Pour une pleine valorisation de l’éducation à la sexualité

Nouvelle année scolaire, nouveau cours : Culture et citoyenneté québécoise fait sa grande entrée dans nos écoles et c’est dans cette nouvelle matière que le programme d’éducation à la sexualité a été intégré. En cette rentrée, pourtant, 81 % des enseignant·es estiment ne pas être suffisamment outillé·es pour l’enseigner.

C’est ce que révélait la Fédération des syndicats de l’enseignement en mai dernier. Formation expéditive ou inexistante pour plus de la moitié du personnel enseignant, manque de matériel didactique adapté : des questions portées à l’attention du ministère de l’Éducation depuis plusieurs mois, mais qui demeurent sans réponse. C’est une situation inquiétante, mais aussi exaspérante pour plusieurs groupes.

Les contenus du cours sont bons, le programme est bien structuré et adapté à chaque groupe d’âge pour les élèves. On en est à la dernière étape : offrir aux profs les ressources pour bien rendre ces contenus à leurs élèves, et c’est là qu’on sent un désengagement du gouvernement.

– Milca Bibeau, Coordonnatrice, Coalition ÉduSex

Le programme d’éducation à la sexualité a été développé sur plusieurs années grâce à des partenariats clés et avec les principales parties prenantes : les enseignant·es, les parents et, bien sûr, les jeunes. De nombreux organismes communautaires experts en la matière ont offert leur aide au ministère de l’Éducation pour contribuer à la création du matériel didactique tant attendu par les enseignant·es, mais aucune suite n’a été donnée.

Quand la désinformation nourrit les inquiétudes

L’existence des personnes LGBTQ+ et de leurs familles figure dans le programme d’éducation à la sexualité depuis de nombreuses années. Pourtant, c’est maintenant qu’émergent les critiques de groupes conservateurs, opposés à la représentation de ces réalités. Ils crient à la « sexualisation des enfants » ou accusent le gouvernement d’« endoctriner » les jeunes. Il suffit de parcourir le programme pour comprendre que ces affirmations sont fausses.

Ça peut sembler contre intuitif, mais on observe, dans les pays qui ont des politiques d’éducation à la sexualité en continu, un report des premières relations sexuelles chez les jeunes, et des premières fois plus satisfaisantes.

– Julie Descheneaux, professeure, département de Sexologie, UQAM

L’éducation à la sexualité permet aux jeunes de mieux nommer leurs besoins et leurs limites, de développer un esprit critique et de mieux comprendre et respecter leurs camarades. Cela s’applique également aux jeunes LGBTQ+, dont les droits protégés par les Chartes sont tout aussi importants à enseigner que ceux des autres jeunes, dans un cours portant sur la citoyenneté et la vie démocratique.

Avec un soutien aux enseignant·es adapté, nourri par l’expertise des organismes présents sur le terrain, le cours d’éducation à la sexualité a le potentiel de devenir un puissant vecteur de vivre-ensemble et de développement personnel.

À propos du Conseil québécois LGBT

Depuis 1993, le Conseil québécois LGBT veille à faire respecter les droits juridiques, sociaux et institutionnels de l’ensemble des membres des communautés LGBTQIA2+. Nous le faisons en soutenant les organismes LGBTQIA2+ du Québec et en les consultant afin de coordonner nos actions pour sensibiliser et mobiliser les collectivités ainsi qu’informer et de convaincre les décisionnaires.

À propos de la Coalition ÉduSex

L’éducation à la sexualité est l’affaire de toustes les acteurs et actrices oeuvrant en éducation à la sexualité, dont le milieu communautaire. Le gouvernement ne peut plus ignorer le rôle essentiel des organismes communautaires dans ces apprentissages, ce pourquoi ils doivent être représentés au sein du comité qui analyse les contenus obligatoires en éducation à la sexualité. En attendant une plus grande collaboration entre le gouvernement et les organismes communautaires sur cet enjeu, les membres de la Coalition ÉduSex s’unissent pour demander la mise en place de mesures qui garantissent le droit à une éducation à la sexualité de qualité aux jeunes Québécois·es.

