PROBLÉMATIQUE DE DÉCHETS DANS LES TOILETTES ET ÉVIERS

« Devenez la bolle des toilettes »

La Ville de Terrebonne lance sa nouvelle campagne de sensibilisation auprès des citoyens concernant la problématique des déchets jetés dans les toilettes et éviers : Devenez la bolle des toilettes.

Comme d’autres villes au Québec, Terrebonne est aux prises avec des objets et des résidus qui bouchent les canalisations d’égouts, bloquent et brisent les pompes et autres équipements en contact avec les eaux usées, en plus d’être un fléau pour l’environnement. La Ville s’y attaque donc en lançant une campagne numérique audacieuse.

La sensibilisation à ce sujet permettra de mieux comprendre les répercussions liées au fait de jeter n’importe quoi dans les toilettes et éviers. Ces mauvaises habitudes ont un impact sur les citoyens, les infrastructures municipales et les écosystèmes. Lorsqu’on jette quelque chose dans la toilette, cela ne disparaît pas. Les amas de déchets peuvent causer des refoulements d’égout dans les résidences tout comme des bris d’équipements qui engendreront des frais pour la Municipalité. Ultimement, cela peut aussi entraîner des déversements d’eaux usées dans la rivière des Mille Îles.

Qu’est-ce qui bouche les égouts ?

Parmi les déchets les plus fréquents, on retrouve les lingettes à usage unique qui sont faites de tissus résistants. Une fois jetées dans la toilette, elles finiront leur chemin dans les grilles, ce qui bouchera les égouts. Le règlement 2008-47 sur l’assainissement des eaux de la Communauté métropolitaine de Montréal interdit d’ailleurs de jeter ces serviettes aux égouts.

Les employés trouvent également des tampons, des condoms, des cheveux, des mouchoirs, des cure-oreilles, de la litière à chat, de l’huile de cuisson ou du gras de bacon, de la peinture, des médicaments, de l’argent, des dentiers, du poison et toute sorte d’autres objets dont on doit disposer dans les collectes du recyclage, des ordures, des matières organiques ou des résidus domestiques dangereux.

Les consommateurs sont donc invités à redoubler de prudence face à l’étiquetage de certains produits avec les mentions « recommandé par les plombiers », « sécuritaire pour les toilettes » ou « biodégradable ». La Ville rappelle que, même si ces mentions apparaissent sur l’emballage, ces produits ne vont pas dans la toilette. Dans tous les cas, les seules choses qui peuvent se retrouver dans une toilette sont le papier hygiénique, l’urine et les excréments.

Coûts importants et santé des travailleurs

Gérer cette problématique représente un coût annuel important puisque la Ville doit assumer des frais de maintenance accrus pour prévenir les risques de bris d’équipements. La problématique accélère notamment l’usure des équipements et oblige l’achat de pompes broyeuses plus dispendieuses. L’estimation est entre 200 000 $ à 550 000 $ (en reportant un estimé provincial de Réseau environnement au nombre de Terrebonniens), soit environ 25 % du budget d’entretien lié à la problématique des lingettes.

D’ailleurs, la municipalité effectue le nettoyage régulier de ses installations en enlevant les amas de déchets, nettoie les systèmes de niveau et les flottes, etc. Toutefois, certains endroits nécessitent des interventions quasi quotidiennes. Dans ces cas, les travailleurs descendent dans des endroits restreints et en espaces clos pour enlever à la main les déchets contaminés qui se sont emmêlés aux équipements.

Lors de ces opérations, les employés sont exposés à un risque pour leur santé et leur sécurité. Bien qu’ils portent de l’équipement de protection, ces travailleurs peuvent tout de même contracter des maladies en étant en contact avec les eaux usées : hépatite, gastro-entérite, COVID-19, etc. Ces interventions très encadrées requièrent la présence de deux personnes, avec harnais et détecteur de gaz nocifs. Il y a également des risques de chutes qui peuvent être mortelles.

Ainsi, ces interventions peuvent être évitées si moins de déchets se retrouvent dans les toilettes et éviers. Traiter les résidus qui sont jetés dans les conduits d’eau au lieu de la poubelle représente un coût financier et humain, qui est assumé par l’ensemble des contribuables.

