PRIX RIDEAU 2024 – Deux nominations pour Diffusion Hector-Charland!

C’est hier qu’avait lieu le dévoilement des finalistes des prochains prix RIDEAU. Remis à des acteurs ayant grandement contribué par leur créativité, leur originalité et leur dévouement, au rayonnement des arts vivants, les prix RIDEAU sont symboles d’excellence en diffusion des arts de la scène.

Diffusion Hector-Charland est heureux d’être nommé dans les catégories prix Soutien municipal avec les villes de L’Assomption et de Repentigny pour la campagne promotionnelle Ta nouvelle flamme culturelle, et prix Communication marketing avec la SPEC du Haut-Richelieu.

 

PRIX SOUTIEN MUNICIPAL

Ce prix récompense les initiatives d’un diffuseur qui, soutenu par sa municipalité, contribue au développement de son milieu en favorisant l’accès aux arts de la scène. L’appui de la municipalité permet au diffuseur de proposer une programmation diversifiée et de qualité.

Développé à l’été 2023, le projet Ta nouvelle flamme culturelle est une initiative promotionnelle visant à mettre en lumière la programmation culturelle estivale riche et éclectique des villes de L’Assomption et de Repentigny. Diffusion Hector-Charland et les villes de L’Assomption et de Repentigny se sont ralliés afin de mettre sur pied diverses offensives promotionnelles qui ont permis de faire rayonner une foule d’événements et d’activités ainsi que le dynamisme de leurs deux centres-villes effervescents.

Diffusion Hector-Charland tient à féliciter [co]motion, agitateur de culture et la ville de Laval, ainsi que Rang 1 – Direction culture avec la ville de Lac-Mégantic, également nommés dans cette catégorie.

 

PRIX COMMUNICATION ET MARKETING

Le prix Communication et marketing souligne les actions en communication mises de l’avant par un diffuseur qui se distingue par des initiatives ingénieuses et audacieuses pour développer et maintenir le lien privilégié avec ses publics.

La SPEC du Haut-Richelieu et Diffusion Hector-Charland partagent dorénavant le même écosystème numérique, ce qui facilite l’optimisation des pratiques, permet des tests de comparaison entre les deux entités (tests A/B), renforce leur intelligence d’affaires vers une connaissance plus fine des habitudes d’achat et des actions marketing. Pour ce faire, la SPEC du Haut-Richelieu a utilisé le même système de gestion de contenu (CMS) que Diffusion Hector-Charland pour la refonte de son site en personnalisant l’image, le contenu et l’interface de programmation d’application (API) liée à Tuxedo. Cette création d’un binôme ouvre la porte à la mutualisation des ressources, autant stratégiques que financières.

Diffusion Hector-Charland et la SPEC du Haut-Richelieu sont fiers d’être nommés dans cette catégorie aux côtés de La Chapelle Spectacles (Société culturelle de Vanier) et Le Diamant.

Le Gala des prix RIDEAU 2024 se tiendra le jeudi 15 février prochain au Théâtre Capitole à Québec. Une véritable reconnaissance du métier de diffuseur!

 

À propos de Diffusion Hector-Charland

Reconnu comme un leader régional sur les plans artistique, économique et touristique, Diffusion Hector-Charland s’engage à développer les arts vivants dans Lanaudière et à en assurer son rayonnement. Diffuseur pluridisciplinaire à l’avant-garde des tendances et des pratiques, l’organisme améliore, transmet et apporte son expertise au bénéfice premier des artistes et des communautés où s’inscrivent ses actions. En plus des activités de diffusion au Théâtre Hector-Charland et au Théâtre Alphonse-Desjardins, l’organisme travaille activement à l’élaboration et au déploiement de nombreux projets disciplinaires, comme le festival Fous de Théâtre et le Pôle Territoire Danse, en plus de soutenir le processus créatif des artistes par le biais de résidences de création sur le territoire, avec hébergement à la Maison Jacques-Parizeau.

 

À propos de RIDEAU

Fondée en 1978, RIDEAU — l’Association professionnelle des diffuseurs de spectacles travaille au développement et à la reconnaissance du secteur d’activité de ses membres ainsi qu’à la promotion de leurs besoins, droits et intérêts. Ses membres, dont les activités visent à favoriser l’accès de la population à une offre artistique diversifiée et de qualité, sont répartis sur tout le territoire québécois et en francophonie canadienne.

L’équipe d’intervenants psychosociaux du Service de police de la Ville de Repentigny en action sur le terrain

En juillet 2022, le Service de police de la Ville de Repentigny (SPVR) annonçait, en collaboration avec le CISSS de Lanaudière, le déploiement d’une équipe d’intervenants psychosociaux ayant pour mandat d’appuyer les patrouilleurs dans la dimension psychosociale de leur travail afin de répondre plus adéquatement aux besoins de la population.

Nous sommes fiers d’annoncer que l’équipe d’intervention, nommée « l’équipe CIDD » pour Concertation, Intervention, Désescalade et Déjudiciarisation est complètement opérationnelle. Formée de six (6) intervenants psychosociaux, dont deux (2) proviennent du CISSS de Lanaudière, cette unité civile se distingue par sa capacité à intervenir, directement sur le terrain, auprès de personnes qui présentent des besoins psychosociaux.

Au cours des derniers mois, en plus de l’embauche des ressources, les membres de la nouvelle équipe ont reçu plusieurs formations spécifiques pour bien répondre aux objectifs du projet, et aux besoins en constantes évolutions de la population. Depuis leur déploiement, plusieurs retours positifs ont été reçus tant par les effectifs du SPVR que par les organismes du territoire et principalement par la population. Les membres de l’équipe ont pris le temps, au cours des derniers mois, de s’approprier le terrain en compagnie des effectifs policiers en plus d’être allés à la rencontre des organismes du territoire pour en apprendre davantage sur leurs services.

