Les jeunes agriculteurs et agricultrices lancent un cri du cœur pendant le 42e congrès de la relève agricole

Plusieurs relèves agricoles ont profité d’être réunies lors du Congrès de la Fédération de la relève agricole pour lancer le mouvement #maistoutvabien, campagne qui vise à sensibiliser le gouvernement et le public sur la détresse vécue dans le milieu agricole dans un contexte où Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) prévoit une chute de 49,2 % du revenu net agricole en 2023 et de 86,5 % en 2024.

« Pendant ma présidence j’ai pu voir que la relève agricole de partout partage le même rêve : que le Premier Ministre parle d’agriculture comme un vrai projet de société. Pourquoi quand on parle du développement de la filière batterie, c’est un plan d’avenir, un projet collectif, mais quand on parle d’agriculture, il faut gratter les tiroirs. L’autonomie alimentaire ce n’est pas juste un slogan, c’est des actions concrètes pour soutenir l’ensemble du réseau, du champ à l’assiette» précise Julie Bissonnette, présidente sortante de la Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ).

Plusieurs agriculteurs et agricultrices ont par ailleurs livré de vibrants témoignages adressés au public, dévoilant en quelques mots des sacrifices qu’ils doivent faire pour pouvoir continuer de nourrir le Québec, sacrifices qui sont malheureusement normalisés, voire banalisés. C’est l’idée derrière le #maistoutvabien, phrase trop souvent entendue par des relèves lorsqu’ils font part de leurs besoins et de leurs enjeux aux décideurs.

Rappelons que près de la moitié d’entre eux doivent cumuler un travail à temps partiel ou à temps plein en plus de la ferme pour la survie de l’entreprise, que les changements climatiques attaquent directement leur production et que l’accès au financement est limité à des programmes d’investissement qui encourage l’endettement de la jeune génération. Le tout dans un contexte de hausse galopante du prix des terres et où l’agriculture représente seulement 1% du budget québécois.

« C’est comme si c’était normal que l’on travaille à l’extérieur pendant qu’on gère une entreprise à temps plein ou qu’on ne soit pas capable de prendre des vacances quand on est sur le point de briser. Est-ce que l’on trouverait cela normal pour d’autres secteurs d’activité? J’en doute très certainement. » – David Beauvais, nouveau président de la Fédération de la relève agricole et producteur ovin en Estrie.

La Fédération de la relève agricole salue l’initiative de ses membres et poursuivra ses actions auprès des différents paliers de gouvernement afin de rappeler l’urgence d’agir pour soutenir pleinement les relèves agricoles.

 

À propos de la Fédération de la relève agricole du Québec

Porte-parole de la relève agricole au Québec, la FRAQ compte plus de 2000 membres et 13 syndicats affiliés. Sa mission est de rassembler les jeunes passionnés d’agriculture et de défendre leurs intérêts, d’améliorer les conditions d’établissement en agriculture, d’attirer la nouvelle génération en agriculture, en plus de travailler à une meilleure information et préparation de ces jeunes.

Pour obtenir du soutien, les agriculteurs et agricultrices peuvent contacter :

Ligne d’aide et services Au cœur des familles agricoles

450-768-6995

Disponible de 8 h à 20 h, du lundi au samedi.

Pour urgence :

Info-Santé : faites le 811

Centre prévention du suicide : 1 866 APPELLE (277-3553)

Les étudiants en Optique et lunetterie du Cégep à L’Assomption sont à votre service!

Fiers de contribuer positivement à leur milieu d’études, les étudiants en Optique et lunetterie du Cégep à L’Assomption connaissent une session d’hiver 2024 stimulante et sont bien engagés, de différentes façons, auprès de la communauté.

Besoin de lunettes ou de verres de contact?

Toute la population est invitée à profiter des services offerts à la clinique d’orthèses visuelles du Cégep à L’Assomption. Les étudiants de 3e année, parfaitement qualifiés, sont prêts à accompagner les clients avec professionnalisme pour l’achat, l’ajustement et la réparation de lunettes ainsi que de verres de contact. Il est également possible d’avoir un examen de la vue complet par un optométriste diplômé (les prescriptions de l’extérieur sont aussi acceptées).

