20^e colloque du Réseau – Portrait sur la légalisation du cannabis et la décriminalisation des drogues illicites

Joliette, 11 décembre 2024 – En novembre, Le Réseau a tenu son 20ᵉ colloque au Club de golf Montcalm, réunissant une centaine de participants du nord de Lanaudière pour discuter des effets de la légalisation du cannabis au Québec et de la décriminalisation des drogues illicites. M. Robert Peterson de la direction de santé publique de Lanaudière a présenté des données encourageantes, notamment une baisse de 5 % de la consommation chez les jeunes de 15 à 20 ans depuis 2018. Et bien que le nombre de consommateurs ait augmenté de 5,4 % entre 2018 et 2022, il a reculé de 2 % en 2023.

Le Réseau : un acteur de premier plan dans le nord de Lanaudière

Engagé dans la prévention, la réinsertion sociale et la prévention de la rechute, Le Réseau adopte une approche de réduction des méfaits pour atténuer les impacts négatifs liés à la consommation de substances psychoactives, tant pour les personnes utilisatrices que pour leur entourage. Grâce au Fonds de prévention et de recherche en matière de cannabis (FPRMC), financé par les profits de la SQDC, de nouveaux services ont vu le jour, et les interventions existantes se sont intensifiées. De plus, l’augmentation des rencontres individuelles révèle que les usagers se sentent désormais plus à l’aise d’aborder leur consommation et d’accepter de l’aide.

Évolution des politiques sur les drogues au Québec

1. Serge Brochu, professeur émérite à l’école de criminologie de l’Université de Montréal et chercheur à l’institut universitaire sur les dépendances, a présenté l’évolution des politiques et les limites de la prohibition et de la répression de l’usage de substances psychoactives; notamment son inefficacité générale, malgré des coûts élevés, l’absence de contrôle quant à la qualité et la puissance des substances, ainsi que la contamination de celles-ci, résultant en de milliers de décès évitables.

« Quelle que soit la politique adoptée, elle doit s’inscrire dans une approche de santé publique, de respect des droits humains et de justice sociale. Il est primordial de donner la parole aux usagers, d’éliminer la stigmatisation entourant l’usage des substances et de construire des ponts entre les usagers et les services. », souligne-t-il.

La stigmatisation, un enjeu de taille

L’événement s’est terminé par une table ronde permettant aux organismes du nord de Lanaudière de partager les réalités et les enjeux dans leurs milieux (santé, éducation, communautaire, etc.). L’un des principaux constats qui ont été soulevés est qu’il reste encore beaucoup de stigmatisation envers l’usage de substances. Cela crée un frein à la demande d’aide en raison de la crainte du jugement et de la honte ressentie.

Un compte de taxes toujours aussi compétitif :  Repentigny limite à 3,3 % la hausse moyenne pour les propriétaires d’habitations unifamiliales

En d’autres termes, près de 50 % des propriétaires d’habitations unifamiliales verront leur compte de taxes soit diminuer, soit augmenter de manière limitée. Concrètement, 19 % d’entre eux bénéficieront d’une baisse, alors que 30 % auront une hausse maximale limitée à 110 $. Précisons d’autre part que pour
50 % des commerces, cette hausse sera limitée à 500 $. Pour ceux qui connaîtront une hausse plus prononcée de leur compte de taxes, celle-ci s’explique par une plus grande variation de la valeur foncière de leur propriété ou de leur commerce, qui découle soit de l’ébullition du marché dans leur secteur, soit de travaux de rénovation réalisés sur celle-ci.

« À Repentigny, nous misons sur une gestion en phase avec les besoins de notre population. Cette année encore, mission accomplie : nous offrons un compte de taxes juste et équilibré, avec un impact minimal pour nos citoyennes et citoyens. Et malgré la hausse du coût de la vie, que ce soit pour les biens ou les services, la qualité des services offerts reste au cœur de nos priorités », souligne le maire Nicolas Dufour.

La Ville fait aussi face à une double pression financière : d’une part, la hausse des coûts pour ses dépenses et d’autre part, le déficit croissant des services en matière de transport collectif. Malgré ce contexte, elle doit verser une quote-part obligatoire à l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) pour combler le manque à gagner des sociétés de transport : « Cette situation est d’autant plus injuste pour nos contribuables que les services de transport en commun restent encore largement déficients chez nous. C’est pourquoi Repentigny continuera d’interpeller les gouvernements du Québec et d’Ottawa afin de réclamer une révision équitable de cette contribution, qui tient compte des réalités actuelles de notre communauté », poursuit le maire.