Grâce à la collaboration entre les patrouilleurs et les intervenants de l’équipe CIDD, lorsque la présence des patrouilleurs n’est plus requise, les effectifs policiers peuvent poursuivre leur travail en répondant à d’autres types d’appels, sachant que ces situations sont prises en charge par des professionnels de l’unité psychosociale.

« Nous sommes fiers d’être en mesure de bonifier notre offre de service à la population avec des intervenants psychosociaux spécialisés au SPVR. La réalité terrain nous démontre à quel point ce service est essentiel et répond à un besoin vital. La présence de cette équipe et des efforts déployés pour la rendre opérationnelle est pour nous un exemple concret de notre vision d’une police communautaire et de proximité. C’est notre devoir, en tant que gouvernement de proximité, d’offrir des services à l’ensemble des personnes de notre territoire et de veiller à leur prise en charge », affirme Nicolas Dufour, maire de Repentigny.

« Le déploiement de l’équipe CIDD est une excellente nouvelle à bien des égards, car il est évident que les besoins psychosociaux de la population ont changé à travers la province et Charlemagne ne fait pas exception. La présence de ces intervenants spécialisés sur le terrain démontre la proactivité de notre service de police dans ce chapitre. Elle s’arrime également à notre visée, qu’est d’enrichir notre offre de services lorsqu’il est question de développement social. D’une part et d’autre, je salue le travail d’équipe qui s’opère autour de cette unité d’intervention et qui représente souvent la pierre angulaire vers la réussite d’une telle initiative », ajoute Normand Grenier, maire de Charlemagne.

« Alors que les derniers mois ont servi à structurer le projet, à former nos gens et leur donner le temps de s’approprier le terrain et les ressources, nous sommes très fiers de les voir agir concrètement et de manière autonome sur le terrain depuis cet automne. La réponse aux appels est très positive et ils sont présents de jour et de soir. Leur présence permet de réduire le temps d’intervention et les déplacements policiers. C’est plus efficace pour l’ensemble de nos effectifs puisqu’ils s’occupent de tout le volet prévention, référencement et suivi de dossier. Leur présence est une plus-value essentielle », mentionne Patrick Gaudreault, directeur-adjoint au SPVR.

« La Direction du CISSS de Lanaudière est très heureuse de cette collaboration et du déploiement qui a été mis en place avec la Ville de Repentigny. Il s’agit d’un projet qui s’inscrit au cœur de notre mission, soit celle d’offrir des soins et services de proximité qui répondent aux  besoins de la population », tient à mentionner M. Norman Gugg, directeur adjoint-direction santé mentale et dépendance du CISSS de Lanaudière.

Ce projet est rendu possible grâce à la contribution financière majeure du ministère de la Sécurité publique et des sommes investi par le ministère de la Santé et des Services sociaux dans le cadre du Plan d’action interministériel en santé mentale.

Les actions en sécurisation culturelle se poursuivent – La Direction du CISSS de Lanaudière et le chef du Conseil des Atikamekw de Manawan dressent le bilan des actions posées

S’étant engagés à poursuivre en continu les actions visant la sécurisation culturelle des communautés autochtones annoncées en février 2021, le chef du Conseil des Atikamekw de Manawan, Sipi Flamand, et le président-directeur général par intérim du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière, Philippe Ethier, dressent un bilan conjoint des actions réalisées à ce jour.

Mécanismes de concertation

Afin de soutenir ce travail de coconstruction et de toujours mieux orienter les actions à poser, des lieux de rencontre et des mécanismes de coordination ont été mis en place pour veiller à offrir aux usagers autochtones des soins et des services culturellement sécurisants.

  • Le comité de réconciliation, regroupant des représentants de la communauté atikamekw de Manawan, du Centre d’amitié autochtone de Lanaudière (CAAL), du Bureau du Principe de Joyce et du CISSS, s’est réuni à 15 reprises depuis sa mise sur pied en 2021.
  • La table de concertation Orisinahiketan, réunissant des représentants du CISSS et du CAAL, poursuit ses activités dans le but de bonifier l’offre de service destinée aux usagers autochtones vivant en milieu urbain. Depuis sa création en mars 2021, 23 rencontres ont eu lieu.
  • L’adjoint au président-directeur général – relations avec les communautés autochtones, Guy Niquay, poursuit son rôle en faisant, entre autres, le lien entre l’établissement de santé et les partenaires impliqués. Il coordonne la mise en place des actions, et il informe et conseille la Direction générale quant aux besoins et aux enjeux à l’égard des soins et des services dispensés aux membres des communautés autochtones.
  • Les 2 agents de liaison et de sécurisation culturelle, quant à eux, assurent un service auprès des usagers autochtones souhaitant être accompagnés au sein des installations du CISSS, principalement au Centre hospitalier De Lanaudière (CHDL).
  • Un siège au conseil d’administration du CISSS de Lanaudière est réservé à un représentant de la communauté autochtone. Ce poste est actuellement occupé par Paul-Émile Ottawa, vice-chef du Conseil des Atikamekw de Manawan.
  • Un commissaire adjoint aux plaintes et à la qualité des services offerts aux communautés autochtones accompagne les usagers autochtones qui le désirent et s’assure de faire connaître les mécanismes en place, dans un souci de sécurisation culturelle.

