L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) – Région de Mauricie-Lanaudière a présenté avec succès ses deux tournois de golf annuels, le 16 août à Trois-Rivières et le 29 août à St-Liguori. Ces événements ont permis de rassembler les entrepreneurs et partenaires de l’industrie pour une activité de réseautage, de plaisir, de solidarité et dans un but de contribuer à la communauté.
Madame Isabelle Beaudry, enseignante d’anglais et chercheuse au Cégep de Lanaudière à Joliette, publie le rapport d’une étude réalisée conjointement avec le Cégep Montmorency, grâce au Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage (PAREA) intitulé L’effet d’Antidote sur la qualité de la langue écrite d’étudiant·es présentant une dyslexie-dysorthographie ou un trouble du langage en anglais langue seconde au collégial.
Dans le cadre de cette recherche, les personnes participantes ont rédigé un texte narratif et un texte d’opinion, d’abord sans outils. Ils ont ensuite révisé leur texte avec le logiciel de correction grammaticale et d’aide à la rédaction Antidote. Les ratios d’erreurs ont été comparés avant et après l’utilisation d’Antidote. La collecte des données a eu lieu au Cégep de Lanaudière et au Collège Montmorency, de l’automne 2020 à l’automne 2021. Une partie de la collecte a été effectuée à distance en raison de la pandémie de COVID-19.
L’objectif premier de ce rapport était de vérifier si l’utilisation d’Antidote a un effet positif en anglais langue seconde variant selon la présence ou l’absence d’un trouble spécifique des apprentissages, d’un trouble développemental du langage ou de difficultés non diagnostiquées. Le deuxième objectif était d’examiner si le niveau du cours suivi, et donc de maîtrise de la langue, modifie l’effet de l’utilisation d’Antidote.
Des difficultés non diagnostiquées pouvant affecter la réussite d’étudiants au collégial
À la question de recherche : L’utilisation d’Antidote a-t-elle un effet différencié sur la qualité de la langue écrite en anglais langue seconde chez les étudiant·es ayant un trouble du langage oral et écrit connu, chez les étudiant·es présentant des difficultés sans diagnostic et chez les étudiant·es sans difficultés connues? Mme Beaudry et ses collègues ont pu conclure : « Antidote a un effet différencié sur la qualité de la langue écrite en anglais langue seconde en fonction du groupe et son effet est plus grand lorsqu’il y a présence d’un trouble du langage oral ou écrit diagnostiqué ou de difficultés du langage écrit non diagnostiquées ».
Faits saillants du rapport
Remerciements
Cette recherche a été réalisée en collaboration avec David-Étienne Bouchard, du Département d’anglais au Collège Montmorency, à la recherche, et avec Francis Tremblay, consultant en orthophonie, CO Clinique, à la rédaction.
Ce projet n’aurait pu être possible sans l’appui du gouvernement du Québec, par l’entremise du Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage (PAREA) et du Programme d’aide à la diffusion des résultats de recherche au collégial (PADRRC), ni sans le soutien de nombreuses personnes. Les auteurs souhaitent également remercier la Fédération des cégeps et les Centres collégiaux de soutien à l’intégration qui les ont appuyés et qui ont contribué à la diffusion des résultats, leurs établissements respectifs pour leur soutien, ainsi que les établissements participants à la recherche.
Pour obtenir une copie du rapport complet ou plus d’information sur ces travaux de recherche, contactez madame Isabelle Beaudry, à isabelle.beaudry@cegep-lanaudiere.qc.ca.
La 17e édition du Défi Vélo Papillon Harnois Énergies, tenue le 24 août dernier, s’est conclue sur une note des plus positives. Sous un soleil radieux, plus de 500 participants ont répondu à l’appel pour amasser un montant record de 150 000 $ au profit du Camp Papillon. Ces fonds serviront à financer des séjours de vacances inoubliables à des jeunes vivant avec un handicap.
Un événement toujours plus inclusif
Krystel et Nathan, fiers ambassadeurs du Défi Vélo Papillon Harnois Énergies et campeurs du Camp Papillon, ont donné le coup d’envoi à cette journée festive, accompagnés des sirènes retentissantes des pompiers de Saint-Charles-Borromée. Cette année, l’activité de levée de fonds a innové en proposant un parcours de marche/course à pied, rendant ainsi l’événement accessible à un plus large public.