Immeubles industriels : pour l’équité fiscale

Pour leur part, les taxes pour les immeubles industriels augmenteront en moyenne de 18,5 %, apportant des revenus supplémentaires à la municipalité. Cette hausse vise à limiter l’impact sur les taxes des secteurs résidentiel et commercial, afin que les propriétaires contribuent de manière équitable au budget municipal, surtout avec l’arrivée d’un nouveau rôle d’évaluation foncière.

« Cet ajustement vise à mieux équilibrer les taxes entre les différents types d’immeubles. Bien qu’un rattrapage ait eu lieu ces deux dernières années pour les immeubles industriels, la hausse prévue en 2025 sera plus modérée et progressive. De plus, rappelons que les industries ont l’avantage de pouvoir déduire leurs taxes dans les dépenses admissibles de leur entreprise », explique M. Dufour.

Les grands chantiers 2025

L’administration Dufour a de nouveau réussi à limiter la hausse du compte de taxes, tout en priorisant les projets porteurs qui améliorent la qualité de vie et en veillant à la santé de ses finances publiques. Parmi ceux-ci figurent les travaux de planification et d’exécution liés à la requalification du parc industriel longeant l’autoroute 40 – projet qui aura éventuellement des retombées économiques majeures – de même que l’implantation d’une antenne universitaire de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) aux Galeries Rive Nord. Mentionnons par ailleurs la tenue de la 4^e édition du Forum sur le vivre ensemble, un événement favorisant le dialogue et valorisant la richesse ainsi que la diversité de la communauté repentignoise.

La Ville tient à rappeler que nonobstant la rigueur et les nombreux défis de l’exercice budgétaire, les événements municipaux demeureront accessibles et gratuits à la population. « Ce budget reflète notre volonté d’assurer le bien-être de la collectivité et d’offrir à toutes les personnes qui ont choisi d’habiter Repentigny une ville qui évolue de façon harmonieuse, inclusive et solidaire, où il fait bon vivre », conclut M. Dufour.

Pour en savoir davantage sur le budget, consultez le repentigny.ca/budget.

Nouvelle version du Programme d’accès aérien aux régions (PAAR) – Des avancées pour un transport aérien plus accessible en région

Québec, le 10 décembre 2024 – La Fédération québécoise des municipalités (FQM) accueille avec satisfaction l’annonce de la nouvelle version du Programme d’accès aérien aux régions (PAAR) présentée par la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, M^me Geneviève Guilbault. Cette mouture revampée représente un pas dans la bonne direction pour améliorer la mobilité des citoyens des régions et renforcer l’attractivité économique et touristique de ces mêmes régions.

En rendant les déplacements aériens plus abordables et accessibles, notamment grâce à des rabais pouvant atteindre 85 % des prix des billets d’avion, des réservations directes via les transporteurs, ainsi que, et surtout, l’inclusion des vols à l’intérieur d’une région ou entre les régions, le nouveau PAAR répond aux besoins maintes fois exprimés par nos membres. La FQM souligne également l’élargissement des avantages aux organismes à but non lucratif, une mesure qui contribuera à soutenir les missions essentielles de nombreux partenaires régionaux.

« L’amélioration du transport aérien est une priorité pour les régions, où la mobilité est un enjeu clé pour le développement économique et touristique. Cette nouvelle version du Programme vient encourager le dynamisme de nos régions », a déclaré Jacques Demers, président de la FQM.

« Cette annonce vient corriger plusieurs lacunes de l’ancien Programme, notamment à l’égard de l’accès aux tarifs réduits pour les vols à l’intérieur d’une région ou entre les régions, sans avoir à passer par Montréal ou Québec », a ajouté Bruno Paradis, membre du conseil d’administration, maire de Price et préfet de la MRC de La Mitis.

Par ailleurs, la FQM réitère également sa volonté de collaborer avec le gouvernement du Québec pour assurer la mise en œuvre efficace de ce Programme et continuer à travailler sur d’autres solutions qui renforcent la mobilité régionale. La pérennité de ces initiatives et l’atteinte des objectifs dépendent d’une collaboration entre les municipalités, les élus·es provinciaux et les transporteurs aériens.

À propos de la FQM

Depuis sa fondation en 1944, la Fédération québécoise des municipalités (FQM) fait entendre la voix des régions du Québec. Convaincue que la force du nombre peut faire la différence, la FQM réunit plus de 1 030 membres répartis sur l’ensemble du territoire québécois. Elle leur accorde une priorité absolue et défend avec détermination leurs intérêts politiques et économiques. Elle favorise l’autonomie municipale, travaille activement à accroître la vitalité des régions et offre un large éventail de services aux municipalités et MRC. Le dynamisme, la créativité, ainsi que l’esprit de concertation et d’innovation qui animent les élus·es municipaux inspirent ses réflexions et façonnent ses actions au quotidien.

