Soutien important à la conservation des milieux naturels

Québec, le 28 janvier 2025 – La Fondation de la faune du Québec est heureuse d’annoncer que vingt-cinq nouveaux projets ont été approuvés dans le cadre du programme Protéger les habitats fauniques – volet Principal, pour une enveloppe totale accordée de 2 839 044 $. La majorité de ceux-ci bénéficie du financement du projet Accélérer la conservation dans le sud du Québec (ACSQ), un accord de cofinancement établi entre le gouvernement du Québec et Conservation de la nature Canada (CNC) pour favoriser le développement du réseau d’aires protégées situées en terres privées dans le sud du Québec.

Les projets financés, situés dans sept régions administratives, permettront de protéger des habitats à haute valeur faunique, entre autres, par l’acquisition de propriétés ou de servitudes de conservation, de l’intendance sur les milieux protégés ou encore par diverses activités de transfert de connaissances et de soutien à la planification permettant d’amener les propriétaires privés vers des démarches de conservation légale. Nous vous invitons à consulter la liste des projets acceptés, dont voici des exemples dans quatre régions :

  • Capitale-Nationale : le projet de Capitale Nature permettra d’assurer la protection à plus grande échelle d’une partie du boisé Neilson à Québec, en procédant à l’acquisition par donation de la propriété Rourke d’une superficie de 3,2 hectares (ha).
  • Estrie : le projet de Nature Cantons-de-l’Est vise à protéger deux propriétés totalisant 66,7 ha dans le massif forestier des Monts Stoke afin de favoriser la connectivité de milieux naturels abritant des espèces à statut précaire, dont la salamandre pourpre, l’ail des bois et le pygargue à tête blanche.
  • Gatineau : le projet d’Action Chelsea pour le respect de l’environnement protégera, par l’acquisition de pleins titres d’une superficie de 0,4 ha ainsi qu’une servitude de conservation réelle et perpétuelle de 24 ha de forêt mature et de milieux humides, dans la forêt St-Stephen située à côté du parc de la Gatineau.
  • Lanaudière : le projet de la Fiducie de conservation des écosystèmes de Lanaudière entreprendra plusieurs activités d’intendance sur ses propriétés protégées, dont la réalisation de plans de gestion, des visites terrain et la surveillance de sites et la protection d’espèces menacées ou vulnérables.

« La protection de milieux naturels à perpétuité en terres privées est vitale au maintien de la biodiversité. Nous tenons à souligner le travail des organismes de conservation et la contribution des propriétaires privés qui unissent leurs efforts pour protéger des territoires importants pour la faune et la flore », mentionne Christine Bélanger, gestionnaire principale, protection et acquisition à la Fondation de la faune du Québec.

La Fondation de la faune du Québec a pour mission de promouvoir la conservation et la mise en valeur de la faune et de ses habitats. C’est grâce à la contribution de plus d’un million de chasseurs, de pêcheurs et de trappeurs du Québec, de milliers de donateurs et de nombreuses entreprises privées que la Fondation soutient depuis 1987 plus de 2 000 organismes partout au Québec, créant ainsi un véritable mouvement faunique.

Le projet Accélérer la conservation dans le sud du Québec (ACSQ) est un accord de cofinancement établi entre le gouvernement du Québec et Conservation de la nature Canada (CNC) et dont bénéficient les organismes de conservation du Québec. Il vise la protection et la conservation de milieux naturels d’intérêt écologique par le biais, notamment, de l’acquisition de territoires privés à des fins d’aires protégées et conservées et d’établissement de corridors écologiques. L’ACSQ favorisera ainsi le développement et la bonne gestion du réseau d’aires protégées en terres privées de même que l’accès à la nature pour la population. Les 144 millions de dollars sur cinq ans investis dans l’ACSQ par le gouvernement du Québec doivent être jumelés, par CNC et ses partenaires, à d’autres fonds ne provenant pas du gouvernement du Québec.

