Fermeture dans l’axe de l’autoroute 640 à Terrebonne

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable désire vous informer qu’une portion de la route 337 (chemin Gascon) en direction nord sera fermée à Terrebonne dans les nuits du 20 au 21 et du 21 au 22 février, afin d’enlever le coffrage présent sous la structure de l’autoroute 640.

Gestion de la circulation

De 21 h à 5 h

  • Fermeture complète de la route 337 (chemin Gascon) en direction nord et fermeture de la voie de gauche de la route 337 (chemin Gascon en direction sud);
  • Les usagers circulant sur la route 337 (chemin Gascon) en direction nord sont invités à prendre le détour via la voie de desserte de l’autoroute 640 en direction est, le chemin des Anglais et la voie de desserte de l’autoroute 640 en direction ouest pour reprendre la route 337.

En cas de contraintes opérationnelles ou de conditions météorologiques défavorables, ces travaux pourraient être reportés. Pour toute question ou tout commentaire, communiquez avec nous à l’adresse transports.gouv.qc.ca/nous-joindre, ou en composant le 511.

Le Ministère remercie les usagers de la route pour leur collaboration. Pour la sécurité des usagers de la route et celle des travailleurs, le respect de la signalisation en place est essentiel.

Le Centre d’art Diane-Dufresne présente Transitions de Normand Moffat du 5 mars au 16 avril 2023

Le Centre d’art Diane-Dufresne présente du 5 mars au 16 avril 2023, Transitions, une exposition rétrospective sur le parcours du peintre et sculpteur Normand Moffat.

« Nous sommes fiers de la venue de cet artiste de premier plan; une figure incontournable de la sculpture contemporaine au Québec dont les œuvres uniques sont empreintes d’une profonde réflexion sur la condition humaine », souligne Martine Gendron, présidente de la Commission de la culture, du tourisme et du redéploiement du centre-ville.

Placer l’humain au cœur de sa création

Tant en peinture qu’en sculpture, les œuvres de Normand Moffat s’articulent autour de trois axes principaux : la représentation du corps humain dans un espace donné, l’intégration de l’alphabet symbolisant la connaissance et l’architecture comme lieu évocateur d’une narrativité. Usant de divers procédés techniques qui superposent la couleur et la matière, l’artiste crée des textures picturales qui donnent à ses œuvres une patine qui évoque le passage du temps. La diversité des matériaux utilisés, tels que : la toile, l’acrylique, le papier, le contreplaqué, le bronze, la feuille d’argent et d’or magnifie le corpus d’œuvres de Normand Moffat et lui donne une pérennité avec des référents archétypaux empreints d’une forte charge émotive. Cette rétrospective sera l’occasion pour le visiteur d’amorcer un dialogue introspectif qui l’amènera à réfléchir sur son existence, à prendre conscience du monde qui l’entoure.

Des rencontres avec l’artiste et des activités complémentaires seront proposées. Tous les détails au : espaceculturel.repentigny.ca

 

À propos du Centre d’art Diane-Dufresne

Avec son architecture contemporaine et sa programmation audacieuse, le Centre d’art Diane-Dufresne est un centre de diffusion en arts visuels et en métiers d’art unique dans la région de Lanaudière. Il propose, aux visiteurs et aux excursionnistes, de découvrir les expositions en cours, à travers des ateliers d’interprétation et des rencontres d’artistes offrant une incursion au cœur même du processus artistique.

 

Horaire : 

Mardi au vendredi : 13 h à 17 h

Samedi et dimanche : 10 h à 17 h

Tarif : 

Gratuit pour les résidents de Repentigny

9,50 $ pour les non-résidents

Gratuit pour les moins de 18 ans, et les membres du CADD

Coordonnées :

Centre d’art Diane-Dufresne

11, allée de la Création, Repentigny (Québec) J6A 0C2

450 470-3010

espaceculturel.repentigny.ca/fr/centre-art-diane-dufresne

espaceculturel.repentigny.ca

« En mars, agissons ensemble pour soutenir les Québécois épileptiques »

Mars est le Mois de la sensibilisation à l’épilepsie et l’Association Québécoise de l’Épilepsie appelle la population à se mobiliser pour mieux comprendre et soutenir les personnes atteintes par cette condition.

Comment ?  En devenant membre à l’aide du formulaire disponible sur le site web de l’AQE (associationquebecoiseepilepsie.com) ou en appelant le (514) 875-5595.

