Les médias communautaires québécois demandent une aide concrète au gouvernement Legault dans le prochain budget provincial.

L’Association des radios communautaires du Québec (ARCQ), la Fédération des télévisions communautaires autonomes du Québec (FTCAQ) et l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) demandent au gouvernement Legault d’inclure des mesures d’appui concrètes pour les médias communautaires dans le budget qu’il déposera à l’Assemblée nationale, le 12 mars.

Les trois organismes porte-parole somment le gouvernement :

  • De créer un fonds d’urgence qui contribuera à la pérennité de l’ensemble des médias communautaires aux prises avec des baisses de leurs revenus publicitaires.
  • De respecter, de renouveler et d’accroître considérablement l’engagement pris par le gouvernement du Québec en 1995 d’investir une partie de son budget publicitaire dans les médias communautaires.
  • D’augmenter de façon significative et d’indexer annuellement le Programme de soutien aux médias communautaires (PAMEC), géré par le ministère de la Culture et des Communications, qui n’a pas été bonifié depuis quelques années.

« Il incombe au gouvernement du Québec d’investir de manière responsable dans des entreprises d’ici pour livrer ses messages au plus grand nombre de citoyens possible au lieu de recourir à des plateformes numériques étrangères, affirme le président de l’ARCQ, François Carrier. Les médias communautaires sont présents sur tout le territoire, ce qui garantit à la population un accès équitable à l’information gouvernementale, peu importe la situation géographique. »

Les actions revendiquées s’avèrent nécessaires alors que les radios, les télés et les journaux communautaires s’efforcent de maintenir leurs acquis pendant que les entreprises et les gouvernements, dont celui du Québec, poursuivent l’achat d’annonces publicitaires sur des plateformes comme Facebook et Instagram.

Le soutien revendiqué par les médias communautaires s’explique parce qu’ils sont autant de remparts contre la crise des médias en raison de leur proximité citoyenne. Ce sont de bons gestionnaires des ressources auxquelles ils ont accès. De plus, ils forment une grande partie de la relève professionnelle en communication, effectuent un travail d’information unique et indispensable, notamment lors d’événements climatiques (ex., feux de forêt, inondations, etc.), et sont parmi les principaux diffuseurs des actualités quotidiennes et culturelles québécoises.

« Chaque dollar investi dans une entreprise qui n’a pas de retombées dans une collectivité québécoise est un pas dans la mauvaise direction, a ajouté la présidente de la FTCAQ, Émilie Boulay-Chouinard. Investir des montants pour des annonces publicitaires dans les médias communautaires, à but non lucratif, est un des meilleurs moyens pour le gouvernement du Québec de créer des retombées économiques positives sur chaque dollar injecté. Sans compter que dans ce type de médias, où l’indépendance des travailleurs de l’information est respectée, la démocratie ne fait que mieux s’en porter. »

Depuis de nombreuses années, l’ARCQ, la FTCAQ et l’AMECQ proposent des solutions au gouvernement du Québec pour mieux soutenir les médias communautaires. Force est de constater que rien n’a changé, y compris depuis le dépôt en 2020 du rapport de la Commission de la culture et de l’éducation portant sur l’avenir des médias d’information. La Commission recommandait alors au gouvernement de « poursuivre et d’intensifier ses actions pour appuyer financièrement les différents médias afin de pérenniser l’information de qualité dans toutes les régions du Québec ».

Cela dit, toute mesure mise de l’avant par Québec doit tenir compte de la réalité des médias communautaires, pour qui les crédits d’impôt, par exemple, sont inutiles puisqu’il s’agit d’organismes à but non lucratif. « Les investissements faits par le gouvernement vont directement aux services à la population et non dans les poches d’actionnaires. L’argent se retrouve directement investi dans la production de nouvelles et d’émissions locales », précise le président de l’AMECQ, Joël Deschênes.

Fondée en 1979, l’ARCQ soutient le progrès et le rayonnement de la radiophonie communautaire. Elle représente 37 radios communautaires indépendantes établies aux quatre coins du Québec.

Fondée en 1998, la FTCAQ regroupe 40 télévisions communautaires autonomes. Elle promeut le développement de la télévision communautaire autonome (TCA) au Québec, favorise la concertation entre ses membres et avec les différents partenaires du milieu.