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TERREBONNE, VILLE SPORTIVE – Premier bilan positif de son plan d’action du sport, de l’activité physique et du plein air

TERREBONNE, VILLE SPORTIVE

Premier bilan positif de son plan d’action du sport, de l’activité physique et du plein air

TERREBONNE, LE 9 DÉCEMBRE 2024 – C’est en présence de plusieurs organismes sportifs que la Ville de Terrebonne dresse un bilan positif de la première année de son Plan d’action du sport, de l’activité physique et du plein air 2024, 2025, 2026 tout en le soulignant officiellement.

« Nos orientations sportives sont claires : stimuler la pratique du sport, de l’activité physique et du plein air, consolider les environnements de pratique et assurer la diversité de l’offre de concert avec les acteurs du milieu. Je pense que 2024 a donné le ton aux prochaines années qui auront, elles aussi, d’autres belles et grandes réalisations », de déclarer Mathieu Traversy, maire de Terrebonne.

Seulement cette année, Terrebonne a bonifié de 40 000 $ l’enveloppe annuelle de soutien aux opérations. C’est donc 160 000$ qui sont offerts à 28 organismes qui déploient des activités récréatives et sportives auprès des jeunes. De plus, Terrebonne offre annuellement plusieurs subventions à différents athlètes, ce qui totalise 30 000 $ en aide financière directe. Ajoutons à cela d’autres programmes de soutien comme l’enveloppe annuelle de 50 000$ accessible aux organismes sportifs, des milliers d’heures en réservation de plateaux, des prêts d’équipements, du soutien en promotion et du soutien professionnel.

En route vers une candidature à la Finale des Jeux du Québec

Forte de ses assises et de la cohésion de son milieu sportif, Terrebonne garde le cap et est plus que jamais déterminée à déposer sa candidature au processus de sélection pour l’obtention de la Finale des Jeux du Québec pour l’été 2029.

« Terrebonne a tout ce qu’il faut pour accueillir cet événement notoire. Déjà, nous déployons les ressources nécessaires aux premiers jalons du dépôt de la candidature. On vous confirme qu’on poursuit nos efforts et que nos organismes sportifs seront aux nombres des grands partenaires de cette aventure », a précisé la maire.

Rappelons que Terrebonne compte 46 organismes sportifs sur son territoire.

En cette Journée internationale des droits humains, Ensemble pour la reconnaissance du droit à l’alimentation au Québec.

En ce 10 décembre, la Journée internationale des droits humains nous invite à réfléchir sur l’importance de garantir à toutes et tous des conditions de vie dignes et justes. Alors que notre monde est confronté à des crises profondes — économiques, sociales et environnementales —, il devient impératif de considérer les droits humains comme un ensemble indissociable et interdépendant.

L’enjeu actuel de l’insécurité alimentaire croissante nous amène à nous pencher sur un droit plus spécifique, le droit à l’alimentation.

Ce droit, bien qu’essentiel, ne peut être pleinement garanti sans la reconnaissance et la protection d’autres droits fondamentaux. L’accès à une nourriture suffisante et saine repose sur un logement stable pour préparer et conserver les aliments, sur un revenu décent pour en assurer l’achat, sur un environnement sain pour maintenir la production agricole, et sur des soins de santé accessibles pour en préserver les bienfaits. Ces droits se soutiennent mutuellement : lorsque l’un vacille, tous sont fragilisés.

En cette journée de réflexion et de mobilisation, nous devons regarder notre société en face et admettre que ces droits, pourtant reconnus universellement, ne sont pas une réalité pour une grande partie de la population. Les inégalités économiques et les injustices environnementales creusent des fossés qui menacent le bien-être individuel et collectif. Trop de personnes vivent dans l’insécurité alimentaire, non par manque de ressources, mais en raison de systèmes sociaux et économiques qui les laissent pour compte.

Garantir le droit à l’alimentation ne se limite pas à offrir de la nourriture ; cela implique de transformer nos politiques publiques pour répondre aux besoins fondamentaux de toutes et tous. Cela signifie investir dans des logements abordables et adaptés, assurer l’accès à une éducation gratuite et de qualité, rehausser les revenus, protéger les écosystèmes et soutenir des systèmes alimentaires durables au bénéfice de nos territoires et des personnes qui y habitent.

Les droits humains ne sont pas des concepts abstraits : ils sont la base sur laquelle nous pouvons bâtir un avenir plus juste. Les respecter et les promouvoir, c’est poser les fondations d’une société où toute personne peut vivre dans la dignité, sans avoir à choisir entre se nourrir, se loger, s’instruire ou se soigner.

En cette Journée internationale des droits humains, rappelons-nous que chaque droit compte, mais que c’est leur interdépendance qui les rend si puissants. Ensemble, agissons pour faire de ces droits une réalité pour toutes et tous, ici et ailleurs.

La candidate du Parti Québécois Catherine Gentilcore, sur le terrain à la rencontre des citoyens! 

Terrebonne, le 10 décembre 2024 – Catherine Gentilcore, candidate du Parti Québécois pour l’élection partielle dans Terrebonne, est déjà sur le terrain à la rencontre des citoyens et pour participer à la guignolée de l’organisme Oeuvres Galilée. Elle rappelle du même souffle que les citoyens de Terrebonne sont sans députés depuis 14 semaines maintenant et que selon toute vraisemblance, il en restera ainsi pendant tout le temps des fêtes. 

«La CAQ, pour des raisons purement électoralistes, a décidé de laisser plus de 80 000 Terrebonniennes et Terrebonniens sans représentation durant une des périodes les plus difficiles de l’année. J’étais présente samedi pour la guignolée avec l’organisme Oeuvres Galilée pour faire la collecte de denrées non périssables. Les gens de Terrebonne ont été d’une grande générosité. Je serai présente et disponible durant le temps des fêtes, même si la campagne n’est pas officiellement déclenchée », a renchéri la candidate, qui multipliera les présences sur le terrain, beau temps mauvais temps.

Catherine Gentilcore a auparavant œuvré comme gestionnaire au sein de plusieurs organisations, dont  Le Devoir, l’Opéra de Montréal et C2 International. Elle était, jusqu’à l’annonce de sa candidature pour le Parti Québécois, la PDG de l’entreprise en innovation technologique Numana. Pour plus d’information, consultez le https://pq.org/partielle-terrebonne/

Les étudiants en Sciences humaines, profil Individu, communauté et mobilisation citoyenne au cœur de projets ayant un impact réel sur le milieu

L’Assomption, le vendredi 6 décembre 2024 – Le mercredi 4 décembre au Théâtre du coin du Cégep à L’Assomption, les étudiants de Sciences humaines, profil Individu, communauté et mobilisation citoyenne ont présenté les projets sur lesquels ils ont travaillé tout au long de leur session dans le cadre du cours Engagement collège-communauté (ECCOM).

Depuis de nombreuses années, ce cours permet à des organismes communautaires et des entreprises d’économie sociale de la région de déposer des projets afin de permettre aux étudiants de vivre la réalité du travail d’équipe dans le cadre du milieu sociocommunautaire et d’offrir une activité d’apprentissage terrain favorisant l’engagement étudiant, ainsi que l’acquisition de compétences utiles au monde professionnel.

Cette année, les projets suivants ont été déployés :

• Pérennisation du réfrigérateur libre-service Régalo le frigo, pour le Service de la vie étudiante du cégep. Grâce à l’apport des étudiants, ce projet a permis de rejoindre le réseau des Frigos verts, de trouver des partenaires pour le remplir périodiquement et de développer des mécanismes pour que les étudiants de demain continuent à en bénéficier;
• Gala Fièrement communautaire de la Corporation de développement communautaire (CDC) de la MRC de L’Assomption, un projet mené par quatre équipes qui se sont chacune affairée à des sous-projets, soit la logistique, l’animation, le graphisme, ainsi que l’animation sonore et vidéo. Ce grand projet avait pour objectif de souligner et de valoriser le travail plus qu’important des acteurs du milieu communautaire de la région qui agissent souvent dans l’ombre.

Grâce à ce cours, les étudiants ont pu non seulement mettre en pratique leurs apprentissages dans une situation réelle, ils ont également pu exercer leur rôle de citoyen tout en réfléchissant à l’impact qu’ils peuvent avoir dans la société.

« L’implication d’ECCOM nous a grandement aidés! Pour vous, c’était une occasion de concrétiser vos apprentissages, mais je veux que vous sachiez que nous avons nous aussi appris de vous. Nous invitons d’ailleurs les autres organisations de la région à déposer des projets ECCOM », a mentionné avec enthousiasme Sébastien Guernon, directeur général de la CDC, à la fin des présentations.