En plus du vaste choix de montures déjà disponible, une vente d’échantillons de lunettes de soleil de la marque Mood Eyewear, distributeur de marques européennes de renom, aura lieu du 28 mars au 23 avril à la clinique. « Tous les profits permettront de remettre trois bourses à des étudiants du programme. Pour être éligibles, ils devront relever des défis adaptés à leur niveau d’études, le tout supervisé par une équipe d’enseignantes », mentionne madame Caroline Normandin, enseignante et coordonnatrice de la clinique d’orthèses visuelles.

Afin d’optimiser leur expérience, les personnes intéressées à obtenir des services à la clinique-école ou à participer à la vente d’échantillons doivent prendre rendez-vous par téléphone au 450 470-1446.

Pour obtenir plus de détails :  www.cegep-lanaudiere.qc.ca/cliniqueov.

 

Un atelier de taillage de verres à vocation humanitaire

Par ailleurs, plusieurs étudiants volontaires ont proposé le 20 février dernier, dans le cadre de la Semaine des éveilleurs,  un atelier de taillage de lunettes. Cette activité ouverte à toute la communauté collégiale, a permis aux participants d’effectuer les différentes étapes du taillage de verres ainsi que leur mise en place dans les montures, sous la supervision d’étudiants et enseignants du programme. « Les lunettes ainsi assemblées ont été remises à un organisme d’aide humanitaire dont la mission est d’offrir des lunettes à des gens dans le besoin », précise madame Normandin. « L’activité a connu un franc succès et les participants ont beaucoup apprécié l’expérience », a-t-elle ajouté.

Vous souhaitez devenir opticien d’ordonnances? Inscrivez-vous!

Les inscriptions en Optique et lunetterie pour l’automne 2024 sont en cours et les personnes intéressées pourront déposer une demande pour le 2e tour d’admission entre le 21 mars et le 24 avril, via le site Web du SRAM : admission.sram.qc.ca.

Rappelons que le Cégep à L’Assomption est le seul établissement de la Rive-Nord de Montréal à offrir le programme Optique et lunetterie. Cette formation technique vise à former des opticiens d’ordonnances et propose des apprentissages concrets ainsi qu’une mise en pratique dès la première session dans une clinique-école ultra moderne.

Pour en savoir plus sur le programme et les admissions : www.cegep-lanaudiere.qc.ca/lassomption/techniqueseducationalenfance.

 

Entraves à la circulation sur le boul. de Mascouche dès le 18 mars

La Ville de Mascouche informe sa population qu’en lien avec les travaux d’élargissement et de réaménagement du boul. de Mascouche, la circulation s’effectuera à raison d’une voie par direction entre la montée Masson et l’avenue de Maupassant, et ce, durant les trois prochaines semaines. La chaussée sur le côté sud sera fermée et la circulation s’effectuera sur le côté nord.

Rappelons que les travaux en cours visent principalement l’amélioration de la fluidité de la circulation dans ce secteur, surtout aux heures de pointe. Les améliorations apportées permettront notamment de réduire le temps d’attente sur la montée Masson en direction du boulevard de Mascouche. Les infrastructures seront aussi mises aux normes et modernisées.

Les citoyennes et les citoyens sont invités à s’abonner aux avis d’entrave au citoyen.mascouche.ca afin d’être informés par courriel ou par texto.

Consciente des impacts de ces entraves à la circulation, la Ville de Mascouche remercie la population du secteur pour sa collaboration. Une carte des travaux et d’autres informations sont disponibles au mascouche.ca/travaux-mascouche.

 

Présence hâtive de la grande faune : appel à la prudence

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable invite les automobilistes à faire preuve de vigilance lors de leurs déplacements, puisqu’en raison de l’hiver doux, une présence hâtive de la grande faune (cerf de Virginie, orignal, ours et caribou) est observée aux abords des routes cette année.

De la signalisation est déjà en place afin d’informer les personnes circulant sur le réseau routier de la présence de la grande faune sur le territoire. De plus, des clôtures anticervidés et des passages fauniques ont été aménagés à divers endroits sur le territoire québécois. Les risques de collision demeurent importants malgré ces mesures de prévention. La vigilance des conducteurs reste la meilleure protection contre ce type d’accident, et ce, sur l’ensemble du réseau.

