés dans certains secteurs de Repentigny, et ce, en dépit de l’utilisation de méthodes pour neutraliser ces émanations qui perturbent grandement le bien-être de notre communauté. Cette problématique a été soulevée à maintes reprises au ministère de l’Environnement ainsi que celui de la Santé et des Services sociaux par le comité de vigilance, regroupement régional sur lequel siègent des citoyens et administrateurs Repentignois. » conclut M. Urbain.

La Ville de Repentigny prône des valeurs d’inclusion et d’égalité des genres, mais utilise dans ce communiqué de presse le masculin uniquement pour faciliter la lecture.

Agence Santé Québec -Une démarche qui part sur de mauvaises bases

L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) dénonce avec fermeté le projet de loi 15, Loi visant à rendre le système de santé et de services sociaux plus efficace (PL 15) déposé par le gouvernement dans le cadre de son Plan santé. « La démarche ayant mené à ce projet de loi est corrompue par l’absence de consultation des salarié·e·s et autres acteur·rice·s sur le terrain avant son dépôt. Ça fait des décennies que les gouvernements successifs répètent les mêmes erreurs. Centraliser toujours plus et consulter toujours moins, c’est la recette parfaite pour aggraver la situation », avertit Steve Garceau, Représentant national de la région de Lanaudière pour l’APTS

Les trois comités exécutifs locaux APTS de la région de Lanaudière sont préoccupés par l’accent mis sur la centralisation dans ce projet de loi. « Nous sommes bien sûr d’accord pour rendre le RSSS plus efficace. La pandémie a clairement démontré que la décentralisation est essentielle pour favoriser la résilience de nos services publics ainsi qu’assurer une réponse rapide en cas de crise. Là, le gouvernement poursuit les travaux de la réforme Barrette plutôt que d’apprendre de ses erreurs », dénonce monsieur Garceau.

L’APTS lanaudoise est tout aussi préoccupé par les effets sur le RSSS de la fusion des listes d’ancienneté. « Inévitablement, cette proposition va créer de l’instabilité dans des équipes de travail, de même que des tensions entre collègues. Nos membres méritent un traitement respectueux et équitable, qui n’est pas garanti par cette proposition », plaide monsieur Garceau

L’APTS redoute également des effets pervers sur l’offre de soins et de services. « L’attraction de personnel est complexe régionalement. Nous craignons que cela affecte directement la rétention du personnel dans Lanaudière. Nous demandons au gouvernement de prendre en compte les préoccupations des salarié·e·s et de travailler avec nous pour trouver des solutions qui fonctionnent pour tout le monde », argue le représentant syndical

L’APTS continuera de défendre les intérêts de ses membres et fera part de ses recommandations et de ses attentes sur le PL 15 lors des consultations particulières. « Nous sommes déterminé·e·s à travailler avec le gouvernement pour améliorer le RSSS, mais cela ne peut se faire sans consultation ni collaboration. Nous demandons au gouvernement de réagir à nos préoccupations et de travailler avec nous pour trouver des solutions pour améliorer et pérenniser les soins et les services offerts à l’ensemble de la population québécoise », conclut monsieur Garceau

 

À propos de l’APTS

L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) regroupe et représente quelque 65 000 membres qui jouent un rôle indispensable au bon fonctionnement des établissements du réseau, dont presque 3300 dans la région de Lanaudière. Nos gens offrent une multitude de services en matière de diagnostic, de réadaptation, de nutrition, d’intervention psychosociale et de soutien clinique et de prévention, autant de services qui s’adressent à l’ensemble de la population.