20e édition de la Journée Portes ouvertes Mangeons local : 10 300 visiteurs pour Lanaudière

Joliette, 10 septembre 2024 – Le dimanche 8 septembre dernier avait lieu la Journée Portes ouvertes Mangeons local, organisée par la Fédération de l’UPA de Lanaudière (FUPAL), en collaboration avec l’Union des producteurs agricoles (UPA). Malgré une température fraiche et incertaine, ce sont plus de 10 300 personnes qui ont visité une ou plusieurs des treize fermes hôtes de la région.

« Je tiens à remercier les agricultrices et agriculteurs dévoués et leur famille qui ont généreusement ouvert les portes de leurs fermes. La population a eu l’opportunité de découvrir de manière concrète leurs réalités quotidiennes et la passion qui les anime. Cet événement permet également de témoigner de l’importance de notre travail. » a indiqué le président de la Fédération de l’UPA de Lanaudière, M. Marcel Papin.

Cette année, les treize entreprises lanaudoises qui ont ouvert leurs portes ont présenté aux visiteurs une grande variété de productions différentes : abeilles, herbes aromatiques, agneaux et moutons, bisons et grands gibiers, maraîchers, petits fruits, vignobles, noix, etc. Les participants ont pu, entre autres, rencontrer des producteurs passionnés, apprendre sur les différentes productions agricoles, participer à plusieurs activités éducatives et ludiques qui étaient organisées sur les fermes, en plus de déguster et de découvrir des produits locaux d’exception. À la grandeur de la province, ce sont près de 36 000 personnes qui ont visité l’une des 49 fermes participantes à l’événement.

« Depuis plusieurs générations, les productrices et producteurs agricoles habitent le territoire et accomplissent une importante mission, soit celle de nourrir les Québécoises et les Québécois. Depuis 20 ans, la population répond présente à cet événement incontournable qui offre une vitrine sur leur savoir-faire exceptionnel et les produits de grande qualité qu’ils ont à offrir. Je souligne par ailleurs le travail incroyable des fermes participantes et des bénévoles qui ont fait de cette journée un franc succès! » Martin Caron, président général de l’UPA.

L’UPA remercie les partenaires provinciaux et régionaux de l’événement : Provigo/Maxi, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Desjardins, Promutuel assurance, La Financière agricole du Québec, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Aliments du Québec, station O103,5, CieNOV, Yves Perron, député de Berthier-Maskinongé, François Legault, député de L’Assomption, Caroline Proulx députée de Berthier, France-Élaine Duranceau députée de Bertrand et les Syndicats locaux de la FUPAL.

Programme de la taxe sur l’essence (TECQ) Repentigny dénonce la diminution de la contribution fédérale

Le maire de Repentigny, Nicolas Dufour, tient à exprimer son profond désaccord face à la réduction de 30 % de la contribution fédérale au Programme de la taxe sur l’essence (TECQ), un coup dur qui amputera le budget de la Ville d’environ 15 M$. Cette baisse survient à un moment où il est plus crucial que jamais d’investir dans nos infrastructures.

D’ailleurs les municipalités doivent s’engager activement à moderniser leurs équipements pour faire face aux nouvelles réalités des changements climatiques, tout en tenant compte des ressources disponibles. Cependant, sans un soutien financier à la hauteur des défis auxquels elles doivent répondre, il devient de plus en plus difficile de répondre efficacement aux situations météorologiques exceptionnelles qui se multiplient.

« Le TECQ est un programme vital qui permet aux villes comme Repentigny de moderniser et réparer nos infrastructures, notamment pour se préparer aux défis climatiques.  Réduire cette contribution compromet sérieusement notre capacité à offrir des services de qualité, tout en alourdissant le fardeau financier de nos citoyens. Sans un soutien fédéral adéquat, nous risquons de devoir reporter certains de nos projets, ce qui pourrait affecter la qualité de vie de notre population », a déclaré le maire.

À titre d’exemple, la valeur de remplacement des actifs en eau pour Repentigny s’élève à 1,3 G$ en date de mai 2023.  À l’échelle provinciale, la valeur totale des actifs en eau pour l’ensemble des réseaux municipaux atteint 181,1 G$. Pour Repentigny, cela signifie un seuil minimal d’investissements de plus de 7 M$ par an, nécessaire pour maintenir et améliorer son réseau d’aqueduc et d’égout.