Toute une communauté engagée pour le Camp Papillon
« Nous sommes extrêmement fiers de cette 17e édition du Défi Vélo Papillon Harnois Énergies », a souligné Suzy Guérin, directrice générale de la Fondation Papillon. « Ce succès est le fruit d’un travail d’équipe remarquable et témoigne de la générosité de tous les participants, des 55 bénévoles et des nombreux commanditaires. Nous remercions chacun du plus profond de notre cœur ».
Harnois Énergies, en tant que commanditaire en titre, a joué un rôle essentiel dans la réussite de l’événement. La Caisse Desjardins de Joliette et du Centre de Lanaudière, Dunton Rainville et la Ville de Saint-Charles-Borromée, ainsi que les nombreux autres commanditaires ont également contribué à ce succès. « Harnois Énergies est fière de soutenir le Défi Vélo Papillon qui permet à des jeunes en situation de handicap de vivre des vacances de rêve », a déclaré Serge Harnois, président d’Harnois Énergies.
Un don inattendu!
Dans le cadre de son tournoi de golf annuel, PwC offre à son président d’honneur la possibilité de soutenir une cause qui lui tient à cœur. Cette année, cet honneur revient à Serge Harnois qui a choisi de mettre en lumière le Camp Papillon. La Fondation Papillon tient à remercier PwC pour ce don de 20 000 $ dédié à poursuivre la mission du camp.
Pour les individus qui désirent eux aussi faire une différence pour le Camp Papillon, il est encore possible de contribuer à la 17e édition du Défi Vélo Papillon Harnois Énergies en se rendant au https://fondationpapillon.ca/evenement/defivelopapillon/.
Les étudiants et étudiantes du programme AEC en courtage immobilier résidentiel du Cégep de Lanaudière se distinguent par leur réussite hors du commun à l’examen de l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ). Entre le 1er janvier et le 30 juin 2024, le taux de réussite des étudiants et étudiantes du Cégep était de 86 %, dépassant ainsi la moyenne provinciale établie à 82 % pour la même période.
Une cohorte solide et prometteuse
Cette performance exceptionnelle témoigne de l’expertise du corps enseignant, de la qualité de la formation offerte au Cégep de Lanaudière, mais surtout du dévouement des étudiants et étudiantes. Ils et elles n’ont maintenant plus qu’à soumettre une demande de délivrance de permis pour exercer en tant que courtiers immobiliers ou courtières immobilières au Québec. Le Cégep les félicite chaleureusement et leur souhaite un parcours professionnel florissant dans le domaine du courtage immobilier.
Un programme adapté aux besoins
Le programme AEC en courtage immobilier résidentiel est offert en mode présentiel à Repentigny ou hybride (à distance et à Repentigny). Il propose une formation de 570 heures, selon un horaire de jour ou de soir et les samedis, permettant ainsi de concilier études, travail et vie personnelle. Pour obtenir plus d’information sur ce programme ou sur les autres formations proposées par la Formation continue et les Services aux entreprises du Cégep de Lanaudière, consulter le www.cegep-lanaudiere.qc.ca/formation-continue/formation.
Dans le cadre d’un partenariat avec Services Québec, le Service de la formation continue du Cégep de Lanaudière invite la population à s’inscrire dès maintenant à l’une de ses formations offertes à 5 $ l’heure. Un vaste choix de cours est disponible, couvrant des domaines comme l’administration, la bureautique, le dessin assisté par ordinateur, la gestion de projets, les langues, ainsi que le marketing numérique et les réseaux sociaux.
Ce sont près de 100 000 $ qui sont injectés pour l’année 2024-2025 dans le but de rendre possible l’offre de formations à 5 $ l’heure. Destinées aux travailleurs et résidents de la région de Lanaudière, ces formations visent le développement professionnel par l’acquisition ou le perfectionnement de nouvelles compétences, et ce, dans un court laps de temps. En effet, la Mesure de formation de la main-d’œuvre (MFOR) d’Emploi-Québec a pour principaux objectifs de maintenir les gens en emploi, d’accroître la performance des travailleurs et d’augmenter la mobilité au sein des entreprises grâce à l’acquisition de connaissances transférables.