La campagne de sensibilisation se retrouvera notamment sur les réseaux sociaux et sur le site Web de la Ville. La page Eaux usées permet d’en apprendre plus sur cette problématique, de même que sur les étapes à suivre en cas de refoulement d’égout et sur les services de vidanges de véhicules récréatifs.

Agir à la mi-juillet et à la mi-août pour contrer les effets du pollen de l’herbe à poux!

La Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière rappelle que chaque année, plusieurs milliers de Lanaudois souffrent d’allergies saisonnières. La plus fréquente est la rhinite allergique, communément appelée fièvreou rhume des foins. C’est le pollen de l’herbe à poux, produit de la mi-juillet à octobre, qui cause cette allergie. En contrôlant la plante et son pollen, on améliore l’état de santé de nombreuses personnes et on leur permet d’avoir une meilleure qualité de vie au quotidien.

Symptômes

Les symptômes d’allergie à l’herbe à poux sont surtout ressentis au niveau du nez et des yeux : picotements, éternuements répétitifs, congestion et écoulement nasal, etc. Des problèmes respiratoires peuvent aussi apparaître et l’asthme peut s’aggraver chez les personnes qui en souffrent déjà. Pour en savoir plus sur le rhume des foins et sur les moyens de protection et de prévention, consultez la section Rhume des foins du site Québec.ca. Si vous avez des questions à propos de votre santé, peut-être en lien avec le pollen de l’herbe à poux, composez le 811 pour communiquer avec Info-Santé. Si les symptômes viennent à s’aggraver ou s’ils nuisent énormément aux activités quotidiennes et à la qualité de vie, une consultation médicale peut devenir nécessaire.

Deux moments clés : la mi-juillet et la mi-août

L’herbe à poux se déracine bien, à la main, sans protection particulière; vous pouvez l’arracher ou la tondre dès que vous la voyez. Il est recommandé de tondre les plants d’herbe à poux à deux moments clés : une première tonte à la mi-juillet, pour empêcher la première production de pollen, et une deuxième à la mi-août, pour éviter la repousse et une seconde floraison. Il est préférable de jeter les plants arrachés et coupés à la poubelle, car les graines d’herbe à poux pourraient « contaminer » le compost et reprendre le cycle. Il est important de savoir que l’herbe à poux est une plante annuelle : la couper une seule année réduira le pollen dans l’air cette année-là seulement. Il faut donc que l’entretien de l’herbe à poux se fasse de façon répétée, annuellement, pour obtenir un contrôle efficace.

Endroits à cibler

Il faut d’abord agir près des habitations, car la majeure partie du pollen ne voyage pas au-delà de 800 mètres. Il faut également prioriser les terrains de prédilection pour cette mauvaise herbe : le long de l’accotement des routes asphaltées, des rues et des trottoirs, sur les terrains en construction, les terrains vagues, les terrains en zones industrielles, les sites de dépôts de neige, etc. Pour en savoir davantage, consultez la page Web Reconnaître et limiter l’herbe à poux sur le site Québec.ca et le Guide de gestion et de contrôle de l’herbe à poux et des autres pollens allergènes publié par le ministère de la Santé et des Services sociaux

C’EST L’ÉTÉ, ON A BESOIN DE BRAS : PASSEZ DONC DONNER DU SANG!

Cet été, posez un geste primordial et donnez du sens à la vie : donnez du sang. Des centaines de gens ont ainsi besoin d’un don pour recouvrer la santé. Pour vous faciliter la tâche, une collecte est organisée près de chez vous. Vous n’avez plus qu’à prendre rendez-vous! Qui sait ? Vous pourriez même en prendre une habitude!

ORGANISATEURS : Serv. de prévention et de lutte contre les incendies et Serv. de police de Repentigny

ADRESSE : Galeries Rive-Nord, 100, boul. Brien, Repentigny

DATE : 20 au 22 juillet 2022, mercredi de 10 h à 16 h et jeudi-vendredi de 10 h à 20 h

OBJECTIF : convaincre 360 donneurs de relever leurs manches, le temps d’un petit don de sang.

Afin d’éviter les files d’attente et de respecter vos horaires chargés, nous avons mis sur pied un système de rendez-vous. Cette façon de faire, née de la pandémie, a été testée et rend l’expérience du don de sang encore plus facile pour tous. Prenezrendez-vous en ligne sur le site jedonne.hema-quebec.qc.ca/ ou composez le 1 800 343-7264 (SANG).