Nos infrastructures, notamment les systèmes de distribution d’eau, nécessitent un entretien régulier, et la Ville doit relever des enjeux urgents qui exigent des investissements massifs pour assurer un réseau fiable, durable et résilient: « Nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer ces besoins essentiels. Le TECQ permettait aux municipalités de maintenir et d’améliorer ces infrastructures sans imposer une charge trop lourde sur les finances municipales », a souligné M. Dufour.

Le maire exhorte donc le gouvernement fédéral à revoir cette décision qui affecte non seulement Repentigny, mais l’ensemble des municipalités québécoises : « Nous avons besoin d’un soutien solide pour continuer à offrir à nos citoyens une eau propre et des services essentiels de qualité, et cela passe par une collaboration et un financement adéquat de tous les paliers de gouvernement. »

Mobilité Infra Québec – Des projets structurants de transport collectif partout au Québec

Aujourd’hui, le président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et maire de Varennes, Martin Damphousse, a présenté les recommandations de l’Union lors des consultations particulières sur le projet de loi n° 61, Loi édictant la Loi sur Mobilité Infra Québec, déposé par la ministre des Transports et de la Mobilité durable, madame Geneviève Guilbault.

« Le transport collectif est un levier stratégique pour la transformation positive de nos régions. C’est une occasion unique pour le Québec de se tourner vers une mobilité plus durable, accessible et prometteuse. Il est crucial que les municipalités soient pleinement impliquées dans les décisions concernant les projets de transport, car ces derniers ont des répercussions majeures sur l’aménagement du territoire et le développement économique régional. », a mentionné Martin Damphousse, président de l’Union des municipalités du Québec et maire de Varennes.

L’UMQ souligne la nécessité d’agir rapidement pour permettre le développement du transport collectif dans toutes les régions du Québec. Actuellement, des obstacles freinent cette expansion. Par exemple, la Loi sur les Transports limite la capacité des municipalités de moins de 100 000 habitantes et habitants de posséder et d’exploiter leur propre flotte de véhicules. En levant ces obstacles, il serait possible de favoriser une expansion plus efficace du transport collectif.

Par ailleurs, l’Union souligne l’importance de préserver l’autonomie des municipalités en matière d’aménagement du territoire et de contribution financière aux projets. Les projets de transport collectif sont essentiels pour le développement économique local et les municipalités sont les mieux placées pour orienter les projets en fonction de leurs besoins locaux et dynamiques régionales.

Le transport collectif ne se limite pas à simplifier l’accès aux services essentiels, il est également crucial pour le succès des projets de développement économique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et l’aménagement durable du territoire. Le milieu municipal est déterminé à jouer un rôle actif dans la réalisation de ces objectifs.

Le mémoire détaillé de l’UMQ, comprenant ses recommandations sur le projet de loi no 61, est disponible en sur notre site Internet. https://umq.qc.ca/

La voix des gouvernements de proximité

Depuis plus de 100 ans, l’UMQ rassemble les gouvernements de proximité de toutes les régions du Québec. Sa mission est d’exercer un leadership fort pour des gouvernements de proximité autonomes et efficaces. Pour plus de détails, consultez le site Web de l’UMQ.

Autoroute 640 – Fermeture d’une bretelle – 11 septembre 2024

DATE 11 septembre 2024
IDENTIFICATION DES TRAVAUX Inspection d’un pont d’étagement
VILLETerrebonne, secteur Lachenaie
ROUTE Autoroute 640
LOCALISATION À la hauteur de la rivière Mascouche
ENTRAVES

 

 

Le 11 septembre, de 20 h à 4 h le lendemain

  • Fermeture d’une voie de l’autoroute 640, en direction est.
  • Fermeture de la bretelle menant du rang Charles-Aubert à l’autoroute 640, en direction est.
DÉTOURLes chemins de détour seront balisés par une signalisation temporaire.
 