Le Ministère tient à rappeler certains conseils de sécurité :

  • Redoublez de prudence durant les périodes de la journée où le danger de heurter un animal est considéré comme étant le plus grand, soit l’aube et le crépuscule.
  • Ralentissez immédiatement si vous soupçonnez la présence de cervidés aux abords de la route. Nerveux et imprévisibles, ces animaux peuvent surgir très rapidement sur la chaussée.
  • Actionnez vos freins à plusieurs reprises afin de signaler la présence de cervidés aux conducteurs qui vous suivent. N’effectuez jamais de manœuvre brusque pour tenter d’éviter un cervidé au dernier moment. Un accident beaucoup plus sérieux pourrait en résulter. Dans la plupart des cas, lorsque la collision semble imminente, mieux vaut ralentir et freiner progressivement.

 

Faits saillants

  • Au Québec, entre 2020 et 2022, il s’est produit en moyenne annuellement 6 951 accidents routiers impliquant la grande faune. Ce sont les accidents dus à la présence de chevreuils (cerfs de Virginie) qui sont en tête de liste, suivis des accidents concernant l’orignal, le caribou et l’ours noir.

 

Ensemble du réseau routier – Période de 2020 à 2022* (3 ans)

Moyenne annuelle des collisions par espèce

Chevreuil (cerf de Virginie) uniquementOrignal, ours ou caribou uniquementTOTAL

(Grande faune)

6 3456026 951
*Les données statistiques pour l’année 2023 ne sont pas encore disponibles.

 

  • La sécurité des usagers est une priorité pour le Ministère et celui-ci porte une attention particulière aux endroits où la présence de la faune pourrait causer des accidents.
  • Au cours des dernières années, le Ministère a aménagé des passages fauniques et des clôtures anticervidés en bordure de plusieurs routes dans différentes régions, par exemple :
    • routes 175 et 169, dans la réserve faunique des Laurentides;
    • route 138, à Petite-Rivière-Saint-François, dans Charlevoix;
    • autoroute Joseph-Armand-Bombardier (aut. 55), à Sainte-Eulalie, dans le Centre-du-Québec;
    • autoroute Claude-Béchard (aut. 85), entre Rivière-du-Loup et la frontière du Nouveau-Brunswick, dans le Bas-Saint-Laurent;
    • autoroute Jean-Lesage (aut. 20), à Rimouski, dans le Bas-Saint-Laurent;
    • autoroute Guy-Lafleur (aut. 50), en Outaouais et dans les Laurentides;
    • autoroute Robert-Cliche (aut. 73), en Beauce, en Chaudière-Appalaches.
  • Ainsi, le réseau routier du Ministère compte environ 166 passages fauniques, dont 80 sont spécifiquement conçus pour la grande faune.
  • Les usagers ont la possibilité de signaler toute situation dangereuse ou inhabituelle en composant le 511.

Cas de rougeole au Québec Vigilance et vaccination

Alors que des cas de rougeole ont été déclarés dans les derniers jours au Québec, la Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière désire rappeler à la population que la vaccination est le meilleur moyen de se protéger et de protéger ses proches contre cette maladie très contagieuse.

Il est fortement recommandé de se prévaloir du vaccin.

Vérification du carnet et vaccination

Toutes les personnes nées avant 1970 sont considérées comme protégées contre la rougeole. Ainsi, elles n’ont pas à être vaccinées contre cette maladie.

Les personnes de 54 ans et moins sont invitées à s’assurer que leur vaccination contre la rougeole est à jour. Le vaccin contre la rougeole fait partie de la vaccination de base.

Si vous souhaitez vérifier que votre carnet de vaccination est à jour, composez le 1 877 644-4545.

Pour prendre rendez-vous pour la vaccination contre la rougeole, que ce soit pour un adulte ou un enfant, dirigez-vous sur Clic Santé. Si vous éprouvez des difficultés, vous pouvez téléphoner au 1 877 644-4545.