C’est l’été, relevez vos manches!

Parce que le sang est périssable et ne peut se conserver longtemps, quelque 1 000 dons de sang sont nécessaires chaque jour afin de garantir un niveau de réserve optimal. Pour ce faire, Héma-Québec compte sur la générosité des Québécois pour relever leur manche durant la période estivale. C’est si facile! Si vous craignez l’aiguille, sachez que les gens sur place sont qualifiés pour encadrer cette expérience. Ils sauront vous rassurer et vous serez si fier-e d’avoir donné!

Vous souhaitez vérifier si vous pouvez donner?

Avant de se présenter à une collecte, il est toujours possible de vérifier son admissibilité auprès du Service à la clientèle-donneurs au 1 800 847-2525 ou de consulter le site Web d’Héma-Québec au www.hema-quebec.qc.ca, section Donneurs > Sang > Puis-je donner?

À propos d’Héma-Québec

Héma-Québec a pour mission de répondre avec efficience aux besoins de la population québécoise en sang et autres produits biologiques d’origine humaine de qualité. Héma-Québec, c’est plus de 1 400 employés, près de 225 000 donneurs de sang, de cellules souches, de lait maternel et de tissus humains, en plus de milliers de bénévoles sur des sites de collecte de sang. Héma-Québec livre annuellement près de 750 000 produits biologiques d’origine humaine aux hôpitaux du Québec pour subvenir aux besoins des malades.

Donnez du sang. Donnez la vie.

Projets pilotes concluants à Mascouche : les chiens en laisse dans les sentiers et la consommation d’alcool dans certains parcs demeurent permis

Faisant suite à des projets pilotes concluants, la Ville de Mascouche est heureuse d’annoncer l’assouplissement de ses règlements concernant la présence des chiens dans les sentiers et la consommation d’alcool avec un repas dans certains lieux de la Ville.

Chiens dans les sentiers

Les maitres de chiens seront heureux d’apprendre qu’il demeurera permis de promener leur animal en laisse dans les sentiers Émilie-Mondor du parc du Grand-Coteau (excluant la zone de modules de jeux et le pourtour des deux étangs) et dans les sentiers balisés du parc métropolitain du Domaine-Seigneurial-de-Mascouche.

« Il y a de nombreux propriétaires de chiens à Mascouche et c’est pourquoi nous sommes heureux d’annoncer l’assouplissement officiel de notre règlement. Depuis l’an dernier, grâce notamment à notre brigade canine et aux commentaires reçus de la part des citoyens, nous avons pu constater que la cohabitation avec les chiens se passe bien dans nos sentiers », mentionne le maire de Mascouche Guillaume Tremblay.

Rappelons qu’en tout temps, les chiens doivent être tenus en laisse d’une longueur maximale de 1,5 mètre dans les sentiers. Un maximum de deux chiens par personne est permis. Les maîtres sont invités à ramasser les besoins de leur animal.

Consommation d’alcool dans les parcs

Pour une deuxième année, la Ville assouplit son règlement concernant la consommation d’alcool dans les parcs afin de permettre à ses citoyens d’accompagner leur repas d’une boisson alcoolisée lors de leurs sorties aux parcs du Grand-Coteau et de la Seigneurie et à la place publique du Vieux-Mascouche cet été. Jusqu’à la Fête du travail, la consommation d’alcool est donc autorisée, entre 11 h et 20 h, pour les personnes âgées de 18 ans et plus et uniquement dans les aires de pique-nique et de détente des deux parcs (en excluant les sentiers, les pistes cyclables ainsi que les modules et les aires de jeux). Toute consommation d’alcool doit être accompagnée d’un repas.

La MRC Les Moulins veut connaître les
habitudes de mobilité et d’utilisation des
espaces publics de la population

La MRC Les Moulins invite les citoyennes et les citoyens de Terrebonne et de Mascouche à répondre à un premier sondage portant sur les habitudes de mobilité qui sera en ligne du 5 au 20 juillet au https://fr.surveymonkey.com/r/MobiliteMRCLesMoulins. Un second sondage sur l’utilisation des espaces publics sera lancé en complément au courant de l’été.