Amélioration de la capacité d’innovation de Bio.Enviro.In Le Cégep de Lanaudière reçoit une subvention

Le centre d’innovation bioalimentaire, horticole et environnemental du Cégep de Lanaudière à Joliette, Bio.Enviro.In, a obtenu une subvention d’outils et d’instruments de recherche appliquée (OIRA) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), accordée dans le cadre du Programme d’innovation dans les collèges et la communauté (ICC).

« Nous remercions le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada pour son soutien. Cette importante subvention permettra d’acquérir des équipements et appareillages en vue de renforcer la capacité d’innovation en technologie agricole du centre Bio.Enviro.In », explique Mme Samira Chbouki, enseignante-chercheuse au Cégep à Joliette et coordonnatrice de Bio.Enviro.In.

 

Des retombées concrètes dans la communauté

Les subventions d’outils et d’instruments de recherche appliquée (OIRA) appuient l’achat d’appareils de recherche afin de favoriser et d’améliorer la capacité des collèges d’entreprendre des projets de recherche appliquée en collaboration avec des partenaires provenant des secteurs privé, public, sans but lucratif et de la santé dans leur communauté et d’offrir des possibilités de formation aux étudiantes et étudiants. « Ces organisations clientes ou partenaires de la région bénéficieront ainsi de la recherche et emploieront les étudiantes et étudiants-chercheurs », ajoute Mme Chbouki.

 

À propos de Bio.Enviro.In

Rattaché au Cégep de Lanaudière à Joliette, Bio.Enviro.In est un centre d’innovation pour des systèmes de productions bioalimentaires et horticoles durables. Il vise à favoriser l’essor des petites et moyennes entreprises bioalimentaires et horticoles régionales par l’innovation dans une perspective globale de développement durable et d’économie circulaire. Pour plus d’information, visitez le www.bioenviro.in.

Insécurité alimentaire : mise en fonction des Frigos verts dans la MRC de L’Assomption

Contexte économique difficile, dommages résidentiels causés par la météo, les temps sont durs pour de nombreuses familles. Afin d’offrir du soutien aux citoyens dans le besoin, les membres de la Table de Solidarité-Pauvreté de la MRC de L’Assomption annoncent la mise en fonction d’une dizaine de Frigos verts sur le territoire. Ouverts à tous et disposés dans des lieux publics, ces frigos libre-service visent à réduire le gaspillage alimentaire, à permettre l’accès gratuit à de la nourriture et à favoriser l’entraide entre les citoyens, qui sont invités à y déposer les surplus de récoltes, plats cuisinés et aliments propres à la consommation.

Le coup d’envoi du projet fut donné dans le cadre d’un événement qui se tenait au chapiteau de l’ile-Lebel le 27 août, en présence du maire de Repentigny et préfet suppléant de la MRC de l’Assomption, Nicolas Dufour, du maire de L’Assomption et préfet de la MRC de L’Assomption, Sébastien Nadeau et des partenaires du projet. « Aucun citoyen ne devrait manquer de nourriture sur la table, a déclaré le maire de Repentigny et préfet suppléant de la MRC L’Assomption. C’est pourquoi la Ville est très heureuse de soutenir cette initiative qui apportera une aide supplémentaire aux familles dans le besoin. Nous emboitons le pas comme plusieurs municipalités dans lesquelles plus de 125 frigos communautaires sont déjà en place. De plus, ce projet s’imbrique directement dans les aspirations du plan stratégique 2023-2027 de la Ville. D’ici 2026, trois autres frigos verts seront installés en sol repentignois. »

« L’arrivée des frigos verts dans notre MRC marque un pas important vers une communauté plus solidaire et durable, d’ajouter son homologue assomptionniste Sébastien Nadeau. Cette initiative permettra non seulement de réduire le gaspillage alimentaire, mais aussi de renforcer les liens entre nos citoyens en favorisant le partage et l’entraide. Je suis convaincu que ces frigos deviendront rapidement des points de rencontre et d’échange, contribuant ainsi à améliorer la sécurité alimentaire et le bien-être de nos résidents les plus vulnérables. C’est avec enthousiasme que nous accueillons ce projet qui incarne parfaitement les valeurs de générosité et de responsabilité environnementale chères à notre ville. »

Avec plus de 125 frigos communautaires déjà en place dans plusieurs municipalités, le concept des Frigos communautaires, développé dans le cadre du projet Sauve ta bouffe, continue à faire des petits. « Ce qu’il faut comprendre, c’est que  2,2 millions de tonnes d’aliments comestibles sont gaspillés chaque année au Québec, c’est énorme ! souligne David Magny, coordonnateur à la vie communautaire au service de la Vie citoyenne pour la Ville de Repentigny. Les demandes de soutien sont plus nombreuses que jamais sur le territoire et les Frigo verts sont une merveilleuse façon de tendre la main à nos concitoyens et de lutter contre l’insécurité alimentaire tout réduisant les pertes. » d’ajouter M. Magny.