Fondée en 1980, l’AMECQ fournit des services de soutien et de formation à ses 71 journaux communautaires membres, les regroupe et les représente pour qu’ils puissent remplir leur rôle et leur mission fondamentales.

La municipalité de Saint-Alphonse-Rodriguez se positionne pour un milieu de travail exempt de violence

En réaction à la divulgation médiatique du jugement rendu le 20 février dernier par le Tribunal administratif du travail, la municipalité de Saint-Alphonse-Rodriguez tient à renforcer sa position quant à l’importance d’un milieu de travail sain pour ses employés et élus.

Faisant référence à une série d’événements survenus entre 2016 et 2019, le jugement tranche clairement en faveur de la Municipalité, et ce, en égard aux quatre chefs d’accusation qui étaient reprochés à l’administration municipale. La municipalité de Saint-Alphonse-Rodriguez est satisfaite du jugement prononcé et soulagée qu’un juge se soit penché rigoureusement sur la situation, l’analysant ainsi de façon approfondie et impartiale. Rappelons que le jugement est public, dont toute personne qui le désire peut en prendre connaissance.

« En 2017-2018 on parlait peu des problématiques d’incivilité et d’intimidation dans les Municipalités. Aujourd’hui, on parle librement de climat toxique dans les Hôtels de ville, de harcèlement contre les élus et d’allégations mensongères visant à faire du tort sans fondement. Ce sont des attaques personnelles et inappropriées qui dépassent la critique et qui ont mené plusieurs femmes à quitter leur emploi. Je mentionne ici les femmes, car ce sont presque qu’exclusivement des femmes qui sont visées dans le cas présent. Cela tombe bien, puisqu’aujourd’hui, nous célébrons la Journée internationale des droits des femmes. À cette occasion, j’aimerais souligner le courage des femmes qui ont osé dénoncer ce qu’elles vivaient », mentionne Isabelle Perreault, mairesse de la municipalité de Saint-Alphonse-Rodriguez.

 

Quelques éléments-clés retrouvés dans le jugement 

  • Il n’est en aucun cas acceptable d’être invectivé, humilié, de faire l’objet de propos désobligeants, agressifs ou que quelqu’un nous crie après au point de se sentir menacé.
  • Hausser la voix, crier, traiter une personne d’incompétente, cela dépasse les limites acceptables.
  • Une gestion autoritaire et dénigrante engendre un milieu de travail néfaste et démotivant.
  • La Municipalité a l’obligation, à titre d’employeur, d’assurer un milieu de travail sain et qui respecte la dignité des employés.
  • Dans le contexte dont il est question, l’employeur a empêché que le climat de travail ne se détériore davantage.

 

Lors de la période visée, plusieurs employés et élus ont rapporté un climat de travail toxique perpétré principalement par une seule et unique personne. Après avoir étudié le dossier, l’administration municipale avait alors décidé de prendre la situation en mains et de n’accepter aucune forme de violence dans ses murs.

« Malheureusement, nous sommes parfois est pris au piège par certaines personnes qui ont des comportements toxiques. Il était de notre devoir de lutter et de défendre nos employés ainsi que notre Municipalité dans le but qu’une situation comme celle-ci ne se reproduise plus jamais. Et cela est valable, chez nous comme dans d’autres Municipalités. C’est collectivement que nous devons nous assurer que plus personne ne subisse pareil traitement », conclut Isabelle Perreault.

Le conseil municipal de Saint-Alphonse-Rodriguez est catégorique : l’intimidation ne doit jamais nuire au travail et au bien-être des élus ainsi que des employés qui sont au service de la population. Des situations comme celle-ci monopolisent énormément de temps, d’argent et d’énergie. Il est de notre responsabilité de dénoncer ce genre de pratiques pour qu’elles cessent. Le conseil tient également à souligner que tant que l’équipe actuelle sera concernée, ce sera « tolérance zéro » en matière de violence.

 

À propos de Saint-Alphonse-Rodriguez

La municipalité de Saint-Alphonse-Rodriguez est située au cœur de la Matawinie dans la région de Lanaudière. Elle compte 3 487 habitants permanents et environ autant de résidents saisonniers. Son territoire comporte 34 lacs et une superficie d’environ 105 km2.