Ces travaux pourraient être reportés, prolongés ou annulés en raison de contraintes opérationnelles ou des conditions météorologiques défavorables. Afin de connaître les entraves en cours, consultez Québec 511, un outil pratique pour planifier adéquatement vos déplacements.

 

Pour toute question ou tout commentaire, il est possible de communiquer avec le Ministère en composant le 511 ou en allant sur la page Web transports.gouv.qc.ca/nous-joindre.

 

Pour connaître les fermetures majeures de fin de semaine dans la région métropolitaine de Montréal, il est possible de s’abonner à l’infolettre de Mobilité Montréal.

 

Ralentis le tempo – Lancement d’une campagne de sensibilisation à la vitesse à Mascouche

La Ville de Mascouche, en partenariat avec la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), est fière d’annoncer le lancement de la campagne « Ralentis le tempo ». Cette initiative vise à sensibiliser les automobilistes à l’importance de respecter les limites de vitesse sur nos routes.

Cette campagne, au ton dynamique et engageant, rappelle que chaque conducteur peut faire une différence en diminuant sa vitesse. Le message du maestro est clair : « Sur nos routes, ralentis le tempo ».

 

Pourquoi?

  • parce qu’une diminution de la vitesse moyenne de seulement 5 km/h pourrait réduire annuellement de 15 % le nombre d’accidents;
  • parce qu’un excès de vitesse de 10 km/h peut faire la différence entre la vie et la mort;
  • parce qu’à 30 km/h, la distance totale d’arrêt est de 30 mètres, tandis qu’à 50 km/h, elle atteint 65 mètres, plus du double.

« À Mascouche, la sécurité de tous est une priorité. Ralentir n’est pas seulement une question de respect des règles, c’est une question de responsabilité et de protection de notre communauté. Au printemps dernier, nous annoncions une diminution de vitesse à 30 km/h dans nos quartiers. Le lancement de la campagne s’arrime avec ce changement » mentionne le maire de Mascouche, Guillaume Tremblay.

Audrey Bouchard, capitaine au Service de police de Mascouche, souligne pour sa part que : « Cet automne, nos équipes sont sur le terrain pour sensibiliser les usagers de la route à l’importance de respecter les limites de vitesse. Notre objectif est de veiller à ce que chacun puisse se déplacer en toute sécurité, particulièrement dans les zones sensibles comme les abords des écoles et des parcs. Ensemble, nous pouvons faire une réelle différence ».

 

Une campagne bien visible

Au cours des prochaines semaines, les citoyennes et citoyens de Mascouche pourront apercevoir le maestro un peu partout sur le territoire, les invitant à le suivre et à ralentir le tempo. Les citoyens intéressés pourront se procurer une affiche à l’effigie de la campagne pour l’installer sur leur terrain. Les détails concernant la façon de se procurer une affiche seront partagés prochainement sur le site Web et sur la page Facebook de la Ville.

 

Sur nos routes, ralentis le tempo!

Agir collectivement pour vivre sainement – La Ville de Repentigny dévoile sa première Politique des saines habitudes de vie

Faire de Repentigny un milieu de vie en santé, telle est l’une des priorités de l’administration Dufour qui s’est dotée de sa toute première Politique des saines habitudes de vie. Lancée le 7 septembre à l’occasion de l’activité en plein air Bougeons Repentigny, la Politique découle d’une réflexion approfondie menée par de nombreux acteurs engagés pour le bien-être de la collectivité.

Dans le décor magnifique des Sentiers de la Presqu’île, le maire, Nicolas Dufour, et des membres du conseil municipal figuraient parmi près d’une centaine de citoyens1 présents venus profiter de la marche active organisée pour la population. « Adopter et maintenir de saines habitudes de vie ne reposent pas uniquement sur les épaules des individus. La Ville joue un rôle important sur la qualité de vie de sa population en offrant des équipements, des infrastructures et des activités répondant à leurs besoins. Cette première politique incarne cette vision et concrétise l’engagement de notre administration à améliorer continuellement le bien-être de notre population. », a-t-il déclaré.

