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Lorsqu’il fait chaud, la baignade en eau naturelle est une activité particulièrement appréciée. La Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière souhaite rappeler à la population l’importance de s’informer sur la qualité de l’eau avant de s’y baigner, afin d’éviter des problèmes de santé.

Principaux risques pour la santé liés à la baignade en eau naturelle (lac, rivière, ou bassin naturel)

Les problèmes de santé les plus fréquents associés à la baignade, si l’eau est contaminée, sont la gastro-entérite (diarrhée, crampes abdominales, nausées et vomissements) et les infections des yeux, des oreilles, du nez, de la gorge ou encore de la peau (dermatite). C’est pourquoi il est important de s’informer de la présence possible de microorganismes qui pourraient avoir des effets néfastes sur la santé (ex. : E. coli, Salmonella, Giardia, cercaires, etc.).

La présence de cyanobactéries, aussi appelées algues bleu-vert, pouvant former un tapis ou une écume de couleur verte sur l’eau, peut également représenter un risque pour la santé en raison des toxines qu’elles peuvent libérer.

Pour plus de renseignements sur les problèmes de santé liés aux eaux de baignade et pour savoir comment les prévenir, consultez le site Québec.ca.

Pour toute question concernant un problème de santé survenu à la suite d’une baignade en eau naturelle, communiquez avec Info-Santé en composant le 811.

Conseils avant la baignade

Baignez-vous si possible dans des endroits où la qualité de l’eau est régulièrement analysée et où les résultats des analyses sont affichés. Avant de vous baigner dans l’eau d’une plage publique, consultez sa cote de classification bactériologique émise par le Programme Environnement-Plage du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Si la plage où vous désirez vous rendre est inscrite à ce programme, les résultats devraient être affichés directement sur la plage, bien en vue. Assurez-vous de consulter régulièrement le site du Programme Environnement-Plage pour accéder aux résultats d’analyse les plus récents.

Les cotes de classification bactériologique, de A à D, indiquent le niveau de concentration de bactéries dans l’eau de baignade. La cote 1 indique que les données ne sont pas disponibles pour le moment. Il est préférable de sélectionner des plages dont l’eau a une cote de meilleure qualité bactériologique, soit celles qui sont classées A ou B. Il est recommandé d’éviter les plages classées D (eau polluée) ainsi que celles dont la qualité de l’eau est inconnue (absentes du registre).

Conseils pendant la baignade

• Les jeunes enfants devraient être supervisés en tout temps par un adulte afin de prévenir le risque de noyade;
• Peu importe la cote de la qualité de l’eau, il faut éviter d’en avaler lors de la baignade;
• À la sortie de l’eau, il est recommandé de s’essuyer vigoureusement avec une serviette pour prévenir la dermatite du baigneur et les irritations de la peau.

Situations où il est déconseillé de se baigner

• Lorsqu’il y a de l’écume à la surface de l’eau ou que l’eau a une apparence verte, surtout s’il y a une affiche y interdisant la baignade;
• Dans les sites non aménagés et non adéquatement surveillés (sans sauveteur);
• Après de fortes pluies ou près de sources de pollution (rejets d’eaux usées ou pâturages).

Créée en juin 1984 par le gouvernement du Québec pour faire l’acquisition de milieux humides le long du Saint-Laurent, la Fondation de la faune du Québec célèbre 40 années d’actions pour la faune. Ayant pour mission de promouvoir la conservation et la mise en valeur de la faune et de son habitat, la Fondation fournit de l’aide financière ou technique à des projets de protection, d’aménagement et de mise en valeur de la faune et de son habitat.  Au fil des ans, elle a soutenu plus de 6 300 de conservation et d’aménagements d’habitats fauniques. Cela représente un investissement de plus de 125 M$ pour la faune du Québec.

Pour financer ces projets, la Fondation de la faune a pu compter sur un financement stable et récurrent depuis 1987. En effet, une part importante du financement de la Fondation provient d’une redevance sur l’achat des permis des pêcheurs sportifs, des chasseurs et des trappeurs, des personnes qui ont à cœur la protection de la faune.  Le reste de son financement provient de subventions, de partenariats avec des organismes privés et publics, ainsi que d’activités de collecte de fonds.

Des projets porteurs

Par son action, la Fondation favorise la protection et la restauration d’habitats fauniques, le maintien d’habitats de qualité pour la faune, la protection et la réhabilitation d’espèces menacées ou vulnérables et le développement d’un réseau d’aires protégées au Québec.

Cette action débute dès 1987 avec la création du programme d’Amélioration de la qualité des habitats aquatiques et le financement de cinq projets pour un montant de 235 000 $. En janvier 2024, ce programme avait permis de financer 1 346 projets représentant un investissement de plus de 16 M$ de la Fondation. Par la suite, l’offre de soutien financier de la Fondation s’est vite diversifiée entraînant la création de nombreux programmes dont Protéger les habitats fauniques (411 projets, 10 M$), Découvrir les habitats fauniques (542 projets, 6,5 M$), Faune en danger (638 projets, 9,8 M$), Programme de mise en valeur de la biodiversité en milieu agricole (206 projets, 3,2 M$), Programme pour la conservation du lac Saint-Pierre (49 projets, 6,9 M$), Programme Hydro-Québec pour la mise en valeur des milieux naturels (41 projets, 3,4 M$), programme Gestion intégrée des ressources pour l’aménagement durable des forêts (244 projets, 8 M$), etc.