« Le marché de l’emploi est actuellement houleux et tous les domaines en souffrent. Nous sommes très heureux de poursuivre encore cette année notre collaboration avec les bureaux de Services Québec et de faire partie de la solution face à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Année après année, nous nous adaptons et travaillons sans relâche afin de déployer une offre de formations accessibles, de qualité, de courte durée et qui répondent aux besoins les plus criants de la région », explique madame Andrée-Anne Potvin, conseillère en formation aux entreprises à la Formation continue et aux services aux entreprises du Cégep de Lanaudière.
Une formation destinée aux superviseurs et chefs d’équipe lanaudois
Financée par Services Québec, une cohorte M3i Supervision s’adressant aux gestionnaires de premier niveau s’ajoute cet automne à l’offre de formation financée. Offerte à distance, cette formation d’une durée de 64 heures fournira aux gestionnaires et superviseurs des outils pour développer des habiletés de communication, susciter l’engagement et la collaboration au sein de leur équipe de travail et favoriser la rétention du personnel. Pour plus d’information sur cette formation, consultez le www.cegep-lanaudiere.qc.ca/formation-continue/formation/m3i-supervision-niveau-essentiel/.
Inscrivez-vous dès maintenant!
La période d’inscription pour les formations offertes cet automne à la Formation continue du Cégep de Lanaudière est actuellement ouverte. Pour en savoir plus sur l’offre complète de formations subventionnées, consultez le www.cegep-lanaudiere.qc.ca/formation-continue/cours-subventionnes/ ou joignez le Service aux entreprises à sae@cepep-lanaudiere.qc.ca.
À PROPOS DE LA FORMATION CONTINUE ET DES SERVICES AUX ENTREPRISES DU CÉGEP DE LANAUDIÈRE
Le Service aux entreprises du Cégep de Lanaudière développe des formations de courte durée dans le but de faciliter et simplifier le passage à l’action des entreprises qui souhaitent déployer des stratégies visant le perfectionnement de leurs employés et le développement des talents. Il contribue ainsi à la recherche de solutions qui répondent de façon concrète aux enjeux vécus par la majorité des entreprises : la rétention, la mobilisation, le recrutement de ressources et l’acquisition de nouvelles connaissances qui permettent à l’entreprise d’être plus performante.
À PROPOS DE SERVICES QUÉBEC ET DE LA MESURE MFOR
Services Québec est la porte d’entrée des services gouvernementaux pour les citoyens et les entreprises sur tout le territoire. Sa mission est d’offrir un accès simplifié aux services publics en personne, par téléphone et en ligne.
Le Service de protection et d’intervention d’urgence de Saint-Félix-de-Valois vous invite à la journée portes ouvertes de la caserne le 14 septembre prochain de 9 h à 16 h!
« C’est l’occasion parfaite pour faire découvrir les équipements de nos pompiers aux petits enfants comme aux grands, mentionne Audrey Boisjoly, mairesse de Saint-Félix-de-Valois. Le service en profite également pour faire de la prévention sur les enjeux de sécurité de la Municipalité. »
Activité pour la famille
Des activités seront proposées toute la journée de 9 h à 16 h comme la présentation et l’essai d’équipement, la visite des camions, la présentation du service d’entraide. Nos pompiers en profitent pour faire de la sensibilisation et de la prévention dans la bonne humeur et le plaisir.
Félix sécurité sera également sur place pour faire de la vérification d’extincteur.
En plus des activités relatives au travail des pompiers, un dîner hot-dog sera servi et d’autres surprises vous attendent!
C’est un rendez-vous le 14 septembre à la caserne.
5331, chemin de Saint-Jean
Stationnement sur les rues Lionel et Reine-Lafortune
Avec la période des vacances estivales qui tire à sa fin vient un des moments les plus occupés de l’année : la rentrée scolaire. Pour certains, le rythme effréné s’installe à nouveau dans le quotidien alors que pour d’autres la routine scolaire apporte un certain calme à la maison. Une chose est sûre, autant les enfants que les parents veulent un retour à l’école réussi. Les écoliers ont tous des devoirs à prendre au sérieux et une révision de leurs connaissances à faire. Les usagers de la route, qu’ils soient apprentis ou aguerris, aussi !