Pour l’heure, sept Frigos verts sont en fonction dans la MRC de L’Assomption, qui en comptera une dizaine d’ici quelques semaines. Pour se renseigner sur le projet et connaître la liste des points de service, les citoyens peuvent consulter le site Web des Frigos verts, www.frigosverts.ca et la page Facebook Les frigos verts

 

Repentigny:

  • Le Carrefour Jeunesse-Emploi L’Assomption
  • Centre Communautaire Laurent-Venne
  • Complexe Sportif Gilles-Tremblay
  • Parc de L‘Ile-Lebel

L’Assomption:

  • Maison des Jeunes de L’Assomption

 

L’Épiphanie

  • Les Collatines

 

St-Gérard-Magella

  • Centre Communautaire des Chevaliers de Colomb

Site Web : www.frigosverts.ca

Page Facebook: Les frigos verts

L’implantation des Frigos verts dans la MRC de l’Assomption est rendue possible grâce au soutien de la Caisse Desjardins Pierre-Le Gardeur, de Centraide Lanaudière, des Ateliers G.Paquette ,du Club Lions Repentigny la Seigneurie et des cinq municipalités de la MRC, précieux partenaires du projet.

Les entreprises souhaitant contribuer à l’initiative des Frigos verts de la MRC de l’Assomption en offrant denrées alimentaires ou support financier et les citoyens qui désirent s’impliquer à titre de bénévole peuvent s’adresser à Daphné Bonarewitz, agent de mobilisation, au 438-540-2302.

 

À propos de la Table Solidarité-Pauvreté de la MRC de l’Assomption

Fondée en l’an 2000 la Table Solidarité-Pauvreté de la MRC de l’Assomption regroupe les organismes œuvrant auprès des personnes en contexte de pauvreté et d’exclusion sociale. Sa mission consiste à mettre en place des alternatives pour contrer la pauvreté, à mobiliser et à concerter les acteurs et à sensibiliser la population à la pauvreté vécue dans la MRC L’Assomption.

 

La Maison du Pain d’Épices : Plus de 50 000$ en dons aux bibliothèques de la région et un dîner bénéfice à ne pas manquer !

Ce été, c’était au tour de la bibliothèque de la municipalité de Saint-Cuthbert de recevoir un don de livres d’une valeur de plus de 1000 $ de la part de La Maison du Pain d’Épices! Cette rencontre sympathique entre la fondatrice Dre Louise Mathieu-Mills, les enfants du camp de jour, le maire Richard Belhumeur, le conseiller responsable de la bibliothèque Vincent Bergeron, la directrice générale adjointe Nathalie Panneton, ainsi que l’équipe de la Bibliothèque Adélard-Lambert a permis de rappeler l’importance de la lecture qui fait voyager… et de déguster des biscuits pain d’épices!

Dans les dernières années, La Maison du Pain d’Épices a fait le tour de plusieurs bibliothèques municipales à travers Lanaudière pour offrir à chacune un don de livres de plus de 1000 $. Des livres soigneusement choisis par Dre Louise Mathieu Mills, fondatrice et directrice de l’organisme.

 

Un dîner bénéfice pour déguster, réseauter et soutenir

Afin de pouvoir poursuivre ses dons et ses activités, la Maison Pain d’Épices vous convie à un dîner bénéfice au profit de la Fondation de la Guilde de la Maison Pain d’épices. Un dîner Vins, fromages & gourmandises, orchestré par Benoît Hogues, chef-propriétaire du restaurant Le Dialogue en compagnie de la fondatrice Dre Louise Mathieu Mills, vous est offert le dimanche, 22 septembre 2024 de 11 h 30 à 14 h. Le coût est de 100 $ par adulte (reçu pour fin d’impôt sera émis)  et de 50 $ par enfant. Réservez vos places dès maintenant au maisonpaindepices@gmail.com ou 450 886-2542. Seulement 35 places sont disponibles.