Aujourd’hui, avec ses 14 programmes d’aide financière, la Fondation soutient des projets touchant à tous les types de milieux, soit en milieu terrestre (32 % des projets soutenus), aquatique (36 % des projets soutenus), humide (16 % des projets soutenus) ou une combinaison de milieux (17 % des projets soutenus).

Une action qui se déploie partout au Québec

Le soutien offert par la Fondation se déploie dans toutes les régions administratives du Québec. Bien qu’une grande partie des projets financés étaient d’intérêt provincial, c’est-à-dire concernant l’ensemble du Québec (871 projets, 23,6 M$), les régions ayant obtenu le plus de financement de la part de la Fondation sont le Bas-Saint-Laurent (453 projets, 7,9 M$), le Saguenay-Lac-Saint-Jean (335 projets, 7 M$), la Capitale-Nationale (642 projets, 8,7 M$), la Mauricie (298 projets, 7,8 M$) et la Montérégie (738 projets, 13 M$).

Un avenir prometteur

« Si, en 1984, une grande préoccupation à l’égard des habitats fauniques menacés a conduit à la création de la Fondation de la faune du Québec, force est d’admettre que cette préoccupation ne s’est pas estompée. Au contraire. Aujourd’hui, la destruction des milieux naturels occasionnés par le développement et l’occupation du territoire inquiète toujours. S’ajoutent en matière de préoccupations, pour n’en nommer que quelques-unes, la surexploitation des ressources naturelles, la pollution, les changements climatiques, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes. La Fondation de la faune du Québec a pu faire une différence en ce qui concerne les habitats fauniques. Et cela, parce qu’elle a permis que des organismes interviennent à divers niveaux, tant à la source du problème, afin de réduire l’incidence de l’activité humaine, qu’à la restauration de divers milieux. Année après année, la Fondation a accompagné les organismes dans la préparation et la réalisation de leurs projets, et elle va continuer de la faire », mentionne Jean-Claude D’Amours, président-directeur général de la Fondation de la faune du Québec.

Pour plus d’informations, consulter :

• Site Internet de la Fondation;
• Page Internet dédiée aux 40 ans de la Fondation et présentant plusieurs vidéos relatant son histoire, son action, des exemples de projets soutenus, etc.;
• Cahier spécial des 40 ans de la Fondation.

À l’approche des déménagements, la Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière vous invite à prendre des précautions pour éviter la propagation des punaises de lit.

Les punaises de lit peuvent se faufiler dans des espaces aussi étroits que l’épaisseur d’une carte bancaire. Elles causent des lésions qui ressemblent à des piqûres de moustiques et souvent, des démangeaisons. Pour être en mesure de reconnaître les punaises de lit et leurs œufs, visitez la page Reconnaître les punaises de lit et en prévenir l’infestation | Gouvernement du Québec (quebec.ca).

Précautions à prendre lors d’un déménagement

• Si vous engagez une firme de déménageurs, informez-vous des mesures qui sont prises pour éviter que des punaises restent cachées dans les couvertures ou le camion.
• Si vous louez un camion, inspectez-le et passez l’aspirateur ou le balai avec soin avant d’y entrer vos articles. Assurez-vous que le camion et le matériel de déménagement, incluant les couvertures, soient exempts de punaises.
• Fermez les boîtes de carton de manière étanche en bouchant les trous et les fissures avec du gros ruban adhésif.
• Gardez vos vêtements, votre literie et vos objets dans des contenants ou des sacs étanches jusqu’à ce que vous soyez certain que le nouveau logis est exempt de punaises.
• Inspectez soigneusement votre nouveau logis, en portant une attention particulière aux chambres. À l’aide d’une lampe de poche, vérifiez les fissures, les plinthes et les moulures. Les tapis et les moquettes sont également d’excellentes cachettes pour les punaises de lit.
• Nettoyez à fond toutes les pièces et passez l’aspirateur partout. Ensuite, jetez le sac ou le contenu de l’aspirateur dans une poubelle fermée à l’extérieur.
• Débarrassez-vous des objets laissés par les locataires précédents et évitez de rapporter chez vous des articles usagés en mauvais état ou abandonnés sur les trottoirs (matelas, sommiers, meubles en bois ou rembourrés).
• Si vous vous débarrassez de vos articles parce qu’ils sont infestés, inscrivez clairement dessus À jeter – Punaises afin d’éviter que ces articles ne soient récupérés par d’autres personnes.

Que faire si votre nouveau logement est infesté?

Avisez votre propriétaire s’il y a des punaises de lit dans votre logement. Il devra alors faire appel à un exterminateur détenteur d’un permis valide et certifié pour l’utilisation de pesticides. N’essayez surtout pas de régler le problème vous-même. Les produits en vente libre nuisent au travail des exterminateurs. De plus, ces produits peuvent être très dangereux pour la santé s’ils ne sont pas utilisés selon les recommandations du fabricant.

Pour en savoir davantage sur la meilleure façon de choisir une entreprise de gestion de parasites, consultez la page : Recourir aux services d’une entreprise de gestion parasitaire | Gouvernement du Québec (quebec.ca).