 Conservation de la nature Canada (CNC) est la force rassembleuse   au pays pour la sauvegarde de la nature. Par la conservation   permanente de vastes territoires, CNC apporte des solutions à la   double crise du déclin rapide de la biodiversité et des changements   climatiques. Partenaire de confiance, CNC œuvre aux côtés de   particuliers, de communautés, d’entreprises et de gouvernements afin   de protéger et veiller sur nos aires naturelles les plus importantes.   Depuis 1962, CNC a mobilisé la population canadienne pour   conserver et restaurer plus de 15 millions d’hectares. Au Québec,   CNC  s’allie régulièrement avec Conservation de la nature Québec   (CNQ), un organisme à but non lucratif distinct de CNC, pour protéger   les milieux naturels québécois les plus riches. Ensemble, ces deux   entités ont protégé plus de 55 000 hectares de milieux naturels dans   la  province. Visitez conservationdelanature.ca.

« C’est grâce à des partenariats comme celui avec Conservation de la nature Canada que nous pouvons mieux protéger la biodiversité sur notre territoire. Il permet d’accélérer la conservation dans le sud du Québec, notamment en établissant des projets d’aires protégées en terres privées comme ceux annoncés aujourd’hui. Je remercie la Fondation de la faune du Québec et tous les organismes partenaires de ces initiatives, toutes plus porteuses les unes que les autres en vue d’atteindre nos objectifs de conservation d’ici 2030 », ajoute Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides.

Le programme Protéger les habitats fauniques – volet Principal vise à soutenir les initiatives de protection des habitats à haute valeur écologique (faunique et floristique) afin de permettre principalement la création d’aires naturelles protégées en terres privées. Le programme vise l’engagement volontaire des citoyens dans la protection de notre patrimoine naturel.

Prix de poésie des cégépiens 2025 : une 4e édition prometteuse

Terrebonne, le 29 janvier 2025 — Le Prix de poésie des cégépiens, une initiative unique en son genre, est de retour pour une quatrième édition en 2025. Ce prix littéraire, organisé par le département de littérature du Cégep à Terrebonne en collaboration avec le service de la Vie étudiante, permet aux étudiants des cégeps participants de célébrer et de récompenser l’excellence en poésie contemporaine.

Le jury, composé d’enseignants de littérature, a sélectionné trois recueils marquants parmi une trentaine d’ouvrages édités en 2024 :

  • Notre-Dame de tous les peut-être de Dominique Fortier (Les Éditions du Passage)
  • Une histoire dans une histoire dans une de Geneviève Blais (Poètes de brousse)
  • Une vie bien dormie de Timothée-William Lapointe (Les Éditions de Ta Mère)

Ces œuvres seront lues, analysées et débattues par des étudiants jurés issus des cégeps participants tout au long de la session. Ces échanges critiques mèneront à la désignation d’un recueil gagnant, un processus riche en réflexion et en découvertes littéraires.

Le recueil lauréat sera couronné lors d’une cérémonie qui se tiendra le jeudi 15 mai, de 18 h à 20 h, au Cégep à Terrebonne. À cette occasion, une bourse de 500 $ sera remise à l’auteur ou l’autrice récipiendaire.

Cette année, les cégeps de Joliette, L’Assomption, Marie-Victorin et Rosemont se joignent aux étudiants de Terrebonne, élargissant ainsi la portée de ce projet de diffusion culturelle. L’organisation bénéficie également de l’appui financier du député de Masson, Mathieu Lemay, témoignant de l’importance de promouvoir la culture littéraire auprès de la jeunesse.

Le Prix de poésie des cégépiens a pour objectif de faire rayonner la poésie tout en enrichissant la réflexion critique et l’expérience sensible des étudiants. Cette initiative vise à former des individus intellectuellement autonomes et ouverts d’esprit, sensibles à la diversité culturelle et littéraire.

À propos du Cégep de Lanaudière à Terrebonne

Depuis maintenant 1998, le Cégep de Lanaudière à Terrebonne se positionne comme un acteur d’importance dans la MRC Les Moulins. Il offre, à plus de 1900 étudiants, un milieu de vie stimulant, dynamique et chaleureux, proposant 11 programmes et profils d’études dans des domaines aussi variés que les sciences humaines, les arts, l’administration, l’électronique et l’hygiène dentaire. Le Cégep de Lanaudière à Terrebonne a la chance d’avoir en ses murs un Centre collégial de transfert de technologie en design industriel, INÉDI, et une clinique-école d’hygiène dentaire ouverte au public.