La Ville de Terrebonne et le Service de police intermunicipal de Terrebonne/Sainte-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion rappellent aux citoyens de demeurer prudents et de respecter le Code de la route. Les comportements dangereux sont à éviter afin d’assurer la sécurité de tous les usagers en zones scolaires.
Les comportements dangereux à éviter en zones scolaires
La sécurité des enfants et des brigadiers est la responsabilité de tous. Que ce soit un excès de vitesse, un arrêt non conforme, une immobilisation de véhicule à un endroit interdit, le non-respect de la priorité aux piétons aux passages prévus ou des moments de distraction au volant, tous ces comportements dangereux sont parmi les plus souvent observés par les policiers.
« Le travail de sensibilisation des patrouilleurs et des agents de prévention se fait tout au long de l’année scolaire. Mais, nous avons aussi besoin de l’aide des citoyens. Nous sommes tous responsables et nos actions individuelles ont un impact sur le réseau routier. Il est important de se rappeler les bons comportements à adopter et qu’ils soient une partie intégrante de nos habitudes de conduite. C’est notre devoir et notre responsabilité en tant qu’automobiliste », a indiqué le directeur du Service de police, Joël Lamarche.
Les agents de prévention seront présents dans les prochains jours à différentes intersections ciblées aux abords des écoles de Terrebonne et rappelleront aux usagers de la route les principales règles de conduite en zones scolaires. S’ils sont témoins de comportements contraires au Code de la route, ils séviront et donneront des constats d’infraction.
Également, au cours des premiers jours du retour en classe, des enfants accompagnés de policiers remettront des signets aux adultes présents près de certains établissements scolaires, à pied ou en voiture, pour leur rappeler les bons comportements à adopter. Une sensibilisation sera également faite auprès des jeunes en déplacement actif.
De son côté, la présidente de la Commission de la sécurité publique et conseillère du District 6 – Comtois-La Pinière, Valérie Doyon, rappelle qu’il est nécessaire de redoubler de prudence en zones scolaires, au volant comme à vélo et à pied et de faire preuve de courtoisie envers les brigadiers.
« Les parents et les travailleurs en route vers le bureau sont souvent distraits le matin, mais c’est là que le danger nous guette. Il peut sembler cliché qu’un accident est si vite arrivé, mais c’est pourtant vrai. Personne ne veut vivre un drame à la rentrée scolaire. En plus d’être vigilants et prudents, nous nous devons d’être respectueux envers les autres usagers près des établissements scolaires et auprès des brigadiers. Il est important de suivre les consignes que ceux-ci nous donnent afin que nos jeunes se rendent à l’école en toute sécurité. »
Visez la meilleure note sur votre bulletin d’automobilistes
Tous les conducteurs ont la responsabilité de respecter le Code de la sécurité routière. En cas d’infraction, les pénalités et amendes sont élevées :
Il est également interdit de stationner ou d’immobiliser un véhicule dans les endroits proscrits par la signalisation. Pour tous les détails, consultez le Code de la sécurité routière de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).
Culture Lanaudière est heureux de vous inviter à la 33e édition des Grands Prix Desjardins de la culture de Lanaudière qui aura lieu le jeudi 19 septembre prochain, à 19 h, au Théâtre Hector-Charland, à l’Assomption. Le gala revient cette année avec sa formule dynamique mettant de l’avant plusieurs entrevues avec les partenaires ainsi que les artistes et intervenant.e.s récompensé.e.s.
Ayant coanimé avec brio les derniers galas, le duo composé d’Yvan Ponton et de Thérèse Parisien sera à nouveau au rendez-vous pour célébrer le milieu culturel lanaudois et apporter leur fantaisie à cette importante soirée de remise de prix.