Depuis 1999, La Fondation de La Guilde du Pain d’Épices, organisme de bienfaisance non confessionnel voué à l’éducation de qualité, œuvre auprès de tous les enfants, en particulier les plus démunis issus des milieux défavorisés. La Fournée de Pain d’Épices, reconnue comme entreprise d’économie sociale (2003), est la principale source d’autofinancement de La Fondation et opère un atelier artisanal de fabrication de biscuits ; depuis 2006, La Fournée a pignon sur rue à La Maison du Pain d’Épices située au 2181, routes Louis-Cyr à St-Jean-de-Matha, lieu d’exposition, d’ateliers éducatifs et de découvertes éducatives, littéraires et gourmandes.

 

Un 1er rang pour le Cégep à Joliette à l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec

Avant même de débuter l’année avec une nouvelle cohorte, le département des Soins infirmiers du Cégep de Lanaudière à Joliette apprend que sa cohorte finissante se situe au premier rang de l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec passé en mars dernier. La cohorte a obtenu la plus haute note moyenne parmi tous les établissements collégiaux et universitaires offrant une formation en soins infirmiers au Québec et ayant inscrit une cohorte de plus de 20 étudiants à l’examen.

Les 25 finissants faisant partie des programmes en Soins infirmiers et en Soins infirmiers pour infirmier ou infirmière auxiliaire ont tous réussi l’examen professionnel.

« Tout au long de leur parcours collégial, nos étudiants sont accompagnés par des enseignants chevronnés et dévoués, dont l’engagement envers la réussite est inébranlable. Je partage leur fierté de voir nos étudiants atteindre leur objectif après tant d’efforts ! Ils représentent dignement le cégep à Joliette, et nous leur souhaitons beaucoup de succès dans leur carrière », s’est exprimée Sonia Ducharme-Beausoleil, directrice du Cégep à Joliette.

Les programmes en soins infirmiers offerts par le cégep à Joliette offrent une unité-hôpital à la fine pointe de la technologie, une formation de qualité reconnue par les milieux de soins ainsi que plusieurs milieux de stages, de jour et de soir, dont des milieux non traditionnels, favorisant une expérience riche et variée.

Pour en savoir plus sur les programmes, visitez le site Internet du Cégep de Lanaudière à Joliette, visitez le www.cegep-lanaudiere.qc.ca/joliette/

Collaboration entre la Ville de Terrebonne et exo Des améliorations apportées au service de transport collectif

La société de transport exo, qui assure notamment le service de transport collectif à Terrebonne-Mascouche ainsi que sur la couronne nord de Montréal, a annoncé plusieurs modifications et améliorations sur de nombreux circuits d’autobus de Terrebonne, qui sont en vigueur depuis le 19 août. Plusieurs de ces améliorations font suite à des discussions et échanges entre exo, la Ville de Terrebonne et des représentants des usagers.

C’est notamment le cas pour la ligne 4 avec l’ajout d’un départ le matin et une modification à l’horaire de fin d’après-midi pour mieux accommoder les étudiants du Collège Saint-Sacrement. De même, la ligne 18 qui dessert le Cégep de Lanaudière à Terrebonne a vu ses horaires être modifiés pour offrir le même nombre de voyages dans les deux directions entre le cégep et le secteur Angora, et ce, toute la journée.

Pour les travailleurs et étudiants qui font la navette entre Terrebonne et Montréal et qui utilisent la ligne 30 (Terrebonne / Métro Radisson), il y a l’ajout d’un départ le matin à 7h10 depuis le terminus Terrebonne et l’ajout d’un départ à 16h40 depuis la station de métro Radisson jusqu’au terminus de Terrebonne. Il y a aussi une modification des heures de passage aux arrêts de la ligne 140 (Lachenaie / Terminus Radisson) pour tous les départs en semaine.

Enfin, un midibus, un autobus de petit gabarit, est désormais utilisé par exo pour la ligne 11 durant la soirée (20h à 24h), de façon à limiter les effets indésirables du passage de plus gros autobus durant cette période.