Symptômes de la rougeole

Les principaux symptômes de la rougeole sont : une fièvre importante, de la toux, un écoulement nasal, des yeux rouges et un malaise généralisé. Après ces symptômes, des rougeurs au visage, puis sur le corps apparaissent.

Demeurez vigilants face à l’apparition des symptômes de la rougeole, surtout si votre vaccination n’est pas à jour et restez à la maison en cas de doute. Si vous présentez des symptômes compatibles avec la rougeole, il est important de limiter vos contacts et d’éviter les endroits publics. Veuillez communiquer avec Info-Santé 811 et une infirmière pourra vous guider concernant les mesures à prendre. Vous êtes invité à porter un masque et à aviser les milieux de soins avant de vous présenter en consultation afin de protéger la population plus vulnérable, soit les enfants de moins de 12 mois, les personnes dont le système immunitaire est affaibli et les femmes enceintes.

Informations complémentaires

La rougeole est une maladie très contagieuse qui se transmet par de très petites gouttelettes qui peuvent rester en suspension dans l’air. Pour les personnes non vaccinées, passer du temps dans le même endroit qu’une personne infectée peut être suffisant pour contracter la maladie. Une personne commence à être contagieuse 4 jours avant l’apparition des rougeurs sur la peau, et le demeure jusqu’à 4 jours après leur apparition. À partir du moment du contact avec la personne infectée, cela peut prendre de 10 à 14 jours, ou exceptionnellement jusqu’à 21 jours, avant que la personne exposée développe la maladie.

Pour en savoir plus, notamment sur la prévention, les lieux d’exposition identifiés et les mesures à prendre en cas d’exposition, consultez le Québec.ca/rougeole.

Budget provincial: des mesures insuffisantes pour répondre aux défis rencontrés par les ménages québécois

Union des consommateurs reçoit avec réserve le budget provincial déposé aujourd’hui. Bien qu’Union accueille favorablement le report du retour à l’équilibre budgétaire, des mesures plus vigoureuses et structurantes étaient attendues pour soutenir les ménages les plus vulnérables, soulager la crise du logement et renforcer les droits des consommateurs.

Union des consommateurs réitère que les baisses d’impôt consenties lors du dernier budget étaient une erreur qui a eu pour effet de réduire la marge de manœuvre du gouvernement. Celui-ci a manqué l’occasion aujourd’hui de faire marche arrière; la « cohérence temporelle » évoquée par le ministre des Finances pour expliquer sa décision ne constitue pas une justification satisfaisante.

Banques alimentaires

L’annonce d’un soutien à l’aide alimentaire de 30 M$ en 2024-25 répond à la demande des Banques alimentaires du Québec, ce qui mérite d’être applaudi. Ce soutien diminuera toutefois à 10 M$ en 2025-26. Or, Union ne partage pas l’optimisme du gouvernement quant à une réduction aussi drastique des besoins en aide alimentaire d’ici la prochaine année, surtout considérant l’absence d’un plan de lutte à la pauvreté crédible. Union rappelle que l’aide alimentaire est une solution de dernier recours et invite le gouvernement à agir en amont pour résoudre les enjeux systémiques de pauvreté.

Santé et assurance médicaments

En matière de soins de santé, Union des consommateurs salue les bonifications salariales consenties aux travailleurs de ce secteur ainsi que les investissements prévus en infrastructures. Malgré ce geste positif, le gouvernement doit accélérer le pas pour renforcer le réseau public de soins de santé.

Union réitère son appel au gouvernement d’entamer rapidement des discussions avec Ottawa en vue de bonifier le régime québécois d’assurance médicaments. En plus de contribuer positivement aux finances publiques de la province, un régime public universel améliorera l’accès aux médicaments et bénéficiera au portefeuille des Québécois.

Mesures d’aide aux clientèles vulnérables

L’élimination de la réduction de la rente de retraite pour les aînés de 65 ans et plus en situation d’invalidité est reçue positivement. Le gouvernement corrige ainsi une iniquité en permettant à ces aînés de toucher des revenus additionnels pouvant atteindre 3 930 $ par année. Il convient également de saluer l’introduction d’un supplément de revenu de travail de 10 % pour les prestataires de l’aide sociale et de la solidarité sociale.