Une étudiante du Cégep à L’Assomption, pionnière d’un projet destiné aux femmes

En cette Journée internationale des droits des femmes, le Cégep de Lanaudière est heureux de mettre en lumière un projet porteur réalisé par Malorie Harvey, étudiante en Sciences humaines, profil Individu, et présidente de l’Association étudiante du Cégep de Lanaudière à L’Assomption (AGECRLA). Grâce à son engagement et sa détermination, toute la communauté féminine du Cégep à L’Assomption peut maintenant profiter de produits hygiéniques sanitaires gratuits, ce qui représente plus de 1000 employées et étudiantes annuellement.

Prônant des valeurs d’équité et de justice sociale, Malorie a pris ce dossier sous son aile dès son arrivée à l’AGECRLA à l’automne 2022. « Chaque semaine, je voyais des femmes se rendre aux bureaux de l’équipe de la vie étudiante pour se faire dépanner, prises par surprise ou pire, par manque de moyen. Alors que les condoms sont gratuits depuis des années, il était grand temps de prendre action pour la santé et les saines habitudes de vie des femmes au collégial, tant pour la charge physique que financière que cela leur impose », souligne l’étudiante.

Ce projet novateur a été travaillé en collaboration avec la direction du cégep, notamment avec l’équipe des ressources matérielles. Au cours des derniers mois, diverses options ont été évaluées et par souci environnemental, les machines payantes en place ont finalement été conservées, mais recyclées, de sorte que les produits soient fournis gratuitement.

 

Une inspiration pour d’autres cégeps

Près d’une trentaine d’associations étudiantes affiliées à la FECQ ont été informées de la démarche et déjà, plusieurs emboîtent le pas. D’ailleurs, le Cégep à Terrebonne officialisera sous peu lui aussi le projet au sein de son établissement. La présidente de l’Association étudiante (AGECRLT), Marilou Thiffault, a réussi à obtenir avec l’appui du service psychosocial du cégep, une commandite de Moisson Laurentides. Avec l’aide de l’équipe des ressources matérielles, les distributrices seront disponibles incessamment auprès de la communauté féminine collégiale.

Toutes nos félicitations à Malorie pour son leadership et les efforts déployés dans la réalisation de ce beau projet ainsi qu’à Marilou qui a su reprendre la balle au bond très rapidement!

Les préoccupations des élues et élus : De nouveaux enjeux dans un monde en changement – Une fonction toujours gratifiante dans une société plus exigeante et critique

Le rapport intitulé Les préoccupations des élues et élus : De nouveaux enjeux dans un monde en changement – Mars 2024, publié aujourd’hui par la Fédération québécoise des municipalités (FQM) dresse un portrait de la réalité et des défis auxquels sont confrontés les élus·es municipaux. L’objectif de la démarche vise à apporter un soutien adéquat aux futures élues et futurs élus dans leur engagement.

Lors des dernières élections de 2021, une tendance vers la zone paritaire entre les femmes et les hommes élus·es municipaux avait été observée. La FQM souhaitait retourner sonder les élus·es, plus de 6 ans après son dernier rapport (septembre 2017), afin de voir si les préoccupations étaient différentes considérant la hausse de femmes en politique municipale. Si les données nous permettent de constater que l’écart s’est réduit entre les femmes et les hommes sur certains enjeux au fil des années, cela semble s’expliquer par le fait que les hommes perçoivent davantage de difficultés qu’auparavant. Notons par exemple la conciliation famille-travail et travail-travail qui ne se limite plus qu’aux femmes. Cette évolution témoigne d’une plus grande implication des jeunes au sein de nos conseils municipaux, signe d’un renouveau politique prometteur. Aussi, la diversification de la représentation entraînera des réflexions et des changements positifs et inclusifs pour nos communautés.

Sans grande surprise, l’incivilité est l’une des raisons causant la démission de près de 10 % des élus·es depuis les dernières élections et demeure une préoccupation majeure. Selon les résultats de l’étude, on note d’ailleurs une augmentation de 11 % des élus·es ayant subi des situations problématiques de harcèlement et d’intimidation. Par contre, il est important de noter que la grande majorité des élus·es (88 % des répondants) affirment ne pas ressentir d’aspect conflictuel relié à leur fonction politique, fort heureusement!