À la recherche de projets

Vous êtes un organisme communautaire ou une entreprise d’économie sociale? Vous désirez soumettre l’un de vos projets aux étudiants en Sciences humaines, profil Individu, communauté et mobilisation citoyenne? Visitez eccom.cegep-lanaudiere.qc.ca ou communiquez avec Marie-Pierre Gaudet, enseignante en Sciences humaines et chargée de la coordination des projets ECCOM à eccom@cegep-lanaudiere.qc.ca.

Sur la photo (de gauche à droite) :

• Julie Cossette, agente de développement au CDC de la MRC de L’Assomption
• Sébastien Guernon, directeur général de la CDC de la MRC de L’Assomption
• Marie-Pierre Gaudet, co-enseignante et chargée de la coordination des projets ECCOM
• Stéphane Chouinard, co-enseignant du cours ECCOM
• Sandy Codio, étudiante en Sciences humaines
• Camélia Bensouda, étudiante en Sciences humaines
• Ève Bernier, étudiante en Sciences humaines

Une première au Québec : un programme de soutien financier pour l’accès complet aux casques réfrigérants en oncologie au nord de Lanaudière – Projet financé par la Fondation pour la Santé du Nord de Lanaudière

Saint-Charles-Borromée, le 9 décembre 2024 — C’est avec une grande fierté et beaucoup d’émotion que la Fondation pour la Santé du Nord de Lanaudière annonce qu’elle offre désormais l’accès à la méthode des casques réfrigérants à des patients en oncologie du Centre hospitalier De Lanaudière (CHDL). Ces casques permettent d’éviter ou de réduire la perte des cheveux régulièrement occasionnée par les traitements de chimiothérapie. Il s’agit d’un investissement de plus de 50 000 $ de la part de la fondation, qui contribue à l’amélioration des soins de santé et des services sociaux au nord de la région depuis 40 ans grâce à ses fidèles et généreux donateurs.

Perte de cheveux

La perte des cheveux lors de traitements de chimiothérapie peut être très difficile à vivre, autant pour les femmes que les hommes. Ces casques permettent donc aux usagers de reprendre un certain pouvoir sur la situation et d’améliorer leur qualité de vie, en favorisant leur confiance en soi. D’ailleurs, on estime qu’environ 8 % des femmes qui refusent la chimiothérapie le font par crainte de perdre leurs cheveux. Ces casques sont donc une solution afin de permettre aux patients de prendre des décisions éclairées et réfléchies sur les traitements de chimiothérapie.

« Nous sommes heureux de pouvoir réaliser un beau projet comme celui-ci. Un projet qui permettra aux usagers en oncologie de maintenir leur confiance en eux grâce aux casques réfrigérants » affirme Maude Malo, directrice générale de la fondation.

Les casques réfrigérants sont proposés aux patients depuis quelques années. Toutefois, c’est l’usager lui-même qui doit financer la location de son casque s’il souhaite l’utiliser. Grâce à la Fondation pour la Santé du Nord de Lanaudière, en collaboration avec la Fondation Garde tes cheveux, les patients en oncologie du CHDL pourront accéder gratuitement à cet équipement. Ils bénéficieront également de conditions optimales d’utilisation grâce à des formations et du contenu spécialement adapté.

« La Direction du CISSS de Lanaudière est heureuse de voir cette initiative se concrétiser au bénéfice des patients en oncologie. Nous sommes très fiers de pouvoir contribuer à l’amélioration de la qualité des soins et des services offerts aux usagers de notre région. Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont travaillé sur ce projet, et plus particulièrement la Fondation pour la Santé du Nord de Lanaudière sans qui il n’aurait pas pu voir le jour. », ajoute Philippe Ethier, président-directeur général du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière.

Fonctionnement des casques

La méthode des casques réfrigérants consiste à porter des casques qui refroidissent le cuir chevelu avant, pendant et après l’administration de la chimiothérapie. Avec le froid, le diamètre des vaisseaux sanguins rétrécit et il y a donc moins de chimiothérapie qui se rend aux cheveux directement. Il est important de changer le casque environ toutes les 20 à 25 minutes afin de maintenir une température constante pour un résultat optimal. Il est donc idéal d’avoir un accompagnateur pour les patients souhaitant procéder à cette procédure. Les personnes souhaitant obtenir plus de détails quant au programme peuvent se rendre sur le site www.gardetescheveux.org.

Le CISSS de Lanaudière ainsi que la fondation ont tous deux une vision d’innovation quant aux soins de santé et de services sociaux offerts aux usagers dans la région. Il allait donc de soi pour la fondation d’accepter cette demande de financement afin de faire bénéficier le plus d’usagers possibles de cet équipement de pointe.

Toute personne désirant soutenir la fondation dans sa mission et ses différents projets peut visiter le www.votrefondation.org.