« Repentigny possède une forte volonté de mettre en valeur les installations déjà en place sur le territoire afin de les rendre plus favorables à l’adoption de saines habitudes de vie pour les jeunes, les moins jeunes et les aînés. C’est en procurant des milieux de vie stimulants aux citoyens que nous éveillerons l’intérêt et la motivation pour maintenir ou améliorer leur forme physique et mentale au quotidien. », a affirmé le président de la Commission saines habitudes de vie, sport et parcs, et conseiller municipal, Joubert Simon.

Selon Martine Gendron, membre de la Commission saines habitudes de vie, sport et parcs, et conseillère municipale ayant supporté la mise en œuvre de cette politique : « Repentigny se soucie de la santé de ses résidents et les encourage à profiter pleinement de la vie. Avec cette politique, nous cherchons à contrer les maladies chroniques causées par un mode de vie sédentaire et une mauvaise alimentation. Faire une marche au soleil ou un jogging matinal, profiter d’une nuit de repos paisible, voir un spectacle entre amis ou apprécier une œuvre d’art sont autant de façons de susciter le bien-être dans la vie de tous les jours. ».

Cette politique permet de mettre en place les éléments favorables aux pratiques et aux comportements liés à une bonne forme physique et mentale pour l’ensemble de la population, sans distinction de condition physique ou de situation socioéconomique. La Ville invite ses citoyens à profiter pleinement des lieux, activités et services variés présents sur le territoire qui sont propices à l’adoption au quotidien d’un mode de vie favorisant le bien-être. La politique est disponible pour consultation au repentigny.ca.

 

 

Lancement de la programmation d’automne 2024 L’Espace culturel de Repentigny : une saison haute en couleur

Cet automne, l’Espace culturel, le Centre d’art Diane-Dufresne, le Théâtre Alphonse-Desjardins et la bibliothèque Robert-Lussier s’unissent pour offrir à la population une saison exceptionnelle. Avec une telle variété de lieux et une programmation aussi captivante, les amateurs[1] d’art, de musique, de théâtre et plus encore seront assurément comblés.

 

Exploration culturelle inédite

En primeur, le public sera invité à explorer, à la manière d’un parcours guidé, les activités et événements à l’honneur au cours des mois à venir. Grâce à des capsules vidéo accessibles sur un téléphone mobile, la communauté pourra en apprendre davantage sur la programmation offerte par la Ville. Le comédien et acteur repentignois, Martin Lebrun, sera la voix et le visage de « La Minute du guide », laquelle sera ponctuée d’entrevues savoureuses avec les artistes et artisans de la programmation.

« La rentrée culturelle promet d’être riche en divertissements, grâce à la qualité de l’offre présentée à Repentigny. Les nombreuses activités mises sur pied par la Ville reflètent notre engagement à faire rayonner la culture, tout en favorisant l’émerveillement. Nous sommes impatients de partager ces moments uniques avec vous », souligne Karine Benoit, conseillère municipale et présidente de la Commission de la culture, du tourisme et du redéploiement du centre-ville.

 

Événements incontournables

La fin de semaine du 6 septembre, les amateurs de houblon et de malt se donnent rendez-vous au parc de l’Île-Lebel pour une véritable célébration des microbrasseries québécoises lors de l’Oktoberfest de Repentigny.

Les 27, 28 et 29 septembre prochain, l’Espace culturel soulignera les Journées de la culture de façon originale, en offrant une pléiade d’activités passionnantes qui sauront plaire à tous. Le 26 octobre, le parvis du Théâtre prendra des allures de fête avec l’événement Halloween pop! Défilé de costumes, maquillage, DJ, stations créatives et animations attendent tous les fantômes et sorcières. La magie de Noël s’installera dans l’Espace culturel dès le 1er décembre lors de la Grande Journée des Fêtes. Les familles pourront plonger pleinement dans l’esprit de Noël, en profitant d’événements conçus pour ravir petits et grands.

 

Expositions au Centre d’art Diane-Dufresne (CADD)

Le Centre d’art convie le public à découvrir Paradis perdu, Maison de campagne et Michel Robidas pour Julie Snyder – 30 ans de costumes fous, une série d’expositions fascinantes à voir ou à revoir jusqu’au 29 septembre. À partir du 5 novembre, il ne faudra pas manquer Vers des Mondes de l’artiste Dominic Besner. Ce peintre de la démesure réputé pour son approche esthétique, sensible et poétique offrira aux visiteurs une exploration immersive, par l’entremise de toiles de grands formats ainsi qu’une série de collages présentés en exclusivité au CADD.