L’adhésion est gratuite car chaque membre bien informé, là pour « Aider à aider », devient un maillon important dans la lutte aux préjugés contre l’épilepsie.

L’AQE est un OSBL qui œuvre depuis plus de 60 ans pour le mieux-être des personnes vivant avec l’épilepsie au Québec.

Plus de places en camps de jour pour encourager la francisation des familles immigrantes

– La Ville de Repentigny est heureuse d’annoncer qu’elle offrira – en collaboration avec le Centre de services scolaire des Affluents (CSSDA) – 20 places à des enfants de familles immigrantes pour participer à des activités de francisation dans le cadre de ses camps de jour réguliers Toutenjeux cet été.

Sélectionnés par le CSSDA, ces enfants âgés de 5 à 13 ans bénéficieront de cours de français pendant un mois, trois fois par semaine afin de développer leurs compétences langagières, ce qui favorisera notamment leur intégration dans leur milieu ainsi qu’à l’école en septembre.

Antérieurement offert par l’organisme SAFIMA, ce volet francisation a été intégré aux camps de jours de la Ville en 2019 dans le cadre d’un projet pilote mené de concert avec le CSSDA, offrant initialement 10 places à un groupe de jeunes immigrants[1]. Étant donné le succès de ce projet, celui-ci a par la suite été reconduit en 2021 et en 2022. Pour 2023, afin de répondre aux besoins accrus et à la demande croissante, la CSSDA a augmenté le nombre de places disponibles à
20 afin de bonifier l’offre de francisation en saison estivale pour ces jeunes.

« La bonification du volet francisation dans nos camps de jours reflète notre volonté d’aider ces jeunes immigrants à vivre une intégration réussie dans leur nouveau milieu, notamment grâce à l’apprentissage du français. La bienveillance est au cœur de cette initiative qui favorise les échanges avec la communauté, ainsi que l’accueil et l’intégration des personnes de toutes les cultures sur notre territoire », souligne Martine Gendron, présidente de la Commission intergénérationnelle familles, aînés et relations avec le milieu communautaire et conseillère municipale.

[1] La Ville de Repentigny prône des valeurs d’inclusion et d’égalité des genres, mais utilise dans ce communiqué de presse, le masculin uniquement pour faciliter la lecture.

Fluidité de la circulation : Mascouche se dote d’un nouveau système pour gérer ses feux de circulation

La Ville de Mascouche s’est récemment dotée d’un système innovant de contrôle central pour ses feux de circulation qui vise à améliorer la fluidité de la circulation sur son territoire.

Le système usera d’une technologie qui permet de gérer, à distance et de manière globale, les feux de circulation plutôt que de le faire à la pièce comme c’est le cas actuellement. Le système permettra d’améliorer les plans de phasage des feux, réduisant ainsi le temps d’attente aux intersections, et la coordination des feux. De plus, il rendra chaque intersection plus performante, offrant une gestion de la circulation plus agile et améliorant la fluidité.

« L’acquisition de ce nouveau système est une action concrète que nous posons pour améliorer la fluidité de la circulation à Mascouche. Un pas à la fois, nous souhaitons réduire la congestion routière, tout en offrant des rues sécuritaires pour les déplacements de tous les usagers. Il s’agit d’ailleurs d’un objectif inscrit à notre Plan stratégique de développement durable » spécifie le maire Guillaume Tremblay.

Déplacements prioritaires des véhicules du Service de la prévention des incendies

L’implantation du système permettra l’ajout d’un système de préemption pour les véhicules du Service de la prévention des incendies. L’activation du système, lors de déplacements d’urgence, libérera de façon sécuritaire les intersections sur le chemin des véhicules d’urgences, ce qui améliorera le délai d’intervention.

Sécurité des piétons

En plus des avantages cités, notons que la nouvelle acquisition permettra d’ajouter des afficheurs dynamiques à chaque intersection en vue d’interdire momentanément le virage à droite aux feux lorsqu’un piéton appuiera sur le bouton poussoir. Il s’agit là d’une véritable avancée en matière de sécurité.

Le nouveau module de gestion des feux représente un investissement initial d’un million de dollars en coût d’acquisition et d’environ 200 000 $ par année en coûts d’exploitation. Le tout sera en fonction au courant de l’été 2023.

Projet de loi sur la main-d’œuvre indépendante – Il en faudra plus pour arrêter l’hémorragie

Alors que le gouvernement se donne les moyens pour encadrer le recours à la main-d’œuvre indépendante (MOI) dans le réseau de la santé et des services sociaux, l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) s’inquiète de l’ampleur toujours plus grande de ce phénomène.