Avec le premier sondage, la MRC souhaite connaître les habitudes de mobilité de la population et les problèmes qu’elle rencontre pour se déplacer. Les motifs (travail, étude, loisir, etc.) et les modes de déplacements (auto, vélo, autobus, etc.) font partie des aspects qui sont abordés dans le sondage afin de mieux identifier les besoins, mais aussi les obstacles qui nuisent à la mobilité.

Le second sondage aura pour objectif de dresser un portrait des espaces publics utilisés par la population de Terrebonne et de Mascouche, en incluant non seulement les parcs, mais aussi les places publiques, les sentiers piétonniers, les rues commerciales et autres. Ce sondage permettra aussi d’établir des liens avec les besoins en mobilités sur le territoire moulinois. Les réponses aux sondages serviront à la MRC Les Moulins et à ses collaborateurs (les villes de Terrebonne et de Mascouche ainsi que les acteurs du milieu) pour mieux travailler à favoriser
l’utilisation des transports actif et collectif et rendre nos espaces publics plus attrayants et accessibles pour tous, en tout contexte et en toute saison. « Nous voulons offrir des milieux de vie plus sains et d’une plus grande qualité en fonction des besoins réels de nos citoyennes et de nos citoyens. Pour ce faire, nous devons prendre leur pouls à ce sujet et c’est avec ce sondage que la MRC pourra dresser un portrait et proposer des solutions innovantes d’aménagement pour façonner durablement l’avenir des municipalités constituantes de notre MRC : Terrebonne et Mascouche. C’est pourquoi j’invite les gens à répondre en grand nombre à ce sondage sur les habitudes de déplacement! », déclare Guillaume Tremblay, préfet de la MRC Les Moulins et maire de Mascouche.

« L’une des recommandations du rapport du GIEC publié en avril dernier est de favoriser les transports actifs comme la marche et le vélo pour contribuer à la réduction des émissions de GES. C’est l’une des actions que visent à terme les solutions qui découleront de la démarche de la MRC pour améliorer nos milieux de vie et par le fait même, notre qualité de vie sur le territoire moulinois. Il est important que la population s’implique en répondant à ce sondage qui
en est la pierre angulaire », ajoute Mathieu Traversy, préfet suppléant de la MRC Les Moulins et maire de Terrebonne.

ÉTUDE DES ESPACES PUBLICS ET DES RÉSEAUX DE TRANSPORT ACTIF ET COLLECTIF
Les sondages sur les habitudes de mobilité et l’utilisation des espaces publics de la population s’inscrivent dans le cadre de l’étude des espaces publics et des réseaux de transport actif et collectif de la MRC Les Moulins. Les quatre saisons et le contexte de pandémie/épidémie nécessitant la distanciation sociale seront aussi considérés dans cette étude de la MRC, en collaboration avec les villes de Terrebonne et Mascouche, pour améliorer la qualité des milieux
de vie, en plus de lutter contre les changements climatiques en réduisant les émissions de gaz à
effet de serre avec des interventions en aménagement du territoire et en urbanisme. Concrètement, l’étude proposera des orientations d’aménagement durable à intégrer aux outils de planification de la MRC, par exemple : un diagnostic et des guides pratiques pour mettre en œuvre des mesures et des aménagements favorables aux transports actif et collectif, à l’intermodalité et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Aussi des mesures favorisant l’utilisation optimale des espaces publics en toute saison et en contexte de pandémie, contribuant à améliorer la qualité de vie des citoyens et leur santé physique et mentale. Des traverses pour piétons et cyclistes sécurisés, des aménagements améliorés autour des arrêts d’autobus plus accessibles à pied et à vélo et un réseau cyclable amélioré et plus sécuritaire pourraient être des exemples d’aménagements recommandés. Rappelons que ce projet est réalisé grâce au Programme d’aide financière pour la planification de milieux de vie durables du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. Ce programme répond aux objectifs du Plan pour une économie verte 2030.

À PROPOS DE LA MRC LES MOULINS
Regroupant les villes de Mascouche et de Terrebonne, la MRC Les Moulins a pour mission de planifier de façon harmonieuse l’aménagement du territoire, d’exercer ses compétences en matière environnementale, d’être le catalyseur de son développement social, économique et touristique, ainsi que d’assurer une coordination des dossiers à l’échelle moulinoise en lien avec ses mandats. La population de la MRC s’élève à 172 570 personnes sur un territoire de 266 km2
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PRIX HONORIFIQUE PIERRE-LE SUEUR 2022 LA VILLE HONORE SES CITOYENS D’EXCEPTION

Le 1er juillet dernier, la Ville de L’Assomption a procédé à la remise du Prix honorifique Pierre-Le Sueur dans le cadre d’un gala intégré à la programmation du Festival Cultura | Expo Rive-Nord. Cette soirée a aussi été l’occasion de remercier les bénévoles qui s’impliquent activement dans la communauté et de nommer un organisme « Coup de cœur » de l’année.