Union déplore toutefois l’absence de bonification du financement des organismes communautaires et la mise en place d’un mécanisme d’indexation. De plus, au chapitre de la défense des droits des consommateurs, ni l’Office de la protection du consommateur ni le Fonds d’accès à la justice ne voient leur enveloppe budgétaire bonifiée, comme réclamé par Union des consommateurs.

Renforcement du contrôle fiscal

L’intention du gouvernement de renforcer le contrôle fiscal et le recouvrement soulève des inquiétudes. Bien qu’il soit légitime de s’assurer que chacun paie sa juste part d’impôt, cette annonce fait craindre que les ménages à revenu modeste en fassent les frais. Le gouvernement devrait plutôt se concentrer prioritairement à la lutte à l’évasion fiscale et aux paradis fiscaux.

Logement

Alors que le Québec traverse une crise de l’habitation, Union s’étonne que le logement tombe dans l’angle mort de ce budget. Bien que des investissements supplémentaires soient annoncés pour la rénovation du parc d’habitations à loyer modique, aucune somme additionnelle n’est consentie pour s’attaquer à la construction de logements sociaux ou communautaires. Rappelons que le plan d’action en habitation se fait toujours attendre, et ce, alors que le Programme d’habitation abordable du Québec (PHAQ) a jusqu’à maintenant produit peu de résultats.

Transport collectif

Union constate une stagnation des investissements en transport collectif, alors qu’en parallèle, ceux-ci augmentent de 10 % en transport routier. Il convient de rappeler que les grandes sociétés de transport collectif cumuleront un déficit d’environ 2,5 G$ d’ici 2028. Sans un rattrapage financier adéquat, des coupures dans les services et des hausses tarifaires seront inévitables.

Énergie

Au regard des sommes importantes consenties pour soutenir la filière batterie, Union rappelle au gouvernement que les investissements prévus au Plan d’action 2035 d’Hydro-Québec, nécessaires pour répondre à la demande accrue en énergie de l’industrie, ne doivent pas se répercuter sur les tarifs résidentiels.

Retour à l’équilibre budgétaire

Le gouvernement promet de déposer son plan de retour à l’équilibre budgétaire lors du prochain budget. Cet exercice ne doit pas se faire au détriment des services publics et du filet social. Considérant la situation enviable du Québec en matière d’endettement, le retour à l’équilibre budgétaire n’est pas urgent. Union des consommateurs suivra de près les prochaines orientations du gouvernement afin de prévenir tout affaiblissement des services publics et des programmes sociaux en place.

Des programmes qui stagnent et une grande déception concernant le logement en région

La Fédération québécoise des municipalités (FQM) accueille de façon mitigée le budget 2024-2025 déposé aujourd’hui par le ministre des Finances du Québec, M. Eric Girard. Malgré quelques annonces positives, comme l’investissement supplémentaire de 27 M$ sur trois ans pour le transport aérien régional, il demeure que dans l’ensemble, les budgets des mesures et programmes répondant aux besoins des régions font du surplace, ce qui signifie une baisse réelle en raison de l’augmentation des coûts.

Par exemple, les sommes prévues pour la voirie locale stagnent à 250 M$ pour la prochaine année, ce qui diminuera considérablement le nombre de kilomètres entretenus. La FQM demandait également le dépôt d’un plan de déploiement complet de la couverture cellulaire en région en 2026 conformément à l’engagement pris par le premier ministre devant plus de 2 000 élus·es municipaux réunis lors de son Congrès annuel 2023. Le budget annonce l’érection de 100 nouvelles tours et la Fédération souhaite toujours la publication de ce plan pour la totalité du territoire habité québécois, et ce, dès que possible.