« La solution durable pour mettre fin au recours aux agences de placement est d’investir pour améliorer les conditions de travail du personnel, qui tient à bout de bras les services publics. En ce moment, ces agences utilisent de l’argent consacré à la population pour augmenter leur marge de profit. Le gouvernement doit mettre fin à cette exploitation éhontée de l’argent public le plus rapidement possible », indique d’entrée de jeu Steve Garceau, Représentant National de l’APTS pour la région de Lanaudière.

En six ans, les sommes investies à la grandeur du Québec pour embaucher de la MOI dans la catégorie du personnel professionnel et technique (catégorie 4) ont été décuplées. Pour Le CISSS de Lanaudière, le coût total est passé de 13 117$ en 2015-2016 à 711 000$ en 2021-2022.

Dans ce contexte, l’APTS apprécie le fait que le gouvernement légifère pour limiter le recours aux agences de placement mais s’inquiète du contenu des règlements qui accompagneront le projet de loi no 10, Loi limitant le recours aux services d’une agence de placement de personnel et à de la main-d’œuvre indépendante dans le secteur de la santé et des services sociaux (PL 10). « Nous saluons les intentions du ministre Dubé de mieux encadrer et de limiter le recours aux agences de placement. Mais pour qu’elles se concrétisent, il faudra que ce projet de loi s’accompagne de mesures d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre dans le secteur public. C’est la seule façon de convaincre le personnel qui a quitté le réseau public d’y revenir à long terme », prévient monsieur Garceau.

Pour certains établissements, le recours à la MOI a pris une telle ampleur qu’il provoque des déficits structurels de plus en plus grands. « La population en paye déjà le prix puisque le gouvernement doit augmenter la part du financement sans être en mesure d’offrir de meilleurs soins et services », déplore monsieur Garceau.

De plus, l’aspect temporaire et aléatoire du travail en agence représente un défi majeur pour maintenir la qualité de soins et services. « Pour les éducatrices, les travailleuses sociales et les agentes de relations humaines par exemple, la nature même du travail nécessite de créer des liens de confiance basés sur des relations stables et durables. Les établissements font pourtant très souvent appel aux agences pour combler ces postes », s’étonne monsieur Garceau.

L’APTS fera prochainement part de ses recommandations et de ses attentes sur le PL10 ainsi que sur les règlements qui en découleront.

 

À propos de l’APTS

L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) regroupe et représente quelque 65 000 membres qui jouent un rôle indispensable au bon fonctionnement des établissements du réseau, dont 3300 dans la région de Lanaudière. Nos gens offrent une multitude de services en matière de diagnostic, de réadaptation, de nutrition, d’intervention psychosociale et de soutien clinique et de prévention, autant de services qui s’adressent à l’ensemble de la population.

Démantèlement d’un réseau de production de GHB – huit arrestations

Les policiers de l’escouade régionale mixte (ERM) Rive-Nord, en collaboration avec le Service de police de la Ville de Mascouche, le Service de police de la Ville de Terrebonne, la Régie intermunicipale de police Roussillon et le Service de police de l’agglomération de Longueuil, ont mené aujourd’hui la phase finale d’une enquête relative à de la production de GHB, dans les secteurs de Terrebonne, Prévost, Saint-Philippe et de Delson.

Les policiers ont procédé à l’arrestation de Sébastien Turcotte 43 ans, Éric Matte 42 ans et Jean-Philippe Robitaille 44 ans, en lien avec de la production de GHB. Ces derniers ont comparu aujourd’hui, ou comparaitront en soirée, par visioconférence au palais de justice de Saint-Jérôme pour répondre à des accusations de production de GHB, participation à une organisation criminelle, trafic de stupéfiants, possession en vue de trafic, complot, recel et recyclage de produits de la criminalité, selon les cas. De plus, Michel Dionne 63 ans et Richard Boisvert 52 ans ont été accusés d’avoir possédé et vendu des produits aux fins de production et trafic de stupéfiants, notamment. Tous ces suspects sont demeurés détenus.

Trois femmes de 33, 40 et 45 ans ont également été arrêtées. Elles ont été libérées et pourraient faire face à des accusations à une date ultérieure.