Le prix honorifique Pierre-Le Sueur est une distinction attribuée pour souligner le parcours d’une personne ou d’un groupe qui s’est démarqué par un accomplissement exceptionnel, par des réalisations hors du commun ou par un rayonnement unique dans un secteur spécifique. Il s’agit d’un modèle inspirant pour l’ensemble de la communauté. Le Prix, qui sera dorénavant remis annuellement, a été décerné cette année à monsieur Ariel Franco,  professeur au Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption, impliqué dans plusieurs projets à titre bénévole, qui a entre autres parrainé une famille de réfugiés syriens arrivée à L’Assomption en 2019.

M. Sébastien Nadeau, maire de la Ville de L’Assomption, a tenu à rendre hommage au  récipiendaire. « Des hommes d’exception comme Ariel, il s’en fait peu. L’Assomption est fière et heureuse de reconnaître l’apport de l’homme inspirant qu’il est pour la communauté. Oui, nous lui sommes infiniment reconnaissants pour tout son dévouement dans le parrainage de la famille Ishtai, mais c’est l’ensemble de ses actions qui est tout aussi remarquable. Il est un homme de cœur et de passion qui inspire de nombreux Assomptionnistes au quotidien. » 

Organisme coup de coeur

Le prix de l’organisme Coup de cœur a été remis à la Maison la Trace, un lieu d’accueil pour briser l’isolement fondé en 1996. « Il était important pour nous de mettre en lumière la grande contribution au bien-être de la communauté qu’a apporté la Maison la Trace depuis le début de la pandémie. Les bénévoles de la Trace ne comptent pas leur temps et ils sont toujours là pour aider ceux qui en ont besoin. Tout cela se fait dans la bonne humeur pour le mieux-être des gens de notre communauté. Nous voulons leur dire merci. Nous sommes fiers d’avoir un organisme comme celui-ci à L’Assomption » a mentionné le maire, Sébastien Nadeau. Les vidéos hommages aux récipiendaires sont disponibles sur le site Web de la Ville au https://www.ville.lassomption.qc.ca/prix-pierre-lesueur/ dans la section Lauréats

À Mascouche, on n’est pas des jambons!

Déploiement d’une campagne de civisme

Afin de favoriser le « mieux-vivre ensemble », la Ville de Mascouche déploie une campagne de communication visant à sensibiliser les citoyens aux enjeux liés au manque de civisme en lien avec la propreté dans la municipalité.

Sous le thème « À Mascouche, on n’est pas des jambons », la campagne audacieuse et déjantée illustre des gestes délinquants en leur attribuant le statut de « jambon ». En dénonçant de manière collective ces gestes inacceptables, la Ville veut amener ceux qui les posent à réfléchir à leurs actions. L’utilisation de personnages de « jambon », insouciants, mais sympathiques, contribue à tourner à la dérision ces comportements intolérables.

Les gestes ciblés par la campagne sont les plus problématiques et nuisent couramment à la propreté de la Ville :

  • Dépôts sauvages autour des conteneurs publics;
  • Dépôts sauvages autour des poubelles et dans les sentiers;
  • Crottes de chien non ramassées;
  • Graffitis sur les édifices publics.

« Avec cette campagne de communication, nous souhaitons sensibiliser les Mascouchois aux enjeux engendrés par le manque de civisme, mais aussi les informer sur les alternatives offertes et les bons comportements à adopter, et ce, en utilisant les personnages sympathiques des jambons  », mentionne le maire Guillaume Tremblay.

Une campagne multiplateforme

La campagne sera déployée de plusieurs façons afin d’être vue par le plus grand nombre de citoyens. On pense à de l’affichage, à un déploiement sur les réseaux sociaux, à des animations numériques et plus encore. Le déploiement sera progressif dans les prochaines semaines.