 

  • Depuis février dernier, un représentant de la communauté atikamekw de Manawan est membre du comité des usagers du nord de Lanaudière.

Déploiement de projets structurants

En parallèle, des initiatives novatrices ont été mises en œuvre afin de poursuivre l’intégration d’une approche de sécurisation culturelle dans les opérations quotidiennes du CISSS pour permettre de bonifier l’offre de service en fonction des besoins exprimés par la communauté.

  • Une équipe mixte d’intervention composée de 3 patrouilleurs de la Sûreté du Québec et de 2 intervenantes psychosociales du CISSS, en collaboration avec les intervenants du CAAL, offre au besoin du soutien aux personnes de la communauté autochtone, dans une approche de sécurisation culturelle.
  • Une table clinique pour le volet préhospitalier, regroupant l’entreprise ambulancière desservant Manawan, le CISSS et le Centre de Santé Masko-Siwin, a pour but d’améliorer les activités préhospitalières sur le territoire. Des travaux ont notamment permis que la desserte ambulancière soit rehaussée grâce à la refonte de l’horaire et à l’ajout d’un véhicule pour Manawan.
  • Des médecins du GMF-U assurent une prise en charge médicale en se rendant à Manawan et en travaillant en étroite collaboration avec le Centre de Santé Masko-Siwin. Ils offrent également une présence médicale au CAAL.
  • La Place Wicakemowin sert de lieu d’accueil au CHDL et intègre une centrale de confirmation de rendez-vous. Depuis mars 2022, plus de 540 usagers autochtones y ont eu accès et ont pu bénéficier des services offerts.
  • L’offre de formation obligatoire sur la sécurisation culturelle dispensée par l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au personnel du CISSS, et dont le contenu a été élaboré avec la communauté atikamekw, se poursuit. En date de décembre 2023, 94 % des membres du personnel avaient suivi le 1ervolet de la formation, 84 % avaient terminé le 2e volet, et 42 % avaient conclu le 3e
  • La Clinique de proximité Mirerimowin du CAAL vise à ce que les Premières Nations, les Inuit et les Métis vivant ou de passage dans la région de Lanaudière aient accès à des services éducatifs et à des soins culturellement sécurisants dans une perspective occidentale et holistique autochtone de la santé en offrant notamment :
  • Des lieux culturellement sécurisants où les personnes pourront se sentir bien, parler leur langue ou avoir des interprètes et choisir avec les professionnels leur parcours de guérison.
  • Des soins, des services et des activités traditionnels autochtones et occidentaux.
  • Des soins, des services et des activités dans le milieu de vie des personnes : leur quartier, leur logement, sur le territoire, etc.
  • Des services pour soutenir la réussite éducative des jeunes au CAAL, à l’école, à la maison ou en nature.

 

 

 

Accompagnement, soutien et collaboration

À ces initiatives, s’ajoutent diverses collaborations entre les équipes du Centre de Santé Masko-Siwin, du CAAL et les directions cliniques du CISSS, notamment en ce qui a trait au protocole 811, aux opérations de vaccination et au développement d’une offre de soins et de services adaptés. De même qu’en cas de situations nécessitant le déploiement de mesures d’urgence, par exemple, lorsque le Centre de Santé Masko-Siwin a eu besoin d’effectifs supplémentaires ou d’expertises spécifiques face à des contextes cliniques particuliers, ou lors des inondations du printemps 2023, l’établissement a prêté main-forte à la communauté de Manawan. La participation à diverses activités permet aussi de développer des liens, par une meilleure connaissance et compréhension de l’autre. Nous pouvons donner comme exemples : le traditionnel Pow-wow de Manawan auquel participent des membres du personnel du CISSS et le Salon de l’emploi qui a lieu à l’école secondaire située à Manawan.

 

« Suite à la tragédie survenue en septembre 2020, nous continuons à apporter des changements positifs dans nos relations avec surtout l’offre de service pour nos membres au sein du CISSS de Lanaudière. Un travail d’une telle ampleur est nécessaire afin de rétablir la confiance, mais surtout de mettre de l’avant les valeurs atikamekw nehirowisiw dans les soins. Le bilan des travaux du comité de réconciliation fait alors suite aux discussions des grandes orientations concertées que nous menons visant à améliorer les relations entre les intervenants des soins et les membres de notre communauté. »

  • Sipi Flamand, chef du Conseil des Atikamekw de Manawan.

 

« Les 3 dernières années nous ont permis d’établir les bases d’une collaboration qui continue de se renforcer avec les initiatives communes qui sont déployées, afin d’offrir des soins et des services culturellement sécurisants en toute cohérence avec les besoins de la communauté. Ce bilan pave la voie à notre vision, celle du faire ensemble, et c’est avec cette intention que nous poursuivrons notre collaboration. »

  • Philippe Ethier, président-directeur général par intérim du CISSS de Lanaudière.

La Direction du CISSS de Lanaudière et le Conseil des Atikamekw de Manawan sont fiers de constater la mobilisation et les avancées des derniers mois grâce à tous les acteurs qui croient en cette démarche essentielle visant la mise en place de solutions durables au bénéfice de la communauté. « Certes, il reste encore à faire, et c’est ensemble que nous poursuivrons le travail pour le bien-être de la communauté », tiennent à mentionner le chef Flamand et M. Ethier.

Un nouveau centre multiservice pour les personnes autistes et leur famille voit le jour dans la Région de Lanaudière!

La Société de l’Autisme Région Lanaudière et ses nombreux partenaires, collaborateurs et donateurs sont fiers de vous annoncer l’inauguration d’un centre multiservice à Notre-Dame-des-Prairies au 233 boulevard Antonio-Barrette.