Il n’en demeure pas moins que chaque cas entendu, chaque témoignage d’intimidation et de harcèlement ou toute forme de violence en est un de trop. En ce sens, la FQM a d’ailleurs mis en place diverses mesures pour permettre aux élus·es municipaux d’accomplir leur rôle et aussi, pour instaurer certains changements. Ces actions se traduisent par une bonification du catalogue de formations déjà existantes, une couverture d’assurance contre l’intimidation, ainsi que le tout nouveau programme d’aide aux élus·es (et à leur famille). La FQM est convaincue de la nécessité d’utiliser toutes les plateformes disponibles pour sensibiliser la population à l’importance de la civilité ainsi qu’au rôle des élus·es municipaux.

« Ce rapport nous démontre que la majorité des élus et élues trouvent une grande satisfaction dans leur rôle; le palier municipal est reconnu comme celui où l’impact sur la vie quotidienne des gens est le plus tangible. Cette proximité avec les citoyens est étroite et précieuse, il faut la protéger et réapprendre à dialoguer! Oui, comme élus·es nous sommes confrontés à des citoyens aux opinions divergentes, empreintes parfois de fortes émotions, et cela entraîne des comportements qui n’ont pas leur place. Nous avons tous un rôle à jouer pour maintenir un climat d’échanges respectueux, mais la réflexion est plus large encore. Nous invitons d’ailleurs le gouvernement à réfléchir à la mise en place d’une campagne nationale sur le civisme au sein de notre société, parce que cela concerne toute la population au final », a souligné Mme Marilyn Nadeau, présidente du Comité femmes et politique municipale de la FQM, mairesse de Saint-Jean-Baptiste et préfète de la MRC de La Vallée-du-Richelieu.

Pour consulter le rapport, cliquez ici.

Grand rassemblement des génies – Une journée pour allumer la fibre scientifique et créer des ponts entre les jeunes du secondaire et les milieux collégiaux et universitaires

Pas moins de 400 jeunes provenant d’écoles secondaires de la région ont été accueillis le 6 mars dernier, au Cégep de Lanaudière à Terrebonne, à l’occasion du Grand rassemblement des génies. Organisé en collaboration avec le Pôle lanaudois en enseignement supérieur qui regroupe le Cégep de Lanaudière, l’Université de Montréal, l’Université du Québec à Montréal et l’Université du Québec à Trois-Rivières, cette activité inédite visait à promouvoir les programmes de génie électrique et de design industriel afin que les jeunes, notamment les filles, puissent se projeter dans une trajectoire collégiale et universitaire dans un domaine lié aux sciences.

Au cours de la journée, les élèves et leurs accompagnateurs ont ainsi participé à trois ateliers thématiques portant sur la régulation des procédés, l’électricité, l’automatisation et la robotique ainsi que sur la conception et la confection design de ces objets. À l’heure du dîner, l’ensemble des invités se sont réunis à une foire technologique où étaient installés les kiosques de certains partenaires, notamment Kinova et Modjo Solutions.

Les jeunes participants ont également eu droit à une belle surprise alors que la célèbre scientifique de la Nasa, Farah Alibay, leur a adressé, par la magie du virtuel, un message personnalisé préenregistré. Celle qui a grandi et étudié à Joliette leur a livré un message rempli d’espoir en donnant des exemples concrets de la persévérance dont elle a dû faire preuve pour atteindre son but : « Rêver de travailler en aérospatiale tenait de la science-fiction quand j’étais petite, mais c’est beau de rêver grand!  Il faut croire en ses rêves, ne jamais abandonner sans avoir tout essayé et ne pas hésiter à demander de l’aide pour surmonter les obstacles ».

Pour sa part, Geneviève Perreault, directrice du Cégep à Terrebonne, s’est dite émerveillée de voir autant de jeunes avec des étincelles dans les yeux. « Nous sommes vraiment ravis de permettre aux jeunes de vivre ces expériences hors du commun, de poser des questions et de découvrir l’omniprésence des sciences et du design dans la vie courante. Ils baignent déjà dans ces univers du génie électrique et du design industriel sans le savoir, ils ont tout d’un génie », a-t-elle conclu.

Le Grand rassemblement des génies a été rendu possible grâce au financement du Pôle Lanaudois en enseignement supérieur. Le Collège tient à remercier tous les jeunes et leurs accompagnateurs pour leur participation dynamique à cette activité scientifique, de même le personnel d’INÉDI, tous les partenaires et les membres de son personnel qui ont fait de cet événement un réel succès.