D’autres mesures ont aussi été annoncés pour différentes lignes d’autobus dans notre secteur, toutes en vigueur depuis le 19 août. Les détails sont disponibles sur le site Internet d’exo ou via l’application Chrono.

« Nous tenons à remercier exo pour son écoute et sa collaboration dans la recherche et la mise en place de solutions adaptées aux besoins et aux attentes des usagers, et cela malgré des ressources financières limitées. Avec ces quelques ajustements apportés combinés à la poursuite du projet pilote du Transport à demande et l’arrivée du service de Communauto (auto-partage) et de Bixi (vélo partage), les Terrebonniens et Terrebonniennes ont accès à une offre de plus en plus étendue en transport collectif et en mobilité. La Ville de Terrebonne poursuit ses échanges avec exo en vue de la prochaine et importante étape de refonte des circuits du secteur Terrebonne-Mascouche, qui fait actuellement l’objet de consultations, d’études et d’analyses », a souligné le maire de Terrebonne, Mathieu Traversy.

 

Un Lumifest généreux, festif et populaire à Repentigny! Bilan de la 2e édition | Du 15 au 17 août 2024

C’est sous un ciel tout en retenue qu’a eu lieu, devant près de 20 000 festivaliers conquis par une programmation relevée, la deuxième édition du Lumifest | Arts numériques et vivants à l’Espace culturel de Repentigny du 15 au 17 août dernier.

Les équipes derrière cet événement rassembleur dressent un bilan plus que positif de ce festival hors du commun. Qu’il s’agisse d’œuvres numériques, de danse, de musique ou d’arts visuels, le Lumifest Repentigny représente le plus important festival multidisciplinaire de Lanaudière rendant hommage au magnifique lieu où il se déroule. La programmation de cette année présentait un univers complètement éclaté: d’abord avec plusieurs installations, spectacles et activités de médiation gratuites en extérieur, mais aussi, en investissant les lieux intérieurs de l’Espace culturel de Repentigny avec des expériences réservées à ceux qui se procuraient le lumi-bracelet.

Ce festival est devenu un véritable ambassadeur de la diversité artistique repentignoise en proposant une incursion dans les lieux culturels si chers à cette municipalité qui a beaucoup misé ces dernières années sur l’offre culturelle et événementielle pour définir son identité. Il y en avait vraiment pour tous les goûts: œuvres numériques et interactives, création de tableaux en direct, graffiti lumineux, spectacles de danse et de cirque, ballet acrobatique aérien, rap battle, prestations musicales en passant par une expérience muséale immersive et tellement plus encore! Il est rare qu’un festival en offre autant et que le public doive y revenir plusieurs soirs pour tout y voir.

Évidemment, une telle proposition demande une expertise diversifiée qui ne se construit pas toute seule. Ainsi, le montage de cette programmation étoffée est le fruit d’une coproduction entre Asphalte diffusion pour les arts numériques, Diffusion Hector-Charland pour les arts vivants et le Centre d’art Diane-Dufresne pour les arts visuels et l’animation. Un modèle unique au Québec faisant en sorte qu’une municipalité de taille moyenne puisse rêver d’un festival digne des grandes métropoles. La Ville de Repentigny a également offert un accueil impeccable pour recevoir les quelque 20 000 participants émerveillés qui ont investi le site tout au long du festival.

Au-delà des chiffres, il était très satisfaisant d’entendre les festivaliers s’exclamer devant la beauté des lieux et la qualité de la programmation. Les «oh!» et les « ah!»  entendus par les différentes équipes ont été nombreux et il s’agit là de la plus belle reconnaissance que les organisateurs puissent espérer.

CITATIONS

«Cette édition mémorable se termine sur une note des plus positives. Quelle fierté d’avoir accueilli un événement d’art numérique d’une telle qualité, offrant au public une expérience visuelle unique. Le Lumifest Repentigny s’impose définitivement comme l’un des festivals qui font de notre ville une destination culturelle incontournable», souligne Nicolas Dufour, maire de Repentigny.

«Un proverbe africain mentionne que seul on va plus vite, qu’ensemble, on va plus loin. Moi, je dis qu’avec nos partenaires de Repentigny, on va encore plus vite, plus loin, et on se propulse aussi pour aller plus haut!  Nous sommes extrêmement fiers que notre équipe et nos artistes aient pu contribuer au succès de ce jeune festival qui grandit si rapidement!», déclare Dominique Arcand, directeur général d’Asphalte diffusion.

«Cette deuxième édition du Lumifest Repentigny a non seulement mobilisé nos équipes avec une énergie sans pareille, mais a également su rassembler les citoyens autour d’une expérience culturelle unique. Nous sommes particulièrement fiers d’avoir contribué à cet événement qui a littéralement illuminé l’Espace culturel de Repentigny», mentionne Evelyne Chagnon, directrice générale du Théâtre Hector-Charland.

Merci aux partenaires du festival: Repentigny Chevrolet, présentateur de l’événement, ainsi que Loto-Québec, Desjardins Caisse Pierre-Le Gardeur, Leblanc Illuminations et plusieurs autres.

À propos du Lumifest Repentigny

La formule du trio organisateur en est un des plus novateurs au Québec où chacun met son expertise au service de la réussite d’une programmation des plus originales. Asphalte diffusion aux arts numériques et aux DJ-VJ sets, Diffusion Hector-Charland à la programmation des performances musicales et la Ville de Repentigny à l’animation et aux arts visuels.

repentigny.ca

 

Les dessous de la création Conférence avec Véronique Louppe

Maison et jardins Antoine-Lacombe présente, vendredi 6 septembre, à 19 h 30, la conférence intitulée Les dessous de la création animée par l’artiste dentellière Véronique Louppe. L’événement aura lieu au Centre communautaire Alain-Pagé, 10 rue Pierre de Coubertin à Saint-Charles-Borromée.

Véronique Louppe travaille avec du fil de métal pour créer des dentelles aux fuseaux tridimensionnelles. Son travail dentellier novateur est honoré dans sa région, Lanaudière et à l’international.

La conférence aborde l’exposition Entrecroisements poétiques dont le projet a été exposé dans les jardins cet été. Entrecroisements poétiques réunissait deux séries d’œuvres sous le thème du masque dont les fils et objets divers tissaient la trame narrative d’histoires vécues, mais aussi de contes poético-artistiques.

Ce rendez-vous est une occasion de rapprocher le public et l’artiste. Cette rencontre avec la communauté apportera un autre regard sur les œuvres et leur genèse. Par le biais d’un diaporama composé de la documentation photographique accumulée tout au long du parcours de création, Véronique Louppe définira la dentelle aux fuseaux, dévoilera les différentes étapes préparatoires à la réalisation, ainsi que quelques secrets d’atelier. Cette conférence vous permettra d’apprécier les œuvres avec un autre regard et de comprendre ce qu’est la dentelle aux fuseaux, aux yeux de l’artiste.

La conférence est offerte gratuitement sur réservation via le site Web antoinelacombe.com ou par téléphone au 450 755-1113.

Ce projet est soutenu par la ville de Saint-Charles-Borromée, la Caisse Desjardins de Joliette et du Centre de Lanaudière, le Conseil des arts et des lettres du Québec, la MRC de Joliette et la MRC de D’Autray.

La nouvelle œuvre numérique Ondulation illuminera la place Bourget à Joliette – Du 31 août au 28 septembre 2024

Le Musée d’art de Joliette (MAJ) annonce la grande première le samedi 31 août à 20 h d’Ondulation, une nouvelle œuvre numérique qui illuminera plusieurs espaces de la place Bourget, au centre-ville de Joliette, les vendredis et samedis soirs, du 31 août au 28 septembre 2024.

L’œuvre, actuellement en cours de production dans un contexte de résidence artistique à Joliette, est réalisée par cinq artistes du Québec, Johann Baron-Lanteigne, Nathalie Bujold, Mara Eagle, Alexis Gros-Louis et Gabrielle HB, et commissariée par Marianne Cloutier (Musée d’art de Joliette) et Rad Gagnon (Art partage).

« La thématique du vivre-ensemble a été choisie parce qu’elle nous permet d’aborder artistiquement la question de la cohabitation dans les espaces publics urbains. Les œuvres numériques comme la nôtre visent à rendre l’art accessible au plus grand nombre et, dans ce contexte, à favoriser l’ouverture à l’autre. J’aimerais remercier le gouvernement du Québec pour son soutien financier, la Ville de Joliette qui a cru dès le début à ce projet ainsi que tous les partenaires locaux qui y collaborent de près ou de loin », annonce Annie Gauthier, directrice générale et conservatrice en chef du Musée d’art de Joliette.