 

Nouveautés au Théâtre Alphonse-Desjardins

Cet automne, les programmations proposées par Diffusion Hector-Charland et l’Aramusique s’annoncent inspirantes avec des artistes exceptionnels. Les adeptes de musique, de danse, de théâtre, de chanson et d’humour seront servis à souhait. Parmi les moments phares, il faudra surveiller Fous de théâtre, un festival unique célébrant le théâtre de création contemporain.

 

Activités à la bibliothèque

Le plaisir sera également au rendez-vous à la bibliothèque avec les heures du conte, les ateliers et les animations pour les enfants. En complément, les conférences et rencontres littéraires mettront en vedette des auteurs de renom, tels que : Vincent Vallières, Roxanne Bouchard, J.D. Kurtness, Amélie Dubois, Stéphane Garneau, Samuel Larochelle, Steve Poutré, Michel Rabagliati et Marie Demers.

 

Escapade d’automne à saveur urbaine

La période des couleurs est un moment propice pour se balader au centre-ville. Que ce soit pour une séance de magasinage dans les boutiques, un repas dans l’un des nombreux restaurants de la rue Notre-Dame, ou se détendre au soleil au parc de l’Île-Lebel, toutes les raisons sont bonnes pour faire un arrêt en ville.

 

Remerciements

Cette programmation est rendue possible grâce au soutien du gouvernement du Québec dans le cadre de l’Entente de développement culturel.

 

Pour plus de détails, les citoyens peuvent consulter la brochure d’automne distribuée dans tous les foyers du territoire et également disponible dans certains bâtiments municipaux, ainsi qu’au espaceculturel.repentigny.ca.

[1] La Ville de Repentigny prône des valeurs d’inclusion et d’égalité des genres, mais utilise dans ce communiqué de presse le masculin uniquement pour faciliter la lecture.

 

Une œuvre numérique à la place Bourget – Les vendredis et samedis soirs, du 31 août au 28 septembre 2024 (sauf le 13 septembre), de 20 h à 22 h en continu

La place Bourget au centre-ville de Joliette sera complètement transformée à la fin de l’été grâce à la présentation en continu d’une œuvre numérique inédite sur le thème du vivre-ensemble. Le public sera invité à déambuler librement d’un espace de projection à un autre et à expérimenter la place publique autrement. Projection sur les murs et sur les arbres, composante sonore, la magie de l’art numérique dynamisera notre centre-ville du 31 août au 28 septembre. Rassemblez-vous tour à tour devant la terrasse du Melkior, devant l’un des murs de la place du Marché (près des fresques), sous la canopée des arbres au centre de la place Bourget (vis-à-vis le Jean-Coutu) et derrière le Van Houtte (sur boulevard Manseau). Apportez une chaise ou restez debout quelques minutes. Puis ouvrez grand les yeux et les oreilles.

L’œuvre numérique Ondulation est également une façon de célébrer la richesse du patrimoine bâti de Joliette, en particulier de sa place publique, qui est l’une des dernières places circulaires du Québec.

Depuis le mois de juin, cinq artistes du Québec ont été invité·e·s à réfléchir à l’idée du vivre-ensemble dans le contexte joliettain. Accompagné·e·s par l’équipe du Musée d’art de Joliette et d’Art partage, ils ont réalisé des œuvres visuelles et sonores originales, conçues spécifiquement pour les espaces qui les accueilleront cette saison.


Renseignements —

Horaire : De 20 h à 22 h en continu, les vendredis et samedis soirs, du 31 août au 28 septembre 2024 (sauf le 13 septembre)

Accès gratuit.

Aucune réservation n’est requise, il suffit de se présenter.

Artistes : Baron Lanteigne, Nathalie Bujold, Mara Eagle, Alexis Gros-Louis et Gabrielle HB

Commissaires : Marianne Cloutier (Musée d’art de Joliette) et Rad Gagnon (Art partage)

 

Déambulez entre les 4 endroits où seront diffusées les œuvres :

 


Descriptifs des œuvres —

Espace 1 : à côté de la terrasse du Melkior

Touch Grass de Baron Lanteigne
Déambulations communes de Nathalie Bujold

Baron Lanteigne pose ici un regard amusé sur l’expression touch grass (toucher de l’herbe), qui met de l’avant l’idée de déconnecter avec les mondes virtuels pour mieux renouer avec la nature ou la « vie en soi ». La main – symbole de la présence humaine dans l’espace virtuel – prolonge le corps de l’artiste : elle lui permet d’interagir avec l’herbe ou de manipuler les plantes, créant par le fait même des effets sonores. En s’intéressant aux glitchs et aux déformations inquiétantes de cette main hyperréaliste, l’artiste pointe l’absurdité de cette manière aussi complexe qu’immatérielle de connecter avec l’environnement.

L’œuvre de Baron Lanteigne partage la surface de projection avec celle de Nathalie Bujold. Les deux projets se fusionnent par moments, tout comme les réflexions qu’ils mettent de l’avant, reflétant par le fait même les échanges auxquels ont donné lieu cette résidence de recherche-création au Musée.

Avec Déambulations communes, Nathalie Bujold propose un parcours déconstruit où la nature et les paysages urbains de Lanaudière s’entrecroisent. À travers les images qui défilent et les motifs qui y prennent forme, les spectateur×trices×s reconnaîtront des fragments d’institutions et de lieux qui habitent leur quotidien, les invitant à porter un regard nouveau sur ces environnements où prend racine leur communauté.

Espace 2 : entre le Van Houtte et la Coclinique

Mara Eagle Sur le bord de l’eau

« Sur le bord de l’eau » est une ballade traditionnelle originaire de Normandie connue dans le canon canadien-français sous le nom d’« Isabeau s’y promène ». Cette chanson a traversé l’Atlantique avec les colons français et elle s’est rendue jusqu’en Louisiane au temps de la déportation acadienne. Mara Eagle interprète dans son œuvre une version de cette chanson qu’elle a apprise à partir d’un enregistrement de 1928 du chanteur louisianais et cajun Blind Uncle Gaspard.

Ce récit met en scène une jeune fille qui, séduite par le chant d’un marin, s’embarque avec l’équipage du navire et disparaît à jamais. L’artiste utilise une projection à cinq canaux et joue avec la multiplicité des lieux. Se croisent ainsi des mondes réels et imaginaires, anciens et actuels, alors que plusieurs histoires semblent prendre place simultanément, chaque récit teintant la lecture des autres : celui d’Isabeau, celui des colons et de leur déportation, mais aussi celui du territoire jadis florissant, aujourd’hui dévasté.

Espace 3 : sous les arbres au centre de la place Bourget Nord

Alexis Gros-Louis Hi’non’

L’installation d’Alexis Gros-Louis prend place au cœur de la place Bourget. Les perches y énoncent une présence, une occupation du lieu par l’artiste, ainsi que la cohabitation des récits et des cultures. L’œuvre s’inspire d’une cosmologie propre aux mythologies huronne et wendat, où chaque élément de la nature émane d’un personnage au récit tumultueux. C’est ainsi que le tonnerre est produit d’Hi’non’, chassé loin de ses terres natales soir alors que sept sœurs montent au ciel jusqu’à ce que l’une d’elles les abandonne pour prendre mari sur terre, ne laissant que son ombre dans le ciel. Gros-Louis évoque ces récits sans les représenter littéralement, leur permettant d’habiter le territoire et les éléments qui le constituent.

Espace 4 : sur l’un des murs de la place du Marché

Gabrielle HB Je m’attends toujours à quelque chose

Dans un esprit de co-création et d’expérimentation, Gabrielle HB a invité six occupant·e·s de la place Bourget à réaliser deux ateliers individuels autour de la voix et du mouvement.  De ces danses au son de leur chanson préférée et de l’écoute des réverbérations de leur voix, émerge une œuvre minimaliste et poétique. En mettant de l’avant une approche axée sur l’engagement envers les individus, l’artiste s’intéresse à la question de la cohabitation des êtres au sein d’un même lieu et de nos perceptions collectives et personnelles.