 

À propos du Cégep de Lanaudière à Terrebonne

Depuis maintenant 25 ans, le Cégep de Lanaudière à Terrebonne se positionne comme un acteur d’importance dans la MRC Les Moulins. Il offre, à près de 1800 étudiantes et étudiants, un milieu de vie stimulant, dynamique et chaleureux, proposant 11 programmes et profils d’études dans des domaines aussi variés que les sciences humaines, les arts, l’administration, l’électronique, la santé dentaire et le design industriel. Évoluant sous le chapeau du Cégep de Lanaudière qui compte deux autres constituantes à Joliette et à L’Assomption, il bénéficie d’un précieux réseau de collaboration et de partage d’expertise. Le Cégep de Lanaudière à Terrebonne a la chance d’avoir en ses murs un Centre collégial de transfert de technologie en design industriel, INÉDI.

MAIRIES : NOUVELLES GÉNÉRATIONS Le maire Mathieu Maisonneuve en lumière dans une série sur la politique municipale

Mathieu Maisonneuve, maire de Saint-Lin-Laurentides, figure parmi les 5 maires qui ont été choisis pour la réalisation de Mairies : nouvelles générations, une série documentaire portant sur les coulisses et les réalités de la politique municipale.  Elle sera diffusée dès le 18 mars les lundis à 20 h 30 sur les ondes de Savoir média, et offerte sur l’ensemble de ses plateformes numériques.

La série en huit épisodes offre un regard non partisan et humain sur la politique municipale, mettant en lumière une nouvelle génération d’élus qui œuvrent avec passion pour le bien-être de leur communauté. Elle explore les motivations profondes des maires et plonge dans leur réalité une fois en fonction. À travers des récits authentiques, elle dévoile l’humain derrière la fonction, confrontant l’idéalisme à la réalité de la politique municipale.

La série explore l’importance cruciale du rôle des municipalités en tant qu’acteurs clés dans des domaines tels que la lutte contre les changements climatiques, le développement économique et social. Les téléspectateurs auront l’occasion de mieux comprendre les défis auxquels sont confrontées les villes et les solutions innovantes mises en œuvre par ces leaders municipaux visionnaires.

Dans un contexte où les citoyens sont encouragés à prendre pleinement conscience des responsabilités liées à la fonction politique au sein d’une démocratie locale, cette immersion dans la vie du maire Maisonneuve offre une compréhension approfondie du contexte, des enjeux, des défis, et surtout, de l’humain qui a consciemment opté pour la voie politique pour instaurer des changements durables au sein de sa communauté.

Mairies : nouvelle génération suit également les parcours de Nathalie-Ann Pelchat (mairesse de Senneterre), Évelyne Beaudin (mairesse de Sherbrooke), Michaël Pilote (maire de Baie-Saint-Paul) et Bruno Marchand (maire de Québec).

Pour visionner la bande-annonce, c’est ici.

 

À propos

Saint-Lin-Laurentides, située au bord de la rivière l’Achigan, se trouve au carrefour de la grande région métropolitaine, des Laurentides et de Lanaudière.  Elle compte aujourd’hui plus de 25 000 habitants sur un territoire de plus de 117 km2. Empreinte d’une fierté historique, la ville de Saint-Lin-Laurentides est résolument tournée vers l’avenir.  Elle met en place des actions concrètes pour transformer l’aménagement du territoire et assurer un avenir durable pour sa communauté.  Son leitmotiv :  Assurer une expérience citoyenne de qualité et devenir une ville Référence. Fière, attrayante, inspirante, Saint-Lin-Laurentides vibre au rythme de sa résilience et de ses ambitions avec courage, persévérance et ardeur. 

Lanaudière : l’esprit sportif résonne à Sherbrooke

La délégation lanaudoise peut être fière de ses performances à la fin du Bloc 1 de la 58e Finale des Jeux du Québec – Sherbrooke 2024. Lanaudière cumule 11 médailles, soit 1 d’or, 6 d’argent et 4 de bronze.

Au-delà des résultats et des médailles, l’esprit sportif de la région se manifeste avec force lors de ce premier bloc.