Évalué à près de 2 070 000 $, ce projet propose un milieu adapté aux besoins des personnes autistes en leur offrant des nouveaux espaces répondant à leurs particularités cognitives, physiques et sensorielles.  Il fournit ainsi à un plus grand nombre d’adultes autistes terminant leur parcours scolaire et se retrouvant souvent devant un vide de services, un endroit leur permettant de maintenir leurs acquis et de poursuivre leur développement à travers des activités valorisantes.

Les listes d’attente ne cessant d’augmenter, le conseil d’administration de la SARL est venu à la conclusion que la seule option était de déménager des locaux actuels, qui ne répondaient pas optimalement aux besoins de la clientèle et qui ne permettait pas d’accueillir davantage de participants.

Le nouvel environnement, nettement mieux adapté, permet désormais d’accueillir plus de personnes à la fois, et ce sans nécessiter de personnel supplémentaire.

De plus, les installations sont conçues pour favoriser l’autonomie des membres afin de leur permettre d’exploiter leur plein potentiel.

Grâce à sa cuisine laboratoire, le centre offre à ses participants des ateliers culinaires qui leur permettent de faire des découvertes alimentaires, de développer une plus grande autonomie fonctionnelle et d’accroître leurs connaissances liées à l’adoption de saines habitudes alimentaires.

Le centre comporte une salle sportive adaptée permettant à ses participants de répondre à leurs besoins sensorimoteurs immédiats et de favoriser le développement de leurs habiletés motrices.

Ils bénéficient également d’une salle sensorielle leur fournissant un lieu propice à la détente, à la stimulation sensorielle et à l’apprentissage par les sens. Cet endroit sécuritaire permet de favoriser leur communication verbale et non verbale à travers les jeux sensoriels, d’éveiller leur curiosité en encourageant une exploration dans le plaisir et l’émerveillement. Le centre a fait l’acquisition d’outils technologiques facilitant la communication pour ses membres.

La réalisation de la salle sensorielle et de la cuisine laboratoire a été rendue possible grâce à un financement provenant du Fonds québécois d’initiatives sociales (FQIS), dans le cadre de l’Alliance pour la solidarité coordonnée par la Table des préfets de Lanaudière, en collaboration avec le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

L’emplacement des nouveaux locaux de l’organisme permet aux usagers des services de pouvoir développer des liens de proximité avec le tissu social. Cela permet aux participants d’être exposés à une variété de situations permettant de développer leurs compétences et ainsi de vivre des expériences sociales enrichissantes.

Depuis la naissance de l’organisme en avril 1996, nous constatons que l’apport de chacune des personnes impliquées de près ou de loin à l’organisme a été la clé du succès de ce merveilleux projet de développement. C’est grâce à ces multiples personnes que nous sommes rendus ici à inaugurer une bâtisse conçue, réfléchie, pensée et adaptée aux personnes autistes, à leur famille et à l’ensemble de la population lanaudoise.

Il est bénéfique pour un plus grand nombre d’adultes autistes terminant leur parcours scolaire et se retrouvant souvent devant un vide de services, d’avoir accès à un endroit leur permettant de maintenir leurs acquis et de poursuivre leur développement à travers des activités valorisantes.

Quand on pense à cette réalisation, les mots qui viennent sont :

  • Empreinte sociale
  • Fierté
  • Inspiration
  • Volonté pour notre communauté
  • Lieu rassembleur et chaleureux
  • MERCI !

En bref, le centre multiservice permet de développer des situations stimulantes et adaptées pour les personnes autistes.

C’est un honneur pour la Société de l’Autisme Région Lanaudière de déployer ses services dans la ville de Notre-Dame-Des-Prairies et ce grâce à un bail emphytéotique. C’est un immense privilège de s’établir dans une ville aussi dynamique, à l’écoute et investie pour ces citoyens.

« La Ville de Notre-Dame-des-Prairies est très fière d’accueillir sur son territoire ce centre qui permettra à la SARL d’offrir des services à la hauteur de ses ambitions pour les personnes autistes de la région. Par son emplacement central, ses participantes et participants bénéficieront d’une grande proximité avec nos installations culturelles, sportives et de loisirs. » nomme Suzanne Dauphin, mairesse de la Ville de Notre-Dame-des-Prairies.

Voici les généreux donateurs qui ont permis la concrétisation de notre projet.

Desjardins

Table des préfets Lanaudière

La Fondation Mirella et Lino Saputo

Fondation Dominique Ducharme

Tim Hortons

Fondation Harnois-Richelieu

François St-Louis, député de Joliette

La Fondation Azrieli

La Fondation Hewitt

La Fondation Molson

Patrick Morin

La Fondation Choquette Legault

Fonds pour l’accessibilité du gouvernement du Canada

« Le centre que nous inaugurons aujourd’hui incarne notre engagement envers notre mission.  Notre objectif étant d’offrir un environnement bienveillant et adapté, où chaque personne peut développer son plein potentiel.  Ce centre repose sur des approches innovantes et des collaborations étroites avec des experts, des professionnels, des éducateurs, des familles. Nous croyons fermement que la clé du succès réside dans la diversité des talents et des perspectives qui peuvent être rassemblés pour créer des solutions efficaces et durables.

L’impact de ce centre ne se limitera pas à ses murs. Nous aspirons à inspirer d’autres initiatives similaires dans la communauté. Ensemble, nous pouvons bâtir une société plus inclusive, où chacun, indépendamment de son parcours, a l’opportunité de contribuer pleinement à notre monde.

Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui ont rendu ce centre possible : nos partenaires, nos donateurs, nos équipes dévouées et surtout, les personnes autistes et leurs familles qui nous inspirent chaque jour.

L’ouverture de ce centre représente bien plus qu’un nouveau bâtiment ; c’est le résultat de multiples efforts, de dévouement et de collaboration. »

-Marie-Eve Desmarais, directrice de la SARL

Pour en connaître davantage sur l’organisme consultez notre page Facebook : Société de l’Autisme de Lanaudière ou notre site internet : autisme-lanaudiere.org.

BUDGET 2024 – Repentigny veut du transport collectif, pas seulement la facture

La Ville de Repentigny annonce une augmentation de 4% de sa quote-part allouée à l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) dans le cadre de l’adoption de son budget 2024. Cette contribution sera clairement identifiée et distincte sur le compte de taxes des contribuables repentignois. Malgré une hausse maitrisée pour 2024, l’administration Dufour prévient ses citoyens que les prochaines années pourraient être plus ardues, alors que le déficit du transport collectif continue de s’accentuer.

Face à cette situation critique, le maire Nicolas Dufour a uni ses forces avec les autres municipalités du Grand Montréal pour obtenir du gouvernement du Québec une contribution financière plus équitable que celle initialement exigée. Ces démarches ont abouti à une avancée significative dans la préservation du financement du transport collectif, du moins pour l’année 2024.

 

Une équité fragile, un avenir incertain

Historiquement, le financement du transport collectif reposait sur un partage équilibré des coûts entre les usagers, les villes et le gouvernement du Québec. Cependant, pour l’année financière 2024, les municipalités ont été contraintes d’augmenter leur quote-part pour compenser le manque à gagner des sociétés de transport.

Bien que l’administration Dufour ait réussi à sauver les meubles pour la prochaine année, il n’en demeure pas moins que l’avenir du transport collectif demeure fragile, voire critique pour Repentigny.

« Cela fait plus de 40 ans que nous réclamons un véritable réseau de transport collectif pour notre population. Un mode structurant, efficace et sécuritaire qui permettra à nos usagers de modifier durablement leurs habitudes de déplacement et ainsi, délaisser l’auto-solo. Pourtant, le débat public est largement dominé par la question du déficit, surtout dans un contexte économique difficile où les villes sont contraintes de payer plus pour moins de services », a affirmé le maire.

  1. Dufour plaide également pour un partenariat renforcé entre les gouvernements, l’ARTM et les sociétés de transport. L’objectif est de garantir la pérennité et l’accessibilité du transport collectif dans le prochain cadre financier.

« Au-delà de nos représentations avec Québec, nous invitons les citoyens à rester vigilants et à se mobiliser en faveur de solutions viables pour le transport collectif.
Il s’agit de construire une mobilité durable qui favorise tant notre qualité de vie que celle des générations à venir
», a conclu Nicolas Dufour.

La MRC de Montcalm et ses sections locales syndicales parviennent à une entente suite à la régionalisation du service de sécurité incendie

– La MRC de Montcalm et les trois sections locales syndicales sont ravies d’annoncer aujourd’hui la conclusion d’une entente portant sur le regroupement de trois conventions collectives distinctes. Cette avancée significative découle de la récente régionalisation des municipalités de Saint-Calixte et Sainte-Julienne, entrée en vigueur le 1er janvier dernier.

Les parties prenantes, réunies autour de la table des négociations, ont travaillé de manière collaborative et constructive pour parvenir à un accord mutuellement bénéfique. Cette entente unifiée représente un jalon important dans le contexte de la nouvelle structure régionale et témoigne de l’engagement des parties envers la stabilité, l’efficacité et le bien-être des employés concernés.

Chacune des parties impliquées exprime sa satisfaction quant à cette entente, soulignant l’esprit de coopération et de compréhension qui a présidé aux négociations. L’harmonisation des conventions collectives est perçue comme un pas significatif vers une gestion plus intégrée et cohérente des ressources humaines, tout en préservant les droits et les avantages des travailleurs.

« Cette entente témoigne de notre volonté commune de travailler ensemble pour le bien de nos employés et de la communauté dans son ensemble. En unifiant nos conventions collectives, nous établissons des bases solides pour l’avenir, renforçant ainsi la stabilité et la cohérence au sein de notre organisation régionale. Je tiens à féliciter et remercier les représentants autant du côté patronale que syndicale ayant contribué au sujet de ce dossier. », a déclaré Patrick Massé, préfet de la MRC de Montcalm

Les 3 sections locales syndicales se félicitent également de cette résolution harmonieuse, soulignant que l’entente reflète un compromis équitable qui prend en compte les intérêts des travailleurs tout en favorisant l’efficacité opérationnelle.

« Nous sommes convaincus que cette entente assure une transition harmonieuse pour nos membres, préservant leurs droits et avantages tout en favorisant une gestion optimale au sein de la MRC régionalisée. Nous saluons l’esprit de collaboration qui a caractérisé ces négociations » a déclaré Maxime Valade, conseiller syndical SCFP-FTQ / secteur municipal.

La MRC de Montcalm et les 3 sections locales syndicales se réjouissent de cette entente historique qui s’inscrit dans une démarche positive pour l’avenir de la région. Elles réaffirment leur engagement envers la collaboration continue et la recherche de solutions constructives pour le bénéfice de tous.

Notons que cet exercice constituait un objectif d’arrimage des 3 conventions collectives en vigueur et non d’une négociation complète des conditions des pompiers et pompières.

 

À propos de la MRC de Montcalm

Notre territoire, composé de 10 municipalités locales, offre à près de 60 000 citoyens un cadre de vie enchanteur, proche de la nature tout en étant à proximité des grands centres tels que Laval, Montréal et Joliette. Nos terres fertiles, riches d’histoires et d’une culture forte, constituent notre patrimoine. Avec une zone agricole couvrant plus de 60 % de la région, la MRC de Montcalm abrite la zone agricole la plus active et prospère au Québec. Nous sommes également témoins d’un secteur récréotouristique en plein essor, d’industries florissantes, et d’une population des plus chaleureuses : les Montcalmois et Montcalmoises.

Budget 2024 – Repentigny réussit encore une fois à maintenir un compte de taxes résidentiel compétitif

Encore une fois cette année, la préparation du budget 2024 s’est avérée complexe. En dépit des nombreux défis, l’administration Dufour a de nouveau réussi à maintenir un compte de taxes compétitif tout en priorisant les projets qui améliorent la qualité de vie des citoyens. De fait, 76 % des propriétaires de maisons auront une hausse inférieure à 150 $ cette année, et ce, malgré la hausse de la tarification de l’eau potable. « L’avenir financier de la municipalité repose sur notre capacité à protéger le pouvoir d’achat de chacun de nos citoyens, et notre budget 2024 est la preuve tangible de notre détermination à leur donner un peu d’air dans un contexte économique
difficile », souligne le maire, Nicolas Dufour.

L’inflation, un incontournable

À l’instar de la population, la Ville subit les effets de l’inflation, mais aussi de l’augmentation du taux directeur de la Banque du Canada, qui cherche à en contrer les répercussions. Ainsi, en plus des augmentations importantes des taux d’intérêt sur les emprunts qui lui permettent de réaliser de grands projets – et qui représentent 1,7 M$ de plus comparativement à 2023 – elle doit composer avec la hausse des coûts des dépenses qu’elle doit effectuer pour s’approvisionner et veiller au bon fonctionnement des opérations quotidiennes (ressources, matériaux et services). À titre d’exemple, elle doit payer des sommes additionnelles de 707 450 $ pour les frais généraux de déneigement et de 320 000 $ pour les produits chimiques utilisés pour le traitement de l’eau potable et des eaux usées.

 

Paiement obligatoire de quotes-parts

« Repentigny s’est tenue debout et a fait entendre sa voix en ayant comme objectif de payer sa juste part, tout en réclamant que l’offre de services soit revue à la hausse dans notre secteur. Je suis fier de dire que l’augmentation de la contribution requise, de 4 % seulement pour 2024, est raisonnable et qu’elle respecte notre capacité financière ainsi que celle des Repentignois », ajoute M. Dufour.

 

Immeubles industriels et commerciaux : vers une équité fiscale

En ce qui concerne plus précisément les immeubles industriels et commerciaux de moins de 1 M$, le taux de taxation en 2024 s’établira à un peu moins de 2,51 $ par 100 $ d’évaluation, ce qui permettra à la Ville de poursuivre le rattrapage fiscal des dernières années et d’atténuer la hausse du compte de taxes résidentiel, l’objectif étant d’être équitable envers l’ensemble de sa communauté. Malgré cette augmentation, ce taux de taxation se rapproche de la moyenne si on le compare à des municipalités similaires à Repentigny. Aussi, en dépit de ce rattrapage, rappelons que les commerces et les industries peuvent bien souvent déduire une partie des taxes dans les dépenses applicables de l’entreprise.

 

Préparer un budget équilibré : un exercice complexe

Au Québec, les villes ont l’obligation de présenter un budget de fonctionnement équilibré, où les dépenses sont égales aux revenus. En moyenne, environ 60 % des revenus des municipalités de la province sont tributaires de l’impôt foncier. Toutefois, à Repentigny, ce pourcentage est de 79 %, ce qui met encore plus de pression sur les élus quant aux décisions à prendre afin de limiter l’impact sur le taux de taxation.

 

La saine gestion des finances publiques est nécessaire pour bâtir sur le long terme un Repentigny plus durable, c’est pourquoi l’administration continuera à travailler sans relâche afin d’offrir à la population un milieu de vie qui répond à ses besoins. Afin de respecter cet engagement, elle poursuivra ses démarches auprès du gouvernement du Québec pour une réforme du régime fiscal municipal, une nécessité pour assumer pleinement ses responsabilités.

[1] La Ville de Repentigny prône des valeurs d’inclusion et d’égalité des genres, mais utilise dans ce communiqué de presse, le masculin uniquement pour faciliter la lecture, sauf lorsqu’il est possible de préciser le genre.

Avis d’ébullition préventif en cours à Terrebonne-Ouest – N’utilisez pas l’eau du robinet sans l’avoir fait bouillir à gros bouillons pendant au moins une minute ou utilisez de l’eau embouteillée

La Ville de Terrebonne diffuse un avis d’ébullition préventif de l’eau potable pour le secteur de Terrebonne-Ouest, au nord de l’autoroute 640, et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Cet avis d’ébullition préventif est en lien avec les travaux d’urgence nécessaires à la réparation d’une importante fuite sur une conduite souterraine de l’aqueduc de la rue Italia, dans le secteur Terrebonne-Ouest, et s’adresse à la population qui s’approvisionne à partir du réseau d’aqueduc. Malgré cette situation, les travaux se poursuivent comme prévu.

Nous vous invitons à partager le présent avis avec vos connaissances et voisins, notamment les personnes isolées ou dont la santé est précaire.

 

Que devez-vous faire ?