Biographies —

Baron Lanteigne détourne les technologies numériques pour révéler leur matérialité et leur potentiel. Sa démarche s’articule autour de notre expérience du virtuel et des frictions qui en découlent. Les traces de ses recherches prennent la forme de portails d’écrans sculpturaux s’ouvrant en unisson sur des mondes virtuels interconnectés. Sa démarche fait partie intégrante de collections et d’événements émanant en ligne tels que The Wrong Biennale, Real-fake.org, Electrofringe, SPAMM, Glitch Artist Collective, FeltZine, MoCDA et plusieurs autres. Une pratique créative connectée, présentée à travers le monde, dans des lieux comme le Ludwig Museum de Budapest (HU), le Centre Culturel Canadien à Paris (FR), le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains (FR), le Gwangju Media Platform (KR), le Kunstmuseum de Bonn (Du), et biens d’autres. Le travail de Baron Lanteigne a été diffusé lors de plusieurs évènements d’arts numériques tels que ISEA 2023, Mapping Festival (CH), Mirage Festival (FR), MUTEK (CA; JP), Dutch Design Week (NL), Sónar+D (ES), CPH:DOX (DK), et la 6e Biennale internationale d’art numérique par ELEKTRA (CA).

Nathalie Bujold est une artiste multidisciplinaire née à Chandler en Gaspésie, vivant et travaillant à Verdun. Elle est l’une des membres fondateurs du centre d’artistes et collectif d’art l’Œil de Poisson à Québec qui a vu le jour en 1985. Elle termine un baccalauréat à l’Université Laval en 1992, où elle remporte le Prix René-Richard. En 2008, elle reçoit le Prix de la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec. En 2016, elle obtient sa maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM. Ses monobandes sont distribuées par Vidéographe et elle est représentée par la galerie ELLEPHANT.

Mara Eagle est une artiste multimédia américaine basée à Tiohtià:ke (Montréal). Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts du Marlboro College (Vermont) et d’une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia. En 2023, elle a été nominée pour le prix Pierre-Ayot et a exposé à la Biennale MOMENTA en tant que lauréate de la bourse Bronfman 2020 de Concordia. Elle est représentée par la Galerie Pangée et a récemment exposé au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Fondation Phi et dans des centres d’artistes autogérés à travers le Canada. Sa pratique a été soutenue par le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Berggruen Institute, la Fondation Elizabeth Greenshields, le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) et la Fondation de la famille Claudine et Stephen Bronfman.

Alexis Gros-Louis est un artiste wendat de Wendake qui associe différentes techniques pour explorer la matérialité des images et faire dialoguer objets, espaces et spectateur·ice·s. Il s’intéresse particulièrement aux notions de cultures normatives et dominantes. Son travail a été présenté au Québec, en Nouvelle-Écosse, en Suède et en Allemagne. Il a obtenu son baccalauréat en beaux-arts, avec une majeure en photographie, en 2017, à l’Université Concordia et, en 2020, une maîtrise en beaux-arts de l’Université de l’École d’art et de design de la Nouvelle-Écosse. Il poursuit actuellement un doctorat dans le programme Art et culture visuelle à l’Université Western, à London, en Ontario.

Gabrielle HB est une artiste sonore vivant entre les territoires ancestraux de Tiotià:ke (Montréal) et du Nitaskinan (Lanaudière et alentours). Elle utilise la voix, le texte, les synthétiseurs et l’enregistrement in situ comme principaux matériaux, oscillant entre improvisation libre et constructions lentes. Elle cherche dans la performance à faire éclore des formes de tendresses, de jeux et de transparences. Elle est la moitié du Désert mauve (Charline Dally), qui produit des œuvres audiovisuelles, et de l’ensemble Jardin Joue (Florence Garneau), un duo de musique ambiante minimaliste. Détentrice d’une maîtrise en arts sonores du London College of Communications de Londres (2021), elle a notamment partagé son travail au Ann Arbor Film Festival (É-U), à MUTEK (CA, ES, AR), à l’École d’arts de Calais (FR), à la Société des arts technologiques (Montréal), au Centro de cultura digital de la ville de Mexico, et au festival Suoni Per Il Popolo, à Montréal.