 

Une belle surprise en karaté

Le karaté fait un retour marqué cette année, n’étant pas présent à la Finale des Jeux du Québec depuis 2019. Lanaudière crée la surprise en remportant 5 médailles, dont 2 en argent. Soulignons la performance exceptionnelle de Malik, tout juste 12 ans, qui termine à la 5e position en combat.

 

D’autres belles performances

Lanaudière était représentée par deux athlètes en boxe, et les deux ont très bien fait. Nelly a gagné deux combats, avant de s’incliner en finale, elle ressort donc avec la médaille d’argent. Après avoir remporté son premier combat, Jakob passait directement en finale. Malheureusement, il s’est incliné sur arrêt médical, mais il a tout de même remporté la médaille d’argent.

Nos représentants en trampoline se sont démarqués avec 4 médailles, dont une médaille d’or par équipe.

 

L’ambiance unique des Jeux du Québec

La ringuette a fait bonne impression aux Jeux du Québec. L’équipe a terminé en 7e position, mais ce qui retient vraiment l’attention, c’est l’esprit sportif autour de l’équipe et de la discipline. D’ailleurs, l’encouragement enthousiaste de la région de l’Outaouais témoigne de l’atmosphère particulière des Jeux du Québec.

C’est maintenant le début du Bloc 2 et Lanaudière sera représentée en escrime, haltérophilie, hockey féminin, judo, patinage de vitesse, plongeon, ski de fond et tennis de table. Les compétitions commencent mercredi.

Loisir et Sport Lanaudière adresse ses félicitations chaleureuses à tous les athlètes ayant dignement représenté la région. Un grand merci aux entraîneurs, accompagnateurs et animateurs bénévoles, acteurs essentiels du soutien qui permet aux jeunes de se dépasser.

Pour connaître tous les détails des compétitions du Bloc 2 ou pour avoir des nouvelles des athlètes, consultez le site Internet : https://sherbrooke2024.jeuxduquebec.com/ et la page Facebook www.facebook.com/jdq.lan.

La Ville de Repentigny honore la mémoire de l’ancien premier ministre Brian Mulroney

C’est avec une profonde tristesse que la Ville de Repentigny a appris le décès de l’ancien premier ministre du Canada, Brian Mulroney. En signe de deuil et de respect envers sa contribution exceptionnelle au pays, la municipalité a décidé d’honorer sa mémoire en mettant ses drapeaux en berne aujourd’hui.

« Brian Mulroney était un homme engagé et inspirant qui a laissé un souvenir indélébile dans l’histoire politique du Canada, notamment en jouant un rôle clé dans la promotion de la francophonie. Sa carrière et son parcours exceptionnel ont été marqués par des réformes significatives et des contributions remarquables à la croissance nationale. En mettant nos drapeaux en berne, nous souhaitons rendre hommage à ce grand leader et souligner son apport inestimable à notre communauté », précise Nicolas Dufour, maire de Repentigny.

Afin que la population repentignoise se souvienne avec gratitude du service dévoué de M. Mulroney envers le Canada, la Ville invite ses citoyens[1] à se joindre à ce geste de respect en prenant un moment pour se rappeler l’impact positif qu’il a eu sur la nation.

[1] La Ville de Repentigny prône des valeurs d’inclusion et d’égalité des genres, mais utilise le masculin dans ce communiqué de presse uniquement pour faciliter la lecture.

6e édition du Ludo-Scout de Mascouche le 13 avril prochain !

Le 19e groupe scout de Mascouche est un organisme qui existe dans notre communauté depuis 1973. La méthode scoute propose l’éducation par l’action, le contact avec la nature, l’engagement dans la communauté et le travail d’équipe, notamment. Les jeunes de chaque unité (castors, louveteaux, éclaireurs) doivent également atteindre une série d’objectifs pour leur propre développement personnel. Toutes les activités mènent ainsi nos jeunes à développer confiance en soi, leadership, esprit collaboratif, résolution de problèmes et prise de décisions.

En plus des cotisations perçues par les parents des jeunes, le comité de financement dirige plusieurs levées de fonds qui permettent de soutenir une offre d’activités diversifiées, notamment des camps et sorties culturelles ou sportives. Notre groupe cherche à bonifier encore davantage les montants récoltés en recrutant différents partenaires afin de pallier l’augmentation constante des coûts liés à ces activités (transport en autobus pour les camps, hébergement en chalet ou terrain de camping, nourriture, sorties spéciales, etc.).