L’opération qui découle d’une enquête amorcée en mars 2022 et a mobilisé plus de 30 policiers de différentes unités d’enquête de la Sûreté du Québec et de ses partenaires

Les perquisitions effectuées en cours d’enquête ont permis la saisie de :

  • 340 000 $ en argent;
  • 77 litres de GHB;
  • 1389 litres de GBL;
  • 20 poches de soude caustique;
  • Une installation extérieure de 5 brûleurs et 5 cuves pour la production du GHB;
  • Une arme à feu prohibée de calibre 25;
  • Plusieurs documents datés de 2014 à 2022 pour l’achat de plus de 36 000 litres de GBL et de soude caustique, précurseur servant à la production de GHB.

Les ERM sont des partenariats entre services de police qui ont comme objectif une mise en commun des ressources pour mieux lutter contre le crime organisé, et ce, dans toutes les régions du Québec.

Toute personne qui détiendrait des informations en lien avec des activités liées au trafic de stupéfiants peut contactez la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

La stratégie CENTAURE a pour mandat d’assurer une pression constante sur le crime organisé et ainsi, lutter activement contre la violence armée au Québec. CENTAURE permet à tous les corps policiers partenaires de maximiser leurs efforts au niveau national, régional et local ciblant à la fois l’approvisionnement, l’importation, la distribution et la possession illégale d’armes à feu.

Toute information en lien avec la possession, le trafic ou l’utilisation d’armes à feu peut être communiquée à la ligne d’information CENTAURE au 1-833-888-ARME (2763).

Démantèlement d’un réseau de production de GHB

Les policiers de l’escouade régionale mixte (ERM) Rive-Nord, en collaboration avec le Service de police de la Ville de Mascouche, le Service de police de la Ville de Terrebonne, la Régie intermunicipale de police Roussillon et le Service de police de l’agglomération de Longueuil, mènent actuellement une opération relativement à de la production de GHB, dans les secteurs de Terrebonne, Prévost, Saint-Philippe et de Delson.

Plusieurs arrestations sont visées par cette opération. Celle-ci découle d’une enquête amorcée en mars 2022 et mobilise plus de 30 policiers de différentes unités d’enquête.

L’opération a pour but de mettre fin aux activités criminelles d’un groupe s’adonnant à la production de GHB à haut volume, en procédant à l’arrestation de huit personnes.

Les ERM sont des partenariats entre services de police qui ont comme objectif une mise en commun des ressources pour mieux lutter contre le crime organisé, et ce, dans toutes les régions du Québec.

Toute personne qui détiendrait des informations en lien avec des activités liées au trafic de stupéfiants peut contacter la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264

Pour sa part, la stratégie CENTAURE a pour mandat d’assurer une pression constante sur le crime organisé et ainsi, lutter activement contre le trafic d’armes à feu illégales au Québec. CENTAURE permet à la Sûreté du Québec ainsi qu’à tous les corps policiers partenaires de maximiser leurs efforts au niveau national, régional et local ciblant à la fois l’approvisionnement, l’importation, la distribution et la possession illégale d’armes à feu.

Ville de Joliette : Roxanne Miville-Dechêne à la Direction du Capital humain

Le conseil municipal de la Ville de Joliette est heureux d’annoncer la nomination de Mme Roxanne Miville-Dechêne au poste de directrice du Capital humain. Cette dernière est entrée en fonction le 13 février dernier.

Détentrice d’un baccalauréat en communication ressources humaines de l’Université du Québec à Montréal, Mme Miville-Dechêne est en voie de terminer une maîtrise en administration. Elle occupait jusqu’à tout récemment le poste de directrice des ressources humaines à la Coopérative de Solidarité Aide Chez Soi des Basses-Laurentides.

« Pour le conseil municipal, il ne fait aucun doute que l’expertise, les compétences et les qualités interpersonnelles de Mme Miville-Dechêne lui permettront de relever les défis liés à ses fonctions. Au nom du conseil municipal, je lui souhaite la bienvenue dans l’équipe et lui assure mon soutien », mentionne le maire, Pierre-Luc Bellerose.

Terrebonne et Mascouche disent haut et fort : « non merci aux objets à usage unique »

Terrebonne et Mascouche lancent une grande campagne publique de sensibilisation autour du thème Non merci aux objets à usage unique. Celle-ci vise à informer et à conscientiser la population quant aux objectifs de réduction à la source sur lesquels s’appuie le nouveau cadre réglementaire entourant la distribution de ce type d’objets sur le territoire moulinois.