Générique —

Artistes
Baron Lanteigne
Nathalie Bujold
Mara Eagle
Alexis Gros-Louis
Gabrielle HB

Co-commissaires
Marianne Cloutier
Rad Gagnon

Équipe de production
Rad Gagnon
Isabel Boucher
Mélykim Laprade-Noury
Annie Gauthier
Julie Armstrong-Boileau
Équipe technique
François Mercier
Stéphanie Lagueux
Benoît D. Adam
Myriam Glenza
Marwan Sekkat
Inès Chfiri

Équipe logistique
Étienne Desjardins
Abigaëlle Martin

Crédits supplémentaires pour l’œuvre de Baron Lanteigne
Antoine Doré (design sonore)
Simon Giguère (atouts visuels)


Un projet du Musée d’art de Joliette, en collaboration avec Art partage, réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et de la Ville de Joliette.

Opération nationale concertée QUAD

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Agir collectivement pour vivre sainement – La Ville de Repentigny dévoile sa première Politique des saines habitudes de vie

Faire de Repentigny un milieu de vie en santé, telle est l’une des priorités de l’administration Dufour qui s’est dotée de sa toute première Politique des saines habitudes de vie. Lancée le 7 septembre à l’occasion de l’activité en plein air Bougeons Repentigny, la Politique découle d’une réflexion approfondie menée par de nombreux acteurs engagés pour le bien-être de la collectivité.

Dans le décor magnifique des Sentiers de la Presqu’île, le maire, Nicolas Dufour, et des membres du conseil municipal figuraient parmi près d’une centaine de citoyens1 présents venus profiter de la marche active organisée pour la population. « Adopter et maintenir de saines habitudes de vie ne reposent pas uniquement sur les épaules des individus. La Ville joue un rôle important sur la qualité de vie de sa population en offrant des équipements, des infrastructures et des activités répondant à leurs besoins. Cette première politique incarne cette vision et concrétise l’engagement de notre administration à améliorer continuellement le bien-être de notre population. », a-t-il déclaré.

« Repentigny possède une forte volonté de mettre en valeur les installations déjà en place sur le territoire afin de les rendre plus favorables à l’adoption de saines habitudes de vie pour les jeunes, les moins jeunes et les aînés. C’est en procurant des milieux de vie stimulants aux citoyens que nous éveillerons l’intérêt et la motivation pour maintenir ou améliorer leur forme physique et mentale au quotidien. », a affirmé le président de la Commission saines habitudes de vie, sport et parcs, et conseiller municipal, Joubert Simon.

Selon Martine Gendron, membre de la Commission saines habitudes de vie, sport et parcs, et conseillère municipale ayant supporté la mise en œuvre de cette politique : « Repentigny se soucie de la santé de ses résidents et les encourage à profiter pleinement de la vie. Avec cette politique, nous cherchons à contrer les maladies chroniques causées par un mode de vie sédentaire et une mauvaise alimentation. Faire une marche au soleil ou un jogging matinal, profiter d’une nuit de repos paisible, voir un spectacle entre amis ou apprécier une œuvre d’art sont autant de façons de susciter le bien-être dans la vie de tous les jours. ».

Cette politique permet de mettre en place les éléments favorables aux pratiques et aux comportements liés à une bonne forme physique et mentale pour l’ensemble de la population, sans distinction de condition physique ou de situation socioéconomique. La Ville invite ses citoyens à profiter pleinement des lieux, activités et services variés présents sur le territoire qui sont propices à l’adoption au quotidien d’un mode de vie favorisant le bien-être. La politique est disponible pour consultation au repentigny.ca.

Sur la photo : Le maire, Nicolas Dufour, accompagné de Manon Fortin, directrice du Service de la Vie citoyenne, Joubert Simon, président de la Commission saines habitudes de vie, sport et parcs, et conseiller municipal, Martine Gendron, porteuse du dossier, membre de la Commission saines habitudes de vie, sport et parcs, et conseillère municipale, et Julien Gariépy, président du conseil d’administration de Récréonature.

1La Ville de Repentigny prône des valeurs d’inclusion et d’égalité des genres, mais utilise le masculin dans ce communiqué de presse uniquement pour faciliter la lecture.