Jusqu’à la diffusion d’un avis contraire, vous pouvez utiliser l’eau du robinet préalablement bouillie à gros bouillons pendant une minute ou de l’eau embouteillée pour :

  • Boire et préparer des breuvages;
  • Préparer les biberons et les aliments pour bébés;
  • Laver et préparer des aliments mangés crus (fruits, légumes, etc.);
  • Apprêter des aliments qui ne requièrent pas de cuisson prolongée (soupes en conserve, desserts, etc.);
  • Fabriquer des glaçons;
  • Se brosser les dents et se rincer la bouche;
  • Abreuver les animaux de compagnie.

Jetez les glaçons (n’oubliez pas les réservoirs des réfrigérateurs), boissons et aliments préparés avec l’eau du robinet non bouillie depuis la diffusion de cet avis.

Vous pouvez utiliser directement l’eau du robinet pour :

  • Préparer des aliments et des mets dont la cuisson exige une ébullition prolongée;
  • Laver la vaisselle à l’eau chaude avec du détergent, en vous assurant de bien l’assécher;
  • Faire fonctionner le lave-vaisselle, si celui-ci est réglé au cycle le plus chaud;
  • Laver des vêtements et prendre une douche ou un bain. En ce qui concerne les jeunes enfants, assurez-vous qu’ils n’avalent pas d’eau durant le bain ou lavez-les avec une débarbouillette.

 

Écoles, entreprises, commerces et institutions desservis 

 

Pour obtenir toutes les mises à jour

La population de Terrebonne est invitée à :

  • S’inscrire à Alerte Terrebonne : ca/alerte-terrebonne/
  • Consulter le site Web : ca/mesure-d-urgence/
  • Écouter la boîte vocale d’information au 450 961-2001 en dehors des heures d’ouverture du Bureau des citoyens.

 

Nous sommes désolés des inconvénients que cette situation peut occasionner et nous vous remercions de votre compréhension.

RIDEAU demande une bonification des subventions du CALQ – Un investissement nécessaire pour préserver nos salles de spectacle partout au Québec

L’Association professionnelle des diffuseurs de spectacles qui représente 170 membres partout au Québec réunissant 350 salles de spectacles et festivals, dont plus du deux tiers sont situés en dehors de l’île de Montréal, RIDEAU, demande au gouvernement un investissement supplémentaire de 7,7 millions $ pour les diffuseurs pluridisciplinaires lors du prochain budget du ministre des Finances, Eric Girard.

Selon RIDEAU, cette bonification sera nécessaire pour permettre aux salles de poursuivre adéquatement leur mission de présenter des spectacles de toutes les disciplines dans toutes les régions du Québec.

 

L’indéniable contribution des diffuseurs pluridisciplinaires pourtant moins subventionnés

Les diffuseurs pluridisciplinaires en arts de la scène proposent, au Québec, une variété de spectacles allant de l’humour, à la danse, en passant par la chanson, le théâtre ou encore la musique de concert. Ils revêtent une importance cruciale pour nos communautés, non seulement en raison des retombées culturelles, sociales et économiques qu’ils génèrent, mais aussi pour la chaine culturelle québécoise qu’ils contribuent à vitaliser. Chaque année, ces salles produisent un chiffre d’affaires évalué à 294,2 M$ et un montant de près de 60 $ est investi par spectateur, par soirée, dans l’économie locale.

Or, ce sont des salles de spectacle historiquement peu subventionnées par Québec, mais qui ont besoin, aujourd’hui, d’être mieux soutenues afin de poursuivre leur mandat diversifié. En effet, à peine 30 % des revenus totaux des diffuseurs pluridisciplinaires proviennent d’un financement public, alors que la part de financement des gouvernements pour l’ensemble de la diffusion est de 35 %.

« Les lieux de diffusion pluridisciplinaires ont toujours été les moins soutenus. Or, le modèle ne tient plus la route. Ils sont aujourd’hui confrontés à de nombreux défis qui réduisent leur marge de manœuvre et menacent, dans certains cas, leur survie à moyen terme. Les demandes au CALQ pour les quatre prochaines années seront très élevées. On veut s’assurer que les crédits disponibles seront suffisants pour qu’il puisse répondre aux besoins », précise Julie-Anne Richard, directrice générale de RIDEAU.

 

Une grande augmentation des demandes anticipée

En février 2024, toutes les organisations culturelles soutenues au CALQ devront déposer leur demande de subvention pour les prochains 4 ans. Un tel exercice aurait dû se faire il y a déjà deux ans, mais a été retardé en raison de la pandémie. La dernière opération du genre date de 2017 et le portrait a considérablement changé dans le milieu des arts vivants depuis.

 

Un secteur près du point de rupture

RIDEAU, en concertation avec une douzaine d’autres organismes de diffusion, dont TAI, ADST, Danse Danse, Tangente, La Rotonde, Le Diamant, la Tohu, Théâtre jeunesse Les Gros Becs et la Maison Théâtre, le CQM, La Danse sur les routes du Québec et L’Agora de la danse, a estimé qu’il manque 40 millions de dollars en soutien aux salles. Ils plaident ainsi pour que les crédits octroyés ponctuellement au CALQ, en raison de la pandémie, soient entièrement maintenus.

 

Toujours en situation de crise

Confrontés à un contexte inflationniste difficile, à la pénurie et à la difficulté de retenir la main-d’œuvre, ainsi qu’à l’évolution des habitudes de consommation de la clientèle, les salles de spectacles traversent une crise importante nécessitant un soutien accru de la part du gouvernement.

Ensemble, ils ont ciblé cinq grandes priorités :

  • soutenir la main-d’œuvre;
  • bonifier les conditions d’accueil des artistes;
  • assurer la circulation des œuvres pour prolonger la vie des spectacles;
  • soutenir l’audace et la relève artistique;
  • investir en développement de public.