« En fait, notre message à nos concitoyennes et concitoyens, c’est qu’à Terrebonne et à Mascouche, nous disons collectivement « non merci aux objets à usage unique », des objets qui, rappelons-le, ne sont utilisés que quelques minutes et prennent ensuite des centaines d’années à se décomposer. Avec ce non clair et limpide, ce qui est souhaité, c’est d’éviter carrément la création de certains déchets en s’attaquant à l’origine du problème. C’est aussi avec cet objectif de réduction à la source en tête que nous invitons tout un chacun, mon homologue mascouchois et moi inclus, à repenser leurs propres habitudes de consommation », souligne Mathieu Traversy, maire de Terrebonne.

Guillaume Tremblay, maire de Mascouche, poursuit : « On devrait toujours se demander si on a vraiment besoin d’un produit avant de l’utiliser ou de l’acheter. Les médias rapportaient récemment que les ménages et entreprises du Québec avaient envoyé près de 5,8 millions de tonnes de déchets à l’élimination en 2021. Juste pour les ordures ménagères dans la MRC Les Moulins, on parlait en 2020 d’une moyenne de 315 kg de matières résiduelles enfouies par habitant. Pensez-y, c’est l’équivalent du poids de plus de 100 boules de bowling par personne! Nous devons agir dès maintenant! ».

Des solutions de remplacement existent

La campagne de communication Non merci aux objets à usage unique s’appuie sur de telles statistiques afin de démontrer clairement pourquoi il est important d’agir sans tarder sur la quantité de déchets que nous générons. À travers leurs outils de communication, les deux municipalités ont aussi pour objectif de promouvoir les solutions de remplacement faciles et accessibles aux objets à usage unique. Ainsi, mieux informés, les citoyens seront mieux outillés pour prendre de meilleures décisions au quotidien.

À propos du règlement adopté à l’automne 2022

À la suite d’échanges sur le terrain avec les commerçants concernés, le règlement stipule qu’à partir du 1er mars 2023 :

· la distribution de certains objets à usage unique en plastique, comme les pailles, les ustensiles et les sacs d’emballage et d’emplettes, sera interdite;

· seule la vaisselle réutilisable sera autorisée dans les salles à manger des restaurants;

· des sacs d’emballage réutilisables devront être disponibles dans la section des fruits et légumes des épiceries;

· les sacs d’emballage en plastique recyclable pourront être fournis uniquement aux caisses ainsi que dans les rayons de la boucherie et de la poissonnerie;

· les récipients réutilisables des clients devront être acceptés pour rapporter leurs restes de repas ou pour les produits vendus en vrac.

Une période de transition jusqu’au 1er septembre est accordée aux commerçants moulinois afin de permettre une adaptation de leurs pratiques et l’écoulement de leurs inventaires.

Tous les détails sur le règlement, notamment la liste détaillée des objets concernés et les exceptions prévues, sont disponibles au non-merci.ca.

Le changement, ça commence maintenant!

Un soutien fort utile de la part de RECYC-QUÉBEC

En vue d’optimiser la mise en application de leur règlement respectif, Terrebonne et Mascouche bénéficient d’un financement dans le cadre de l’Appel de propositions visant la réduction de l’utilisation de produits à usage unique de RECYC-QUÉBEC.

Du côté de la Ville de Terrebonne, la subvention obtenue pour l’année 2023 est de 100 900 $. La Ville de Mascouche a quant à elle reçu une subvention de 80 500 $ pour 2023. Grâce à ces subventions, l’accompagnement des commerçants moulinois sur le terrain se verra bonifié et la vaste campagne de communication et de sensibilisation pourra être enrichie.

Quelle sera la suite sur le plan de la réglementation?

Tel qu’elles l’avaient précisé dès le début de leur démarche, Terrebonne et Mascouche souhaitent par ailleurs aller plus loin que la simple interdiction de distribution pour certains objets. Ainsi, le cadre réglementaire visant la réduction à la source sera cette année bonifié par un deuxième règlement. Celui-ci s’appuiera sur le principe des écocontributions. Les écocontributions sont des frais peu élevés que l’on ajoute au prix de vente d’un objet à usage unique dont la distribution n’est pas interdite, mais pour lequel il existe des solutions plus écologiques.

Avant d’adopter ce deuxième règlement, les deux municipalités entameront cet hiver des échanges avec les commerçants afin de bien cerner leurs réalités et de proposer des stratégies de mise en œuvre réalistes et mobilisatrices.