6 grands rendez-vous au Festival TransAmériques

Montréal, le 28 janvier 2025 – Le Festival TransAmériques dévoile aujourd’hui quatre spectacles de sa prochaine édition, qui se tiendra à Montréal du 22 mai au 5 juin 2025. Martine Dennewald et Jessie Mill, codirectrices artistiques du FTA, sont fières d’annoncer que le Festival accueillera les nouvelles œuvres de deux figures emblématiques de la scène québécoise : danses vagabondes, de Louise Lecavalier et Hiroshima mon amour, de Christian Lapointe; ainsi que deux artistes étrangers qui font bouger les lignes de la création actuelle : la chorégraphe sud-africaine Mamela Nyamza avec Hatched Ensemble et le metteur en scène argentin Tiziano Cruz avec Wayqeycuna. Ces spectacles s’ajoutent aux grandes œuvres théâtrales Taverna Miresia et LACRIMA, annoncées en novembre.

Les œuvres annoncées aujourd’hui offrent un avant-goût d’une édition qui sera faite de découvertes, plus de la moitié des créateur·rice·s invité·e·s étant présenté·e·s pour la première fois au Festival, voire au Canada. Des propositions braves et vivaces défient les carcans du ballet et de l’opéra, se frottent aux canons du cinéma et de la littérature, et célèbrent l’invention de langages inédits, entre futur et ancestralité. Événement phare du printemps, le FTA invite les festivalier·ère·s à des expériences extravagantes et à de puissants face-à-face poétiques avec le présent, à petite et grande échelle. Un appel à la danse, à l’exaltation et à l’intelligence collective.

Les billets pour ces spectacles sont disponibles à la vente dès maintenant au fta.ca. La programmation complète sera dévoilée le 18 mars prochain.

https://fta.ca/programmation/?d=danse,theatre,opera-contemporain

Viviane Audet dévoile son album instrumental Le piano et le torrent

Viviane Audet dévoile son nouvel album instrumental – Le piano et le torrent

Le spectacle-lancement aura lieu le 10 avril à la salle Claude-Léveillée de la Place des Arts

Viviane Audet partage son nouvel album instrumental piano-solo Le piano et le torrent ce vendredi 31 janvier. Cet album instrumental
dans la mouvance néo-classique est un récit pianistique de 15 pièces qui puise ses racines et son histoire au creux de ce petit village côtier de la Baie-des-Chaleurs qui l’a vu naître, grandir et devenir : Maria.

À la fois lumineux et surprenant, ce disque est de loin le projet le plus personnel et intime de la carrière de Viviane où elle se lance sans pudeur dans le torrent qui l’a submergé ces dernières années suite au départ d’êtres chers. Le piano et le torrent est un album conceptuel où chacune des pièces évoquent un lieu et un moment précis de ses jeunes à jours dans son village natal.

Accompagné du texte poétique Maria, ci-bas,  qui fait office de boussole pour l’auditeur, Le piano et le torrent est comme une marche au petit matin sur le bord de la mer, chacune des pièces comme un petit coquillage qu’on laisse derrière pour ne pas perdre sa route. Créé dans une période de grands remous, Le piano et le torrent est un album de repères et d’enracinement. Comme une plongée franche dans la mer, il enveloppe et console.

https://www.vivianeaudet.ca/

YouTube : https://www.youtube.com/user/TheVivianeaudet

https://www.musiquelabe.com/vivianeaudet-pluslesilence

Le jour craque, quand le soleil frôle la ligne d’horizon. Tu pars, tu prends par la mer. Tu descends l’escalier qui sent le goudron. T’arrives en bas. C’est pas vraiment un raccourci, mais c’est pas vraiment grave. Tu ramasses un barlicoco, des églises, des morceaux de verres polis : les morceaux bleues les plus rares, les morceaux verts les plus communs. La mer est folle on dirait qu’elle va passer par-dessus toi. Elle passe par-dessus toi. Elle te rentre dedans la mer, tout le temps. Et toi tu t’inclines. Tout le temps.