« Notre administration est heureuse de collaborer activement au rayonnement de la culture et à la mise en valeur de son patrimoine grâce à la présentation d’Ondulation au centre-ville de Joliette. La place Bourget est un emblème distinctif de notre cité régionale. Je suis fier que des artistes et notre musée dialoguent avec ce patrimoine exceptionnel », mentionne Pierre-Luc Bellerose, maire de Joliette.

Pour voir Ondulation, la population est invitée à se déplacer librement autour de la place Bourget, de 20 h à 22 h, les huit soirs suivants : les 31 août, 6, 7, 14, 20, 21, 27 et 28 septembre. La projection sera déployée en continu sur quatre surfaces, soit la façade latérale de la Bijouterie Gérald Perreault (adjacente au Melkior), sur les arbres de la partie Nord de la place Bourget, sur le mur de la place du Marché (près des fresques) et sur les murs de l’entrée de cour entre le Van Houtte et la CO Clinique. Les œuvres des cinq artistes ont des durées de 5 à 10 minutes chacune et elles sont présentées en boucle.

Rappelons-nous qu’en 2023, l’œuvre d’art numérique Mirage, qui avait été produite par le Musée d’art de Joliette, en collaboration avec Art partage, et diffusée sur la façade d’un bâtiment patrimonial du boulevard Manseau, avait grandement plu à la population locale. Cette année, avec Ondulation, il était important pour l’équipe du Musée de pousser plus loin l’aspect de dialogue avec l’ensemble des citoyen·ne·s. Ainsi, cette année, l’une des artistes a invité de jeunes citoyennes fréquentant la place Bourget à participer à la réalisation de l’œuvre. De plus, le MAJ invite toute la population à venir voir et commenter les projections ; une médiatrice sera présente tous les soirs pour discuter avec le public. Des dessins de citoyen·ne·s seront également projetés en préambule à l’œuvre.

Ondulation est une production du Musée d’art de Joliette, en collaboration avec Art partage, conçue grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et présentée par la Ville de Joliette.

 

À PROPOS DES ARTISTES

Johann Baron-Lanteigne 

Johann Baron-Lanteigne détourne les technologies numériques pour révéler leur matérialité et leur potentiel. Sa démarche s’articule autour de notre expérience du virtuel et des frictions qui en découlent. Les traces de ses recherches prennent la forme de portails d’écrans sculpturaux s’ouvrant en unisson sur des mondes virtuels interconnectés. Sa démarche fait partie intégrante de collections et d’événements émanant en ligne tels que The Wrong Biennale, Real-fake.org, Electrofringe, SPAMM, Glitch Artist Collective, FeltZine, MoCDA et plusieurs autres. Une pratique créative connectée, présentée à travers le monde, dans des lieux comme le Ludwig Museum de Budapest (HU), le Centre Culturel Canadien à Paris (FR), le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains (FR), le Gwangju Media Platform (KR), le Kunstmuseum de Bonn (Du), et biens d’autres. Le travail de Baron Lanteigne a été diffusé lors de plusieurs évènements d’arts numériques tels que ISEA 2023, Mapping Festival (CH), Mirage Festival (FR), MUTEK (CA; JP), Dutch Design Week (NL), Sónar+D (ES), CPH:DOX (DK), et la 6e Biennale internationale d’art numérique par ELEKTRA (CA).

 

Nathalie Bujold 

Nathalie Bujold est une artiste multidisciplinaire née à Chandler en Gaspésie, vivant et travaillant à Verdun. Elle est l’une des membres fondateurs du centre d’artistes et collectif d’art l’Œil de Poisson à Québec qui a vu le jour en 1985. Elle termine un baccalauréat à l’Université Laval en 1992, où elle remporte le Prix René-Richard. En 2008, elle reçoit le Prix de la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec. En 2016, elle obtient sa maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM. Ses monobandes sont distribuées par Vidéographe et elle est représentée par la galerie ELLEPHANT.