La plus grande déception concerne le logement. Le gouvernement n’annonce aucune révision de son approche qui ne peut satisfaire les besoins de nos communautés et dont les investissements se concentrent actuellement dans les grands centres. Or, la FQM avait proposé une voie alternative à la ministre responsable, pour la construction de plusieurs milliers de logements en région à un coût moindre; une voie qu’elle refuse toujours d’emprunter. La demande était de créer un volet habitation dans le Fonds régions ruralité, doté d’une enveloppe de 100 M$ à même l’entente de 1,8 G$ signée avec le gouvernement du Canada, pour permettre aux régions de compléter le financement de projets de toute nature. Plusieurs MRC et municipalités ont déjà démontré que la mobilisation et l’implication directe des intervenants de leur milieu permettent la concrétisation de projets avec un niveau d’aide de quelques milliers de dollars par porte.

« Outre les besoins en logement, auxquels le gouvernement n’a pas répondu, nous ne comprenons pas comment le gouvernement pourra respecter son engagement d’investir 470 M$ dans nos cœurs villageois, concernant le maintien des services de proximité, avec l’annonce d’un investissement de 50 M$ sur cinq ans. Nos municipalités ont besoin d’un soutien urgent pour conserver ces services essentiels à notre population. Nous sommes prêts à collaborer avec le gouvernement pour établir les modalités de ce futur programme et surtout, pour le convaincre d’augmenter les subsides pour atteindre les objectifs qu’il s’était fixés », a déclaré M. Jacques Demers, président de la FQM, maire de Sainte-Catherine-de-Hatley et préfet de la MRC de Memphrémagog.

Finalement, la FQM souligne l’ajout de 22,6 M$ au programme Accès Entreprise Québec et demande toujours sa reconduction pour cinq ans afin d’assurer la rétention des ressources dans les services de développement local.

Travaux d’urgence sur le chemin Saint-Charles près de la rue de l’Église

À la suite de mouvements de sol sur le chemin Saint-Charles, la Ville a mandaté un entrepreneur pour des travaux d’urgence. Ceux-ci seront réalisés du mercredi 13 mars à 7 h jusqu’au vendredi 15 mars.

Durant cette période, de 7 h à 17 h, la circulation sur le chemin Saint-Charles, entre la rue de l’Église et le 3293, chemin Saint-Charles, se fera en alternance avec la présence de signaleurs pour assurer les déplacements des véhicules et de la machinerie.

En dehors de ces heures, la circulation demeurera en alternance à l’aide de feux de circulation temporaires.

Cette entrave est nécessaire afin d’assurer la sécurité des usagers de la route.

Nous vous remercions de votre compréhension.

 

Budget du Québec 2024-2025 : des mesures insuffisantes pour le financement durable du transport collectif et pour la vitalité des régions

À la suite du dépôt aujourd’hui du budget du Québec 2024-2025 par le ministre des Finances, monsieur Eric Girard, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) rappelle au gouvernement du Québec que le milieu municipal continue d’avoir des attentes ambitieuses auxquelles le budget actuel ne répond pas, ou que partiellement.
Certaines mesures du présent budget répondent à des enjeux exprimés par le milieu municipal, notamment :

  • Nouvelles mesures pour appuyer le secteur forestier : 347,5 millions de dollars sur cinq ans ;
  • Appui à la desserte aérienne régionale : 27 millions de dollars sur trois ans ;
  • Protection de l’environnement et adaptation aux changements climatiques : 127,5 millions de dollars sur cinq ans incluant une aide de 102 millions de dollars afin d’assurer la sécurité dans le contexte des changements climatiques et agir face à la hausse des sinistres majeurs, notamment en mettant en place une équipe d’intervention disponible en tout temps.

L’Union exprime sa grande préoccupation quant au manque d’investissements pour répondre aux besoins de la population en matière de transport collectif.

« Le budget ne prévoit aucune somme additionnelle pour le financement du transport collectif afin de répondre aux besoins de l’ensemble des régions du Québec. Il s’agit d’un moment crucial pour assurer son développement. Le transport collectif est un élément clé pour le succès des projets de développement économique, ainsi qu’un levier indispensable pour atteindre nos objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’aménagement durable du territoire », a mentionné le président de l’UMQ et maire de Varennes, monsieur Martin Damphousse.

La voix des gouvernements de proximité
Depuis plus de 100 ans, l’UMQ rassemble les gouvernements de proximité de toutes les régions du Québec. Sa mission est d’exercer un leadership fort pour des gouvernements de proximité autonomes et efficaces. Pour plus de détails, consultez le site Web de l’UMQ.

45e ÉDITION DE CÉGEPS EN SPECTACLE QUE LES FINALES RÉGIONALES COMMENCENT !

Le Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ) est heureux d’annoncer la tenue des finales régionales de la 45e édition de Cégeps en spectacle. Le Collège Lionel-Groulx sera l’hôte de l’un de ces cinq spectacles, ce samedi 23 mars, à 19 h 30, au Théâtre Lionel-Groulx. Cette soirée présentera les numéros gagnants des finales locales de neuf collèges de la région :

  • Amélie Charette-Neault, Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue

Humour (création)

  • Philippe Chase, École nationale d’aérotechnique

Art du cirque (mixte)

  • Les Ventriloques, Cégep Édouard-Montpetit

Musique (création)

  • L’épimagnolia, Cégep Gérald-Godin

Musique (création)

  • Charlotte St-Amour, Collège Lionel-Groulx

Danse (création)

  • Léna Bouchard, Collège Montmorency

Chant, théâtre (mixte)

  • Kiara Dupuis, Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu

Chant (mixte)

  • Ping Pong, Cégep de Lanaudière à Terrebonne

Arts du cirque (création)

  • Magalie Courtemanche et Samuel Ladouceur, Cégep de Valleyfield
    Chant, musique (mixte)

 

Les deux numéros lauréats de cette finale régionale décrocheront un accès à la finale nationale prévue le 27 avril prochain au Cégep de Rimouski, en plus de recevoir une bourse de 750 $ offerte par Desjardins et par le RIASQ. De plus, une multitude de prix seront remis parmi l’ensemble des finalistes régionaux, selon leur discipline artistique (liste en annexe).

Les personnes qui souhaitent assister au spectacle peuvent se procurer des billets au coût de 10 $ au : https://odyscene.tuxedobillet.com/main/la-finale-regionale-de-cegep-en-spectacle-2024.

Le Cégep de Jonquière, le Cégep de Thetford, le Collège Ahuntsic et le Cégep Sorel-Tracy se joignent au Collège Lionel-Groulx en réalisant eux aussi une finale régionale de Cégeps en spectacle. Au total, près d’une centaine de jeunes artistes, provenant d’une soixantaine de cégeps et collèges du Québec, se livreront sur scène et présenteront des prestations en chant, en musique, en danse, en art du cirque, en théâtre, en humour et en art oratoire.

À propos de Cégeps en spectacle

Cégeps en spectacle est le plus important concours des arts de la scène du milieu collégial québécois. Chaque année, de nombreux artistes de la relève présentent des numéros de danse, de chant, de musique, de théâtre, d’art oratoire, d’humour ou encore des arts du cirque. Depuis maintenant 45 ans, cet événement permet de lancer la carrière d’artistes de la scène québécoise. Parmi ceux-ci, notons Ariane Moffatt, Isabelle Boulay, Marie-Hélène Thibert, Pierre Lapointe, Vincent Vallières, Isabelle Blais, Laurent Paquin, Martin Petit, Louis-Jean Cormier, Émile Bilodeau, Sophie Pelletier, Salomé Leclerc et plusieurs autres. Plus de 200 autres acteurs
du milieu artistique québécois contribuent également à faire rayonner Cégeps en spectacle en étant membres du jury de ce concours, que ce soit aux finales locales, aux finales régionales ou à la finale nationale.

À propos du RIASQ | riasq.qc.ca

Le RIASQ a comme mission de s’investir dans l’organisation de loisir culturel pour la jeunesse collégiale du Québec. Il contribue et soutient significativement la vie culturelle québécoise, entre autres, en favorisant la pratique d’activités culturelles amateurs, en valorisant la langue française et en encourageant la diversité des expériences de création artistique et culturelle. Pour l’année 2023-2024, 72 établissements d’enseignement collégial sont membres du RIASQ. Ceux-ci desservent plus de 170 000 étudiantes et étudiants, ce qui représente 95 % de la clientèle totale du réseau collégial.