C’est parfois le jour, c’est parfois la nuit l’été. Le p’tit bois en arrière de l’hôpital a toujours eu pour toi cette allure de forêt magique, l’endroit où tu manges des quatre-temps, où tu scratches tes genoux avec le sourire.

C’est immense, mais c’est petit.

Quelques rues plus bas, t’arrives à ce havre de joie qui prend l’allure d’une galerie blanche, entre la Rue des Loriots et la Rue des Colibris. Parce qu’ici les rues portent des noms d’oiseaux qui sont comme des petites cabanes dans ta tête quand tu te sens loin. Tu te répètes : Rue des Merles, Rue des Aigles, Rue des Tournepierres, Rue des Étourneaux, Rue des Malards, Rue des Mésanges. Et ça te fait du bien.

Tu prends par la promenade et t’arrives au Goéland. Le rose de la pierre contraste avec le bleu du reste. Il a sa statue à lui, le majestueux. Il est un peu le roi de toute façon.

Tu remontes par la Rue des Geais, pour rejoindre une partie de toi, petite et grande. La fois entre les deux. T’arrives à la balle au mur, mais elle n’est plus vraiment là. Il reste seulement le goût de la gomme balloune au raisin qui se passait de bouche en bouche la fois de la tague BBQ. Il reste ça.

Tu redescends la Rue des Chardonnerets et c’est là que tu le sens. Cet espace qui s’éloigne, cet endroit qui n’est plus totalement le même plus totalement chez toi. Les visages qui t’échappent, la distance du temps et la cruauté de la géographie. Il t’emporte. Le torrent. Il te passe sur le corps comme une grosse vague salée infinie. Et tu réalises ce qui n’avait pas encore pris une forme claire dans ta tête. Tu mets les mots ensembles dans un ordre normal et tu te les dis à voix basse : tu n’as plus de maison ici. Et tu réalises que la reine de la galerie n’est plus chez elle. Que Dolo est partie. Et tu pleures dans les marches vertes de son balcon d’en avant. Et tu l’entends qui te dit doucement « Viviane, plus le silence est grand, plus je t’entends, fille ».

La vague s’estompe du mieux qu’elle peut.

Tu repars.

Tu prends la 132 et tu tournes à gauche pour t’enfoncer dans ce qu’on dirait les montagnes, mais qui finalement est simplement un gros croche. Le tendre (route Droken) est là en haut de la côte. Mais les arbres ont poussé par dessus les trois petits garages. Tu cherches un contact visuel avec des traces connues, mais tout ce que tu vois c’est qu’ici on a laissé la nature faire. La nature. Lente.

Celle qui force à t’avouer vaincue.

Le vent vire. Le ciel devient noir. La mer grossit. Ça te guette. Tu connais. Tu sais ce qui gronde en haut. Va y avoir some squall. Tu pensais pouvoir le faire à temps, mais le ciel se déverse sur toi. Et ça sent un mélange de pluie, de lys et de pommes blanches. Et tu te sens moins seule. Mais tu ne l’étais pas de toute façon. Il faut repartir. Faire le chemin dans l’autre sens. Comme les autres fois t’arracher. Mais cette fois tu sais que ce que tu laisses derrière sur la pancarte verte est un ingrédient précieux de toi. Tu comprends que c’est elle qui t’habite. Qu’elle sera toujours ta maison. Maria. Et tu sais que si un jour tu reviens, les oiseaux te feront un passage.

La composition et l’interprétation sont signées Viviane Audet. La réalisation de l’album est de Viviane Audet et Ghyslain Luc Lavigne.

L’album sera présenté à L’Oblique le 30 janvier pour une séance d’écoute et une courte performance en format 5 à 7. Le spectacle-lancement aura lieu le 10 avril à 20h à la salle Claude-Léveillée de la Place des Arts. Les billets seront mis en vente dès le 6 février.

À propos
Viviane Audet, qui nous a d’abord éblouis comme comédienne au théâtre, à la télévision et au cinéma, mène depuis plus d’une décennie une impressionnante carrière de compositrice. En matière de musique à l’image, elle a entre autres signé celles des films Camion, Les rois Mongols, Arsenault et fils, Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles et La petite et le Vieux. On lui doit aussi celles des séries Temps de chien et Le monde Gabrielle Roy, ainsi que celles des documentaires Polytechnique : ce qu’il reste du 6 décembre et Lafortune en papier.

Également autrice-compositrice-interprète, Viviane Audet est membre de la formation folk Mentana, en plus de mener une carrière solo. Son 3e album de chansons en carrière, Les nuits avancent comme des camions blindés sur les filles (2023), s’est mérité maintes nominations.

Enfin, celle qui s’est illustrée avec son œuvre piano solo Les filles montagne, prépare un second récit pianistique néo-classique, Le piano et le torrent, qui paraîtra à l’aube de 2025.

Transition écologique – Gain important pour l’autonomie municipale

Reconnaissance du rôle des municipalités dans la transition écologique – Un gain important pour l’autonomie municipale

Québec, le 28 janvier 2025 — L’Union des municipalités du Québec (UMQ) a présenté aujourd’hui ses recommandations en commission parlementaire sur le projet de loi no 81, loi modifiant diverses dispositions en matière d’environnement. Monsieur Martin Damphousse, président de l’UMQ et maire de Varennes, a pris la parole en cette rentrée parlementaire à l’Assemblée nationale du Québec.

Ce projet de loi est une avancée significative pour la protection de l’environnement, car il permettra aux municipalités de réglementer en matière environnementale sans avoir à demander l’approbation du ministre de l’Environnement. Présentement, les municipalités doivent obtenir cette approbation, même lorsque leurs règlements sont plus stricts ou complémentaires aux normes provinciales.

Le projet de loi vient corriger cette situation en alignant le Québec sur les meilleures pratiques et répond à une demande de l’UMQ. Concrètement, cette réforme réduira le risque de poursuites judiciaires tout en allégeant le fardeau administratif des municipalités souhaitant adopter des normes environnementales et climatiques plus ambitieuses.

« En donnant plus de pouvoir aux municipalités dans la réglementation environnementale, le projet de loi vient répondre à une demande importante de l’UMQ en termes d’autonomie municipale. En tant que gouvernements de proximité, les municipalités sont les mieux placées pour répondre aux défis environnementaux grâce à des initiatives locales adaptées. Nous saluons cette réforme qui reconnaît pleinement le rôle des municipalités dans la transition écologique », a déclaré M. Martin Damphousse, président de l’UMQ et maire de Varennes.

D’ailleurs, l’UMQ propose une entrée en vigueur des modifications dans un délai de deux ans, afin d’accélérer la mise en œuvre. À ce moment-ci le projet de loi ne prévoit aucune date d’entrée en vigueur.

Le mémoire détaillé de l’UMQ est disponible sur notre site Internet.

La voix des gouvernements de proximité
Depuis plus de 100 ans, l’UMQ rassemble les gouvernements de proximité de toutes les régions du Québec. Sa mission est d’exercer un leadership fort pour des gouvernements de proximité autonomes et efficaces. Pour plus de détails, consultez le site Web de l’UMQ.

La grosse qui rêvait d’amour de Nadia Tranchemontagne

La grosse qui rêvait d’amour de Nadia Tranchemontagne – Une ode à l’acceptation de soi

Montréal, le 28 janvier 2025 • Rares sont les auteur·rice·s qui abordent la diversité corporelle et la grossophobie dans une fiction et non un essai. Dans ce premier roman, Nadia Tranchemontagne, militante suivie sur les réseaux sociaux, a osé. À travers son personnage, elle raconte avec intelligence et sensibilité le parcours d’une jeune femme en recherche d’acceptation. Des autres, mais surtout d’elle-même.

Samuelle a longtemps cru qu’elle n’avait pas droit à l’amour à cause de son corps, et que pour se faire aimer, elle devait le transformer. Une idée implantée très tôt dans son esprit par une mère obsédée par les calories qu’elle ingérait et son poids sur la balance. Jeune adulte, Samuelle cherche par tous les moyens à s’émanciper des carcans qu’on lui a imposés jusqu’alors. À travers ses amitiés, la sexualité, ses études et son travail, elle apprend à redéfinir sa valeur au-delà de son enveloppe charnelle pour mieux reprendre le contrôle de sa vie.

Dans ce récit vibrant aux enjeux actuels, l’autrice illustre ce que vivent plusieurs personnes grosses : exister à travers l’opinion et la perception d’autrui, en portant la honte du regard constant des autres sur soi. Elle aborde ce que vivent les personnes stigmatisées dans une société de l’image qui les méprise, les ravages des diètes imposées depuis l’enfance et les violences que l’on peut infliger à son propre corps. Tout ça, en normalisant les émotions, la pression et les difficultés rencontrées. Chaque chapitre raconte un moment de vie, accompagné d’une réflexion de Samuelle sur ce qu’elle a appris et vécu. On ne peut que s’attacher à cette jeune femme parfaitement imparfaite, vulnérable et forte tout à la fois, dont le cheminement éclaire autant qu’il émeut.

La grosse qui rêvait d’amour
Nadia Tranchemontagne
QA FICTION • 978-2-7644-5425-1 • 248 PAGES

Nadia Tranchemontagne

Créatrice de contenu à ses heures sur les réseaux sociaux (@latranchemontagne sur Instagram), Nadia Tranchemontagne utilise ses espaces numériques aussi bien comme une plateforme pour militer contre la grossophobie que comme un terrain de jeu humoristique et sans prétention. La découverte du concept de « neutralité corporelle » à l’âge adulte a révolutionné sa manière de concevoir sa relation avec son physique. Elle cherche aujourd’hui à partager un message tout simple et bien personnel : celui que tout corps est valide, mérite le respect et a le droit d’exister, peu importe ce qu’en dit Pierre, Jean, Jacques sur Facebook. La grosse qui rêvait d’amour est son premier livre.

La star internationale de l’humour JARRY débarque au Québec

La star internationale JARRY débarque au Québec et signe un nouveau partenariat stratégique avec Juste Pour Rire!

La star internationale JARRY débarque au Québec! – Ajout de deux supplémentaires du spectacle « Bonhomme » à Montréal et Québec – Et nouveau partenariat stratégique avec Juste Pour Rire.

Montréal, mardi 28 janvier 2025 –  Figure incontournable de l’humour français, JARRY a tissé des liens particuliers avec le public Québécois au fil des années comme en témoignent ses passages remarqués au ComediHa! Fest-Québec qui ont systématiquement affiché complet. Sa contribution à l’humour international a d’ailleurs été récompensée lors de la 20ᵉ édition du festival en août 2019, où il a reçu le prix « Humour du monde ». Cette reconnaissance, conjuguée à sa participation à la saison 11 de LOL et à ses multiples collaborations avec des artistes locaux, illustre la profondeur des liens qu’il a su tisser avec le public québécois. Dans le cadre de sa nouvelle tournée « Bonhomme », déjà couronnée de succès avec plus de 150 représentations en Europe, JARRY se produira ce 14 février sur les planches de l’Olympia de Montréal qui affiche déjà complet ! Il ajoute aujourd’hui deux supplémentaires : Le 23 avril 2026 au Théâtre Capitole de Québec et le 24 avril 2026 à l’Espace St-Denis de Montréal.

Un nouveau partenariat stratégique avec Juste Pour Rire

Juste pour rire annonce aujourd’hui la signature d’un partenariat stratégique avec JARRY. Cette collaboration significative marque le début d’une nouvelle aventure pour l’artiste en Amérique du Nord et s’inscrit dans une série de partenariats prévus avec des artistes internationaux francophones de renom. Cette entente, issue de plus de dix ans de collaborations réussies, solidifie une relation de confiance naturelle et bien établie entre JARRY et l’équipe. En choisissant Juste pour rire pour développer sa carrière en Amérique du Nord, l’humoriste s’associe à un acteur historique qui joue un rôle fondamental en étant un pilier de l’exportation de l’humour québécois en France et de l’introduction d’artistes français au Canada francophone. Sous la direction de ses nouveaux propriétaires, Juste pour rire renoue avec cette mission essentielle de créer des ponts au sein de la francophonie mondiale. L’entente avec JARRY n’est que la première d’une série d’annonces à venir impliquant des artistes européens et africains, témoignant de l’ambition renouvelée de l’entreprise de devenir le carrefour incontournable de l’humour francophone international.

Singular AgencyJuste Pour Rire et À Mon tour Prod sont fiers de présenter Bonhomme le nouveau spectacle de Jarry à Montréal le 14 février prochain à l’Olympia de Montréal ainsi qu’en supplémentaire: Le 23 avril 2026 au Théâtre Capitole de Québec et le 24 avril 2026 à l’Espace St-Denis de Montréal.

Les billets pour les représentations de 2026 sont en vente dès aujourd’hui!

https://www.jarryatypique.fr/

Star Académie – Victoria de Mascouche en danger cette semaine !

Les téléspectateurs de Star Académie qui veulent voter pour Victoria Sénéchal peuvent le faire via le site votestaracademie.ca

Les votes sont ouverts, et chaque soutien pourrait faire la différence dans cette compétition musicale où chaque performance compte.

Troisième extrait de Hier nuit, à paraître le 28 mars 2025

Montréal, 28 janvier  – L’autrice-compositrice-interprète Félixe vient de partager « Mood Swings», une chanson inspirée d’un ami de l’artiste qui a perdu son permis suite à une consommation d’alcool. Ce même ami a aussi été une personne significative dans son acceptation face à la santé mentale fragile de l’artiste.

« Je ne sais pas si c’est grâce à lui que j’ai commencé à prendre de la médication pour mes troubles d’anxiété/dépression, mais je lui dois une bonne partie de ma vérité, de mon acceptation et de mon évolution. J’avais envie de lui écrire une chanson qui allait faire éloge à notre amitié. »

La porte est ouverte :
T’as sonné chez moi hier soir
Tu disais que t’avais mal dans les os
T’as fait de l’aquaplanage dans tes larmes
C’est pas ton buzz, t’as peur de l’eau…
Sans jugement, se reconnaître :
Travelling avant sur ta guérison
Moi j’connais ça les mood swings
Tout est bienvenue dans ma maison
La honte, la peine et les cravings…

Mood Swings est le troisième extrait de son album pop-rock Hier nuit, qui explore en profondeur les contrecoups d’une rupture amoureuse, la mi-trentaine sans enfant, le retour à soi et, par le fait même, le retour à l’indépendance. Femme du rock libérée, elle a aussi fait le choix de retrouver son indépendance musicale depuis maintenant 2 ans. Félixe compose et produit ses chansons comme les gens de sa génération font l’expérience du bonheur : à temps plutôt partiel et avec souvent très peu de moyens à sa disposition. C’est là que le jeu entre en ligne de compte. Et sur cet album, elle joue — sans trop penser à ce qui adviendra de la suite.

La nouvelle chanson de Félixe invoque le fait de se sentir vue et entendue au complet par un ami. Pour elle, sa « chosen family » est très nécessaire à son bien-être dans les périodes de grands questionnements. C’est aussi grâce à cet ami qu’elle a eu le « Gaz » nécessaire pour enregistrer cet album et le sortir de façon indépendante. Portée par un quatuor rock, Mood Swings, quoique axé sur un sujet plutôt moody, est très groovy.

Réalisé par Francis Ledoux (Zouz, Helena Deland), Hier nuit est à la fois un break-up album et un retour à l’indépendance musicale pour la créatrice d’origine sherbrookoise, révélée au Festival de la chanson de Granby. Afin de créer cet opus intimiste, elle s’est tournée vers la guitare classique et a utilisé des tunings alternatifs pour composer toutes les chansons de l’album. Démarche artistique/technique fortement inspirée par les Joni Mitchell et Adrianne Lenker de ce monde, Félixe choisit cette méthode de création dans un désir de retrouver le jeu dans sa pratique. Entourée des talentueux musiciens Charles St-Amour, Anne-Sophie Bourlaud, Alexandre Veilleux et Simon Bilodeau, elle livrera un album beaucoup plus libre dans sa conception : elle renoue avec le plaisir de jouer pour jouer. Comme une enfant.

Un vidéoclip DIY tissé dans l’intimité, porté par la complicité d’ami.e.s proches : Charles St-Amour à la direction photo, Anne-Sophie Bourlaud à l’assistance artistique, Guillaume Bordel à l’acting, et Sandie Valiquette à la réalisation, le montage et la colorisation.

Cette vidéo explore l’âme d’une artiste en lutte contre les vagues d’anxiété et de dépression qui souvent l’assaillent. Une danse figée entre immobilité et désarroi, comme si une part d’elle-même lui échappait. Prise entre le souhait que ça s’arrête et le désir de « dompter la bête » pour en faire son ami.e, naît l’acceptation de la valse chaotique que représente ce petit monstre ludique qui l’habite. Félixe ne vient pas sans la bête et la bête ne vient pas sans Félixe.

Le nouvel album de Félixe, qui fait suite à Prélude et Les jours peureux, sera lancé le 8 avril 2025 au Verre Bouteille (Montréal). L’album sera disponible sur toutes les plateformes numériques le 28 mars 2025.

À PROPOS DE FÉLIXE

Félixe est le projet de l’autrice-compositrice-interprète sherbrookoise Véronique Bazin. En 2019, elle sort son premier album rock alternatif Prélude sous la maison de disques Rozaire. Ayant eu une belle visibilité dans plusieurs médias influents, cette parution lui permet d’ouvrir pour Lou-Adriane Cassidy (Coup de cœur francophone, 2019) et pour Louis-Jean Cormier (Festival Diapason, 2021). En août 2021, elle récidive avec l’EP rock Les jours peureux, pour lequel elle obtient une nomination au GAMIQ (EP indie-rock de l’année).

Son prochain album, Hier nuit, qui sortira en mars 2025, a été réalisé par Francis Ledoux (Zouz, Helena Deland). Ayant exploré le côté plus rock de sa musique, elle découvre un amour pour la guitare classique et les tunings alternatifs. Cet album plus intime et introspectif est à la fois doux et abrasif. Plus libre dans sa conception, il lui permet de renouer avec le plaisir de jouer pour jouer.

 

Les municipalités du Québec attendent toujours

Les municipalités du Québec attendent toujours les sommes du Fonds canadien pour les infrastructures liées au logement (FCIL)

Montréal, 27 janvier 2025 — L’Union des municipalités du Québec (UMQ) appelle à la conclusion rapide des négociations entre le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec concernant le Fonds canadien pour les infrastructures liées au logement (FCIL) pour que les sommes soient versées sans condition au gouvernement du Québec. L’UMQ estime à 1,3 milliards de dollars le manque à gagner pour les municipalités québécoises.

L’absence d’entente entre les deux gouvernements freine les investissements essentiels en infrastructures pour répondre à la crise du logement qui touche l’ensemble des régions du Québec. Dans une lettre conjointe adressée au ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, l’honorable Nathaniel Erskine-Smith, l’UMQ et la Fédération québécoise des municipalités (FQM) expriment leur inquiétude face à la lenteur des négociations et soulignent qu’une telle situation empêche la mise en œuvre rapide des projets de construction de logements.

« Un nombre croissant de municipalités doit arrêter ou ralentir le développement résidentiel en raison d’enjeux de capacité de leurs infrastructures d’eau.  Il est essentiel que les fonds du FCIL soient rapidement disponibles pour permettre des investissements substantiels permettant la construction de logements. Nous demandons une conclusion immédiate de l’entente pour permettre aux municipalités de mener à bien ces projets cruciaux », a déclaré Martin Damphousse, président de l’UMQ et maire de Varennes.

L’UMQ souligne que les difficultés rencontrées dans le cadre d’ententes passées justifient la demande de versement des sommes fédérales sans condition. Des conditions restrictives telles que le financement basé sur des estimations de coûts plutôt que sur les coûts réels, des exigences de reddition de comptes excessives et des processus de double approbation ralentissent l’avancement des projets ou nuisent à leur réalisation.

La voix des gouvernements de proximité
Depuis plus de 100 ans, l’UMQ rassemble les gouvernements de proximité de toutes les régions du Québec. Sa mission est d’exercer un leadership fort pour des gouvernements de proximité autonomes et efficaces. Pour plus de détails, consultez le site Web de l’UMQ.