 

Mara Eagle 

Mara Eagle est une artiste multimédia américaine basée à Tiohtià:ke (Montréal). Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts du Marlboro College (Vermont) et d’une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia. En 2023, elle a été nominée pour le prix Pierre-Ayot et a exposé à la Biennale MOMENTA en tant que lauréate de la bourse Bronfman 2020 de Concordia. Elle est représentée par la Galerie Pangée et a récemment exposé au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Fondation Phi et dans des centres d’artistes autogérés à travers le Canada. Sa pratique a été soutenue par le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Berggruen Institute, la Fondation Elizabeth Greenshields, le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) et la Fondation de la famille Claudine et Stephen Bronfman.

 

Alexis Gros-Louis 

Alexis Gros-Louis est un artiste wendat de Wendake qui associe différentes techniques pour explorer la matérialité des images et faire dialoguer objets, espaces et spectateur·ice·s. Il s’intéresse particulièrement aux notions de cultures normatives et dominantes. Son travail a été présenté au Québec, en Nouvelle-Écosse, en Suède et en Allemagne. Il a obtenu son baccalauréat en beaux-arts, avec une majeure en photographie, en 2017, à l’Université Concordia et, en 2020, une maîtrise en beaux-arts de l’Université de l’École d’art et de design de la Nouvelle-Écosse. Il poursuit actuellement un doctorat dans le programme Art et culture visuelle à l’Université Western, à London, en Ontario.

 

Gabrielle HB 

Gabrielle HB est une artiste sonore vivant entre les territoires ancestraux de Tiotià:ke (Montréal) et du Nitaskinan (Lanaudière et alentours). Elle utilise la voix, le texte, les synthétiseurs et l’enregistrement in situ comme principaux matériaux, oscillant entre improvisation libre et constructions lentes. Elle cherche dans la performance à faire éclore des formes de tendresses, de jeux et de transparences. Elle est la moitié du Désert mauve (Charline Dally), qui produit des œuvres audiovisuelles, et de l’ensemble Jardin Joue (Florence Garneau), un duo de musique ambiante minimaliste. Détentrice d’une maîtrise en arts sonores du London College of Communications de Londres (2021), elle a notamment partagé son travail au Ann Arbor Film Festival (É-U), à MUTEK (CA, ES, AR), à l’École d’arts de Calais (FR), à la Société des arts technologiques (Montréal), au Centro de cultura digital de la ville de Mexico, et au festival Suoni Per Il Popolo, à Montréal

Financement des infrastructures – La part du fédéral en baisse inquiète les municipalités

Le renouvellement du programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ) a été confirmé le 17 juillet dernier par le gouvernement du Québec. Ce programme est un outil financier clé pour les infrastructures municipales. Cependant, malgré cette bonne nouvelle, des défis persistent pour maximiser les bénéfices du programme et répondre aux besoins urgents des municipalités.

Le gouvernement du Québec a investi les sommes prévues, mais la contribution fédérale a été réduite de 338 millions de dollars par rapport à la période précédente, occasionnant une diminution totale d’environ 30 % par région comparativement à la période précédente. Cette réduction affecte directement la capacité des municipalités à réaliser des projets, aggravant ainsi le déficit de maintien d’actif.

En 2023, le déficit de maintien d’actif dans les infrastructures municipales d’eau atteignait 45 milliards de dollars, contre 38 milliards en 2022, illustrant une tendance inquiétante liée à un financement insuffisant. Alors que les coûts de construction ont augmenté de 30 à 40 % ces dernières années, l’impôt foncier ne suffit plus à combler les besoins croissants.

« La qualité de vie des citoyens repose en grande partie sur le travail des municipalités, qui sont responsables de près de 60 % des infrastructures publiques. Pour relever les défis climatiques et sociaux, il est crucial que les municipalités disposent des ressources financières adéquates.  Le gouvernement fédéral doit prendre la pleine mesure de son désinvestissement et intensifier rapidement son engagement pour garantir la réalisation des infrastructures essentielles au bien-être des communautés, et ce dans toutes les régions du Québec. » a mentionné Martin Damphousse, président de l’UMQ et maire de Varennes.

Le programme TECQ est particulièrement apprécié dans le milieu municipal pour sa flexibilité, notamment en ce qui concerne le choix des investissements. Pour la population, il représente des infrastructures essentielles telles que les canalisations souterraines, la réfection des chaussées, et la gestion des matières résiduelles, indispensables à la vie quotidienne et aux projets futurs.

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