« Le soutien du gouvernement est crucial pour garantir la pérennité des salles de spectacles. Sans nos diffuseurs en arts de la scène, c’est non seulement l’industrie artistique et culturelle québécoise qui sera affectée, mais également nos communautés, notre économie et notre identité québécoise », ajoute Julie-Anne Richard, directrice générale chez RIDEAU.

 

À propos de RIDEAU

Fondée en 1978, l’Association professionnelle des diffuseurs de spectacles – RIDEAU travaille au développement et à la reconnaissance du secteur d’activité de ses membres ainsi qu’à la promotion de leurs besoins, droits et intérêts. Ses membres, dont les activités visent à favoriser l’accès de la population à une offre artistique diversifiée et de qualité, sont répartis sur tout le territoire québécois et en francophonie canadienne.

RIDEAU compte 170 membres, 350 salles de spectacles et festivals, des réseaux sur tout le territoire, 14 000 représentations de spectacles et 3,5 millions de spectateurs annuellement.

 

Les feuilles d’automne de Prévost contribuent à la croissance de plantation de saules

Réalisée à l’automne 2023, l’initiative consistait à valoriser 120 tonnes métriques de feuilles d’automne issues de collectes spéciales de la Ville de Prévost sur des plantations de saules de Ramo à Saint-Roch-de-l’Achigan. Ce projet s’inscrit dans une optique d’économie circulaire et vise le développement d’une nouvelle avenue : l’épandage de feuilles sur les plantations de saules comme alternative au modèle actuel de gestion de cette matière par les activités de compostage.

Près de la moitié des matières organiques du bac brun est composée de résidus verts générés à l’automne lors de la tombée des feuilles. C’est donc la moitié du volume annuel qui doit être géré en moins de 3 à 4 semaines pour une ville.

 

Un projet centré sur la valorisation des feuilles d’automne

Les résidus verts fournis par la Ville de Prévost sont issus de la collecte sélective spéciale de feuilles d’automne. Prévost y a vu l’occasion de participer au développement de cette approche de valorisation par les saules, ayant banni l’utilisation des sacs en plastique pour privilégier l’utilisation de sacs en papier sur son territoire.

Ramo utilise les résidus verts comme paillage organique dans des plantations de saules. Cela a pour effet de maintenir l’humidité et d’enrichir les sols en place, ainsi que de limiter la présence de mauvaises herbes.

« C’est une solution simple et facilement déployable partout au Québec, qui permettrait de réduire les investissements nécessaires pour gérer ces matières tout en augmentant le taux de recyclage », mentionne Francis Allard, Président et co-fondateur de Ramo.

 

Une vision commune pour l’environnement

Reconnue pour ses initiatives innovantes en matière d’environnement, Prévost a entamé un grand tournant avec son Virage vert. Le Virage Vert se veut un ensemble de changements de pratiques municipales, avec l’objectif de réduire graduellement l’empreinte écologique des activités de la Ville et de sa communauté.

Depuis 2006, Ramo se spécialise dans la culture de saules et dans le développement de technologies environnementales végétalisées basées sur la nature. L’entreprise, qui propose des solutions à des problématiques environnementales, a approché la Ville de Prévost pour mettre en place le projet de valorisation des feuilles sur ses plantations.

 

Développement d’une innovation durable

Le projet est une nouvelle alternative au modèle actuel de compostage pour la gestion des feuilles d’automne et des résidus verts, cela à moindre coût. Il permet d’implanter localement une solution pour réduire les frais de transport, et par conséquent, réduire les émissions de GES associées au transport ainsi que le bilan carbone d’une municipalité. Le projet permettra de donner une nouvelle vie aux résidus verts municipaux, en les utilisant comme intrants pour la production de saules. Ces derniers capteront rapidement du carbone durant leur croissance, puis seront transformés en bioproduits tels que le paillis BRF. C’est donc une solution novatrice, qui bénéficie aux municipalités d’un point de vue économique et qui permet également d’augmenter la captation carbone des plantations de saules.

 

Ramo met actuellement en place des plantations de saules dans diverses régions du Québec et invite les municipalités à la recherche de solutions pour la gestion des matières organiques à communiquer avec eux pour évaluer les possibilités de valorisation.

 

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Jérôme Verry, Directeur communication et marketing – Ramo

jverry@ramo.eco – 514 550 7680

Frédérick Marceau, Directeur Service de l’environnement – Ville de Prévost

fmarceau@ville.prevost.qc.ca  450-224-8888

 

À propos de Ramo

Leader dans la culture des saules en Amérique du Nord depuis 2006, l’entreprise développe des technologies durables pour solutionner diverses problématiques environnementales notamment vis-à-vis la restauration de sites dégradés, la gestion des eaux usées et la production de fibres de bois renouvelable. En 2023, Ramo a planté plus de 5,8 millions de saules à travers le Québec et l’Ouest canadien.

 

À propos de Prévost

Située au cœur de la région administrative des Laurentides, à 60 km de Montréal, la Ville de Prévost offre à ses 14 000 citoyens et commerçants un milieu de vie diversifié et progressiste, centré sur la famille et la nature. Au fil des ans, le leadership de la municipalité en matière d’environnement s’est exprimé à travers de nombreuses initiatives, telles que l’adoption de cibles ambitieuses de réduction des GES, la conversion de 60% des véhicules légers de la municipalité à la propulsion électrique et le lancement du Transport adapté et collectif (TAC) de la Rivière-du-Nord.