Faits saillants

  • Chaque année, la Ville dépense plus de 150 000$ pour amasser les déchets déposés sauvagement autour des conteneurs publics. Ces ramassages doivent être faits manuellement par des employés municipaux.
  • Les conteneurs publics sont vidangés plusieurs fois par semaine.
  • Ce sont 400 poubelles de parcs et de sentiers qui sont vidées chaque semaine.
  • Plus de 30 000$ sont dépensés pour nettoyer des graffitis chaque année.

APPEL À PROJETS POUR LES ARTISTES TERREBONNIENS

Fidèle à son engagement de mise en valeur et de promotion de la vie culturelle sur son territoire, la Municipalité invite les artistes de Terrebonne à soumettre dès maintenant leur candidature au Programme de soutien aux arts et à la culture ainsi qu’au Programme d’acquisition d’œuvres d’art.

« Terrebonne regorge de créateurs et de collectifs d’artistes qui œuvrent dans différents domaines artistiques et qui s’investissent avec audace dans le développement culturel de notre ville. Les artistes jouent un rôle essentiel au sein de la collectivité en participant à son enrichissement et à sa vitalité. Nos programmes visent à appuyer leurs projets, à promouvoir leur talent et à souligner leur importante contribution à la société. Nous avons à cœur de les soutenir dans leur démarche et de faire rayonner leur travail, à l’échelle locale aussi bien que régionale », souligne Mathieu Traversy, maire de Terrebonne.

En outre, la Ville octroie des bourses une fois par année dans le cadre de ces programmes de soutien aux artistes. Un jury indépendant sera chargé de sélectionner les boursiers.

Programme de soutien aux arts et à la culture

Les artistes et auteurs professionnels, les collectifs, les entreprises culturelles incorporées et les artistes en voie de professionnalisation sont admissibles à ce programme, et ce, quelle que soit leur discipline artistique. Le programme comprend de nombreux volets : soutien aux événements spéciaux, soutien à la création, soutien à la promotion et soutien aux résidences de création, entre autres. Les montants des bourses accordées peuvent aller jusqu’à 5 000 $ pour les artistes individuels et jusqu’à 10 000 $ pour les collectifs d’artistes.

Programme d’acquisition d’œuvres d’art

Les artistes professionnels ou émergents qui résident à Terrebonne peuvent proposer une ou plusieurs œuvres d’art en soumettant un dossier à ce programme. Si elles sont sélectionnées, leurs créations s’ajouteront à la collection municipale, dont les œuvres sont diffusées dans des édifices publics de la Ville. De plus, certaines œuvres pourront être intégrées à l’artothèque du réseau des bibliothèques de la Ville de Terrebonne, qui offrent la possibilité aux abonnés d’emprunter une œuvre d’art pour une période de trois mois. Les personnes qui désirent soumettre un dossier doivent le faire avant le 1er octobre 2022. Pour obtenir plus de renseignements sur les programmes de soutien aux artistes, visitez ville.terrebonne.qc.ca/appel-projets

Véronique Hivon et le CRÉDIL souhaitent la bienvenue aux personnes nouvellement arrivées à Joliette lors d’une remise de certificats

Cette année encore, la députée de Joliette, Mme Véronique Hivon, a tenu à souhaiter la bienvenue aux familles immigrantes nouvellement arrivées en terre lanaudoise lors d’une cérémonie à l’hôtel Château Joliette.

Après deux ans de pause dû au contexte sanitaire, cet événement annuel est un moment significatif pour ces familles au parcours bien souvent semé d’embûches. Pour la majorité d’entre elles, ces personnes ont quitté leur chez-soi il y a plusieurs années et ont dû faire preuve d’énormément de résilience et de patience avant d’arriver dans leur nouvelle terre d’accueil. Elles sont originaires de la Syrie, du Burundi, de la République centrafricaine, du Congo, du Bénin, du Cameroun, du Mali, de la République démocratique du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Mexique et de la Colombie.

Pour lancer les festivités, Mme Véronique Hivon a offert un vibrant message de bienvenue aux récipiendaires des certificats.

« Ce soir marque l’aboutissement pour vous de nombreuses démarches et sacrifices; vous êtes des exemples de résilience pour nous. Je souhaite du fond du cœur que Joliette, et plus largement le Québec, vous apporteront de grands moments de bonheur. Je souhaite aussi que vous puissiez aller au bout de vos espérances, de vos rêves et de vos aspirations. Tout est possible! », a déclaré la députée de Joliette.