Dominic et Martin : l’humour québécois à l’honneur au 33e gala des Grands Prix Desjardins
Le 33e gala des Grands Prix Desjardins sera honoré par la présence du duo d’humoristes Dominic et Martin, qui assurera la présidence d’honneur cette année. C’est un hommage pleinement mérité pour ces artistes qui ont su marquer la scène humoristique québécoise et au-delà. Avec une carrière de plus de deux décennies, ils ont conquis le public par leur talent, leur complicité et leur humour unique.
Leur impact ne se limite pas aux rires qu’ils provoquent ; Dominic et Martin ont aussi contribué à faire rayonner la culture québécoise à l’échelle internationale, se produisant sur plusieurs scènes prestigieuses, tant au Canada qu’en Europe. Ils ont reçu de nombreuses distinctions tout au long de leur carrière, dont des nominations aux Olivier et plusieurs prix lors de festivals d’humour.
Leur rôle en tant que présidents d’honneur pour cette édition est un juste retour des choses, témoignant de leur influence et de leur parcours exceptionnel dans le domaine de l’humour.
Un gala des Grands Prix Desjardins à l’Assomption
Culture Lanaudière est fier d’être accueilli cette année au Théâtre Hector-Charland, un lieu emblématique qui incarne l’excellence culturelle de notre région. C’est d’autant plus significatif que ce théâtre ait été dirigé durant 28 ans par Claude de Grandpré, président de Culture Lanaudière et dont il est encore membre à titre de conseiller à la direction.
« Accueillir cet événement au Théâtre Hector-Charland, c’est non seulement un privilège, mais aussi un symbole fort de notre dévouement à mettre en lumière le talent de notre belle région », souligne Claude de Grandpré.
Les billets sont en vente dès maintenant, auprès de la billetterie du Théâtre Hector-Charland, au coût de 25 $. Voici le lien pour acheter les billets : Billet Grands Prix Desjardins 2024.
À propos des Grands Prix Desjardins de la culture de Lanaudière
Les Grands Prix Desjardins de la culture de Lanaudière sont une initiative de Culture Lanaudière qui vise à souligner le travail des artistes, des artisans et artisanes, des bénévoles ainsi que des partenaires culturels. Ce gala participe à l’essor d’un secteur en pleine effervescence et contribue à renforcer l’identité et la fierté d’être Lanaudois et Lanaudoise.
À propos de Culture Lanaudière
Culture Lanaudière est un organisme indépendant à but non lucratif créé en 1978 dans le but d’appuyer le développement des arts et de la culture ainsi que la professionnalisation des artistes de la région. Culture Lanaudière est reconnu comme un conseil régional de la culture et offre des services d’accompagnement, de soutien, de promotion et bien plus. Culture Lanaudière est sur Facebook, Instagram et au culturelanaudiere.qc.ca.
Nouvelle année scolaire, nouveau cours : Culture et citoyenneté québécoise fait sa grande entrée dans nos écoles et c’est dans cette nouvelle matière que le programme d’éducation à la sexualité a été intégré. En cette rentrée, pourtant, 81 % des enseignant·es estiment ne pas être suffisamment outillé·es pour l’enseigner.
C’est ce que révélait la Fédération des syndicats de l’enseignement en mai dernier. Formation expéditive ou inexistante pour plus de la moitié du personnel enseignant, manque de matériel didactique adapté : des questions portées à l’attention du ministère de l’Éducation depuis plusieurs mois, mais qui demeurent sans réponse. C’est une situation inquiétante, mais aussi exaspérante pour plusieurs groupes.
Les contenus du cours sont bons, le programme est bien structuré et adapté à chaque groupe d’âge pour les élèves. On en est à la dernière étape : offrir aux profs les ressources pour bien rendre ces contenus à leurs élèves, et c’est là qu’on sent un désengagement du gouvernement.
– Milca Bibeau, Coordonnatrice, Coalition ÉduSex
Le programme d’éducation à la sexualité a été développé sur plusieurs années grâce à des partenariats clés et avec les principales parties prenantes : les enseignant·es, les parents et, bien sûr, les jeunes. De nombreux organismes communautaires experts en la matière ont offert leur aide au ministère de l’Éducation pour contribuer à la création du matériel didactique tant attendu par les enseignant·es, mais aucune suite n’a été donnée.
Quand la désinformation nourrit les inquiétudes
L’existence des personnes LGBTQ+ et de leurs familles figure dans le programme d’éducation à la sexualité depuis de nombreuses années. Pourtant, c’est maintenant qu’émergent les critiques de groupes conservateurs, opposés à la représentation de ces réalités. Ils crient à la « sexualisation des enfants » ou accusent le gouvernement d’« endoctriner » les jeunes. Il suffit de parcourir le programme pour comprendre que ces affirmations sont fausses.
Ça peut sembler contre intuitif, mais on observe, dans les pays qui ont des politiques d’éducation à la sexualité en continu, un report des premières relations sexuelles chez les jeunes, et des premières fois plus satisfaisantes.
– Julie Descheneaux, professeure, département de Sexologie, UQAM
L’éducation à la sexualité permet aux jeunes de mieux nommer leurs besoins et leurs limites, de développer un esprit critique et de mieux comprendre et respecter leurs camarades. Cela s’applique également aux jeunes LGBTQ+, dont les droits protégés par les Chartes sont tout aussi importants à enseigner que ceux des autres jeunes, dans un cours portant sur la citoyenneté et la vie démocratique.
Avec un soutien aux enseignant·es adapté, nourri par l’expertise des organismes présents sur le terrain, le cours d’éducation à la sexualité a le potentiel de devenir un puissant vecteur de vivre-ensemble et de développement personnel.
À propos du Conseil québécois LGBT
Depuis 1993, le Conseil québécois LGBT veille à faire respecter les droits juridiques, sociaux et institutionnels de l’ensemble des membres des communautés LGBTQIA2+. Nous le faisons en soutenant les organismes LGBTQIA2+ du Québec et en les consultant afin de coordonner nos actions pour sensibiliser et mobiliser les collectivités ainsi qu’informer et de convaincre les décisionnaires.
À propos de la Coalition ÉduSex
L’éducation à la sexualité est l’affaire de toustes les acteurs et actrices oeuvrant en éducation à la sexualité, dont le milieu communautaire. Le gouvernement ne peut plus ignorer le rôle essentiel des organismes communautaires dans ces apprentissages, ce pourquoi ils doivent être représentés au sein du comité qui analyse les contenus obligatoires en éducation à la sexualité. En attendant une plus grande collaboration entre le gouvernement et les organismes communautaires sur cet enjeu, les membres de la Coalition ÉduSex s’unissent pour demander la mise en place de mesures qui garantissent le droit à une éducation à la sexualité de qualité aux jeunes Québécois·es.
Le centre d’innovation bioalimentaire, horticole et environnemental du Cégep de Lanaudière à Joliette, Bio.Enviro.In, a obtenu une subvention d’outils et d’instruments de recherche appliquée (OIRA) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), accordée dans le cadre du Programme d’innovation dans les collèges et la communauté (ICC).
« Nous remercions le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada pour son soutien. Cette importante subvention permettra d’acquérir des équipements et appareillages en vue de renforcer la capacité d’innovation en technologie agricole du centre Bio.Enviro.In », explique Mme Samira Chbouki, enseignante-chercheuse au Cégep à Joliette et coordonnatrice de Bio.Enviro.In.
Des retombées concrètes dans la communauté
Les subventions d’outils et d’instruments de recherche appliquée (OIRA) appuient l’achat d’appareils de recherche afin de favoriser et d’améliorer la capacité des collèges d’entreprendre des projets de recherche appliquée en collaboration avec des partenaires provenant des secteurs privé, public, sans but lucratif et de la santé dans leur communauté et d’offrir des possibilités de formation aux étudiantes et étudiants. « Ces organisations clientes ou partenaires de la région bénéficieront ainsi de la recherche et emploieront les étudiantes et étudiants-chercheurs », ajoute Mme Chbouki.
À propos de Bio.Enviro.In
Rattaché au Cégep de Lanaudière à Joliette, Bio.Enviro.In est un centre d’innovation pour des systèmes de productions bioalimentaires et horticoles durables. Il vise à favoriser l’essor des petites et moyennes entreprises bioalimentaires et horticoles régionales par l’innovation dans une perspective globale de développement durable et d’économie circulaire. Pour plus d’information, visitez le www.bioenviro.in.
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