Pour ces raisons, le LudoScout revient en grande pompe pour une 6e année. Cette levée de fond consiste à une journée et une soirée « jeux de société » le 13 avril 2024. Nous invitons les résidents de la région à venir s’amuser avec nous, en famille, en couple ou entre amis, au pavillon de l’étang du Grand Coteau, à Mascouche. Un service de cantine et de bar seront offerts afin d’agrémenter cette journée. Aussi, des prix de présence seront tirés parmi les participants, ainsi qu’un encan silencieux.

Nous soulignons déjà l’aide de l’Entre-jeux, l’Albatros et la ville de Mascouche qui participent à l’évènement.

« Ce budget doit tendre la main aux villes et particulièrement aux Repentignoises et Repentignois » – Nicolas Dufour

Le maire de Repentigny, Nicolas Dufour, anticipe avec impatience le budget du gouvernement du Québec, prévu pour le 12 mars prochain.

Celui-ci croit fermement que le gouvernement doit jouer son rôle en contribuant équitablement à résoudre le déficit financier du transport collectif dans le Grand Montréal. Il plaide également pour l’octroi de nouveaux fonds pour concrétiser un projet de mobilité structurant dans sa municipalité, une vision partagée par la population locale. Le budget Girard doit aussi intégrer des mesures budgétaires pour les villes comme Repentigny qui aspirent à moderniser leurs infrastructures urbaines afin de revitaliser des secteurs aussi stratégiques que le parc industriel de première génération le long de l’A-40.

Financement du transport collectif : le respect s’impose

  1. Dufour refuse que son administration revive le contexte budgétaire de décembre dernier, lorsqu’une facture de dernière minute a surgi à la suite d’une réduction des sommes allouées par Québec pour le transport collectif. À l’instar des 81 autres villes du Grand Montréal, le maire réclame un calendrier financier plus précis afin que les municipalités puissent planifier leurs budgets et leurs projets à long terme plus efficacement. En outre, il appelle à un investissement plus important du gouvernement du Québec dans les transports en commun.

« Pour les années 2024 et 2025 seulement, un déficit de 376 M$ est prévu dans le transport collectif dans la région de Montréal. Encore une fois, les villes se retrouveront avec une facture salée sans voir d’amélioration des services, ce qui pourrait entraîner une augmentation du compte de taxes. Comment peut-on justifier cette hausse à nos contribuables alors qu’ils sont déjà lourdement affectés par une croissance significative du coût de la vie? Non seulement le gouvernement doit assumer une plus grande part du financement du transport collectif, mais les villes ne peuvent être laissées dans l’ignorance des implications financières qui en découlent », affirme M. Dufour.

Investir dans des infrastructures urbaines pour un aménagement riche et diversifié

Les infrastructures urbaines sont le fondement de la croissance économique et de la prospérité des communautés locales. D’ailleurs, Repentigny se trouve à un moment critique de son développement économique avec la revitalisation projetée de son parc industriel le long de l’A-40, un projet d’une ampleur sans précédent dans son histoire. Cependant, pour que cette ambition se concrétise, il est essentiel que le gouvernement provincial apporte un soutien financier adéquat, qui contribuera à la création d’emplois, l’attraction d’investissements et la stimulation de l’économie de Repentigny à l’échelle métropolitaine.

Pour le maire, ces investissements sont également indispensables pour moderniser l’aménagement de sa Ville, tout en améliorant la qualité de vie de celles et ceux qui y résident. Il soutient que des sommes supplémentaires doivent être consacrées à des programmes de gestion des actifs municipaux, que ce soit pour les bibliothèques ou encore pour la mise à niveau d’équipements sportifs.  Des fonds sont également attendus pour la reconfiguration des axes 40 et 640, conformément à l’engagement pris par Québec lors du Forum sur la mobilité en 2022.

« Investir dans les municipalités, c’est investir pour des routes plus sûres, des réseaux de transport efficaces, des infrastructures accessibles et de haute qualité et des installations industrielles et commerciales modernes. Bref, le prochain budget Girard doit reconnaitre le leadership des villes en tant que gouvernement de proximité dédié à bâtir des communautés inclusives et prospères », a conclu Nicolas Dufour.