Pour sa part, la présidente du CRÉDIL, Josée Leclair, a remercié les familles venues s’installer dans la région et affirmé que leur parcours et leurs expériences enrichiront notre communauté.

M. Gabriel Ste-Marie, député fédéral de Joliette, ainsi que M. Alain Bellemare, préfet de la MRC de Joliette, étaient également de la partie pour accueillir les personnes présentes.

Sur scène, chaque famille a reçu un certificat de bienvenue personnalisé de la part de Mme Hivon ainsi qu’une courtepointe fabriquée à la main par les Dames de cœur, un groupe de bénévoles qui porte bien son nom. Au total, ce sont 33 familles, incluant 123 personnes, qui ont été honorées.

Parmi les invités, nous trouvions également les représentants des diverses organisations partenaires qui participent de près ou de loin à l’intégration des nouveaux arrivants : le Carrefour Jeunesse-Emploi de D’Autray-Joliette, le Centre de services scolaires des Samares, le GMF-U du Nord de Lanaudière, l’équipe Bilan santé des réfugiés, Aînés sans frontières, Perspectives nouvelles et finalement, le Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI). L’organisation de la cérémonie a été appuyée par le Comité régional d’éducation pour le développement international de Lanaudière (CRÉDIL), un organisme mandaté par le MIFI pour accueillir les personnes immigrantes dans la région de Lanaudière et leur offrir les services auxquelles elles ont droit.

Annonce de la première formation professionnelle en meunerie artisanale du Québec

Le Conseil québécois du patrimoine vivant (CQPV) est fier d’annoncer la première formation professionnelle en meunerie artisanale du Québec. Après plus de 200 ans de transmission de maître à apprenti, le métier d’artisan meunier est menacé d’extinction au Québec. Faute de relève et de formation, il y a urgence d’organiser la pérennité de ce savoir-faire traditionnel. « L’annonce du départ à la retraite de plusieurs artisans a provoqué le besoin pressant d’une formation », affirme Christine Bricault, responsable de la formation au CQPV.

Un patrimoine industriel bien vivant
Des presque 250 moulins à eau et à vent qui ponctuaient jadis le paysage québécois, 10 moulins à farine traditionnels accueillent toujours la pratique de meunerie artisanale aujourd’hui et ce, dans 6 régions du Québec. « Ces meuniers contribuent directement à dynamiser l’économie de leurs localités rurales ! », se réjouit la consultante en patrimoine culturel et spécialiste de la meunerie artisanale, Mardjan Amin. « Loin d’un patrimoine purement romantique, intouchable, voire en dehors du monde », ajoute-t-elle, « Qui entre dans un moulin entre dans un véritable patrimoine industriel vivant, en action depuis la Nouvelle-France ».

Le passé à la rescousse du présent
En comparaison avec la production industrielle de farine, les moulins activés par l’énergie renouvelable de l’eau et du vent sont des exemples parfaits de développement durable. En plus d’être des chefs d’œuvre d’ingénierie écologique, leur production artisanale s’inscrit dans une logique d’économie de proximité. Alors que le climat commande d’agir vers plus d’autonomie alimentaire et que la décroissance démographique en milieu rural pose un défi de taille, la
meunerie artisanale est une réponse éventuelle du passé au présent.

Un potentiel insoupçonné
Entre la production de céréales et leur consommation locale, la transformation artisanale peut contribuer au développement de circuits courts dans les régions du Québec, en plus d’inviter au tourisme gourmand. De quoi potentiellement développer de nouvelles chaînes de valeur dans ces milieux. D’ailleurs, il est à savoir qu’une somme d’autres moulins jalonne le territoire, parmi lesquels des infrastructures démontrant un potentiel de réhabilitation certain.

La formation professionnelle en meunerie artisanale du CQPV sera offerte à l’hiver 2023. Tous les détails seront dévoilés bientôt sur la page Facebook du CQPV Conseil québécois du patrimoine vivant – Accueil | Facebook Cette formation est offerte grâce au soutien financier du ministère de la Culture et des Communications et de la Commission des partenaires du marché du travail. Son annonce survient suite à la désignation légale, le 24 juin dernier, de la pratique de meunerie artisanale comme élément du patrimoine immatériel du Québec par la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy.