Quelques brèves de la semaine de la Ville de Terrebonne

Travaux forestiers et abattage préventif sur la TransTerrebonne

À compter de la semaine du 6 novembre, la Ville de Terrebonne procédera à des travaux forestiers d’entretien préventif et d’abattage aux abords des sentiers de la TransTerrebonne. L’entretien annuel habituel permettra de retirer les arbres jugés morts ou en dépérissement et d’assurer la sécurité des usagers de même que l’intégrité écologique des lieux. Des sections de la TransTerrebonne seront temporairement fermées le temps des travaux. Ces derniers devraient durer une semaine et seront remis en cas de plus. De la signalisation informera les utilisateurs de revenir sur leurs pas.

 

Louis-Jean Caron finaliste comme Gestionnaire d’exception en travaux publics

Félicitations à Louis-Jean Caron pour sa deuxième place lors de la remise des prix du programme de reconnaissance les Étoiles en travaux publics 2023 de l’Association des travaux publics du Québec la semaine dernière. Par son savoir-être et son savoir-faire, Louis-Jean a été mis en nomination dans la catégorie Gestionnaire d’exception en travaux publics pour une grande ville par son équipe.

Depuis plus de 13 ans à la Ville de Terrebonne, Louis-Jean a gravi les échelons jusqu’à son poste actuel de chef de division Assainissement et gestion de l’eau. En plus de ses qualités humaines, il sait garder la tête froide en situation d’urgence et gérer les priorités. D’une grande résilience, il sait garder son esprit critique et avoir du recul. Le programme de reconnaissance les Étoiles en travaux publics a été créé en 2016 pour reconnaître les individus et/ou les groupes exceptionnels qui représentent ce qu’il y a de meilleur dans le domaine des travaux publics au Québec.

 

Fermetures supplémentaires de la passerelle du barrage des Moulins

Les travaux d’installation électrique sur le barrage des Moulins, reliant l’île Saint-Jean à l’Île-des-Moulins, se poursuivent. Des fermetures supplémentaires de la passerelle sont requises lors de deux soirées afin de débuter les étapes finales du projet.

Ainsi, en plus du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30, la passerelle sera fermée les 8 et 9 novembre, de 19 h à 23 h. En cas de conditions météorologiques défavorables, les travaux pourraient être remis.

Les piétons et les cyclistes de l’Île Saint-Jean peuvent emprunter le trottoir de l’A-25 et la rue Saint-Louis pour se rendre dans le Vieux-Terrebonne.

La réouverture complète de la passerelle sera annoncée dès que la date précise sera connue.

Rappelons que ces travaux sont nécessaires dans le cadre d’un projet spécial pour le 350e anniversaire de la Ville de Terrebonne. Plus de détails seront dévoilés ultérieurement.

 

Réaménagement des rues Vaillant, de La Tesserie et de la côte Boisée

Les rues de La Tesserie et Vaillant, entre le boulevard de Hauteville et la rue de Varennes, ainsi que la côte Boisée ont été entièrement réaménagées au cours des derniers mois. Des égouts à l’aménagement paysager, en passant par l’ajout de trottoirs et de pistes cyclables, ces rues sont maintenant plus sécuritaires et favorisent la mobilité durable.

La Ville souhaite souligner l’excellente collaboration du Groupe plein air Terrebonne, du Centre de services scolaire (école Esther-Blondin) et des résidents lors des travaux.

En 2024, une dernière couche de pavage sera réalisée sur la rue Vaillant, entre les rues de La Tesserie et de Varennes.

On aime local 2023 – Le retour de la campagne d’achat local à Sainte-Anne-des-Plaines

Durant tout le mois de novembre, les citoyens et citoyennes de Sainte-Anne-des-Plaines sont invités à prendre part au concours « On aime local », campagne de mise en valeur et de promotion de l’achat local déployée par la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines. Chaque semaine, les vendredis, jusqu’à sept personnes (une par jour) s’étant inscrites, auront la chance de gagner un chèque-cadeau de 75 $ de leur commerce anneplainois préféré.

Pour une quatrième année consécutive, cette campagne souhaite mettre en valeur les commerçants locaux à l’approche de la période des achats des Fêtes, que ce soit une boutique, une entreprise de services ou une entreprise agricole.

Fonctionnement du concours

Le principe est simple. Grâce à un formulaire d’inscription disponible en ligne, la personne désirant participer nomme son commerce chouchou et les raisons de son choix. Aucun achat n’est requis. Deux seules conditions sont à respecter : il faut sélectionner une entreprise ayant pignon sur rue sur le territoire de Sainte-Anne-des-Plaines et résider à Sainte-Anne-des-Plaines. Une seule participation par personne ne sera autorisée. Les personnes gagnantes recevront un chèque-cadeau de l’entreprise qu’elles auront sélectionnée afin d’aller y faire des achats juste à temps pour Noël.

La nouveauté de cette année : le formulaire d’inscription, disponible dès maintenant, se retrouve sur le portail citoyen de la Ville. Il sera également possible pour une personne de s’inscrire par téléphone au 450 478-0211, poste 0.

L’an dernier

L’an dernier, près de 400 formulaires de participation avaient été reçus durant les six semaines qu’avait duré la campagne. Une quarantaine de commerces chouchous différents avaient été identifiés par les participants et 42 personnes avaient gagné un prix d’une valeur de 60 $.

Dans le cadre de la campagne « On aime local », le Service des communications de la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines recueille et transmet aux commerces chouchous les commentaires faits par les participants lors de leur inscription. Cette initiative est bien appréciée des commerçants qui attendent maintenant avec impatience ce petit recueil de bons mots.

Ouverture en septembre 2024 Un nouveau campus pour l’UQTR à Joliette

Présente dans Lanaudière depuis plus de cinquante ans, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) s’installera dans un tout nouveau campus à Joliette, dès l’automne prochain. Le campus de l’UQTR à Joliette pourra accueillir plus de 500 étudiants par année. Il sera situé au rez-de-chaussée de la tour à bureaux des Galeries Joliette, au 1075, boulevard Firestone.

Avec ce nouveau campus, l’UQTR offrira ses formations en sciences infirmières et en gestion dans un nouvel environnement stimulant et accueillant pour les étudiants et le personnel. Quatre programmes y seront offerts, soit le baccalauréat en sciences infirmières (cheminement DEC-BAC), le baccalauréat en administration des affaires – Concentration Gestion des ressources humaines, le certificat en administration, et le certificat en gestion des ressources humaines. Occasionnellement, d’autres cours ou activités pourront s’y tenir selon les sessions.

« Grâce au travail remarquable de nos professeures et professeurs, Joliette est une destination de choix pour les étudiants de Lanaudière et des alentours qui souhaitent une formation universitaire de qualité en sciences infirmières et en gestion. La poursuite de notre engagement envers le développement universitaire dans la région est aussi une source de grande fierté. Le tout nouveau campus de l’UQTR à Joliette élargira notre capacité à accueillir encore plus d’étudiants de Lanaudière à Joliette, ce qui contribuera à son dynamisme », souligne Christian Blanchette, recteur de l’UQTR.

L’arrivée de l’UQTR aux Galeries Joliette signifie du même coup qu’elle quitte les installations du Cegep de Lanaudière à Joliette, où l’espace était devenu trop restreint. Rappelons qu’à Terrebonne, L’Assomption et Joliette, l’UQTR offre en tout une dizaine de programmes dans des domaines d’études variés dont sciences comptables, sciences de la gestion, sciences infirmières, et sciences de l’éducation.

« La démocratisation de l’accès aux études supérieures dans le Grand Joliette est une priorité pour notre administration. La concrétisation de ce projet permettra la rétention de nos talents et contribuera à l’attractivité de notre territoire. Présente depuis 1972 en sol joliettain, l’UQTR franchit une étape importante avec l’implantation de ce nouveau campus », souligne Pierre-Luc Bellerose, maire de la ville de Joliette.

Pour plus d’informations en lien avec la présence de l’UQTR dans Lanaudière, il est possible de consulter le www.uqtr.ca/lanaudiere.

 

La gigue désignée en vertu de la Loi : levier de développement ou geste symbolique ? L’organisme Les Petits Pas Jacadiens se positionne

Le ministre de la Culture et des Communications, M. Mathieu Lacombe, a annoncé mardi la désignation de la gigue en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel du Québec.
L’organisme Les Petits Pas Jacadiens (PPJ) accueille l’annonce du ministre de la Culture de façon mitigée.

« Nous sommes heureux que le ministre Lacombe pose un geste pour valoriser la gigue québécoise », affirme Philippe Jetté, président de l’organisme Les Petits Pas Jacadiens. « Toutefois, nous constatons que ce geste est actuellement purement symbolique. Nous déplorons que cette désignation ne s’accompagne pas d’un plan de
développement concret de la gigue en concertation avec les acteurs du milieu et qu’un financement récurent n’y soit rattaché. » Pour Les Petits Pas Jacadiens, il n’est pas trop tard pour agir.

Les Petits Pas Jacadiens se positionne comme un organisme en avant-garde de cette désignation avec son projet « Giguerie | Laboratoire de transmission de pas de gigue ». Cette démarche laboratoire pourrait devenir un modèle de développement et influencer le futur plan d’action gouvernemental.

« Nous souhaitons collaborer avec le Ministère et contribuer activement à la réflexion et à la mise en œuvre de la future stratégie nationale pour développer la gigue au Québec. Nous souhaitons également rappeler au gouvernement qu’une telle désignation doit avoir un impact structurant sur la pratique de la gigue », interpelle
Mélody Clermont, gigueuse et vice-présidente des PPJ.

Ce mécanisme légal devrait être un levier de développement culturel significatif pour le Québec. Le plan de développement de la gigue inclurait des actions visant à augmenter les moyens et les occasions de transmission et de pratique de la gigue pour les citoyens du Québec. D’ailleurs, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO insiste sur une sauvegarde participative grâce à une transmission vivante de génération en génération.

C’est dans cette optique que le projet novateur des PPJ se déploie. Un des buts du projet est de concevoir un plan d’intervention en gigue qui prévoit insérer la pratique de la gigue dans la vie quotidienne des gens. Le répertoire de pas de gigue de Lanaudière et la communauté sont au cœur de l’intervention envisagée.

Information : www.lespetitspasjacadiens.com.

Rappelons que la gigue est une danse de pas traditionnellement pratiquée en solo, à deux ou lors de danses de figures ou de refrains de chanson traditionnelle. Cette danse percussive est arrivée au Québec, au 19 e siècle, suite aux grandes vagues d’immigration en provenance des Îles britanniques.

L’organisme Les Petits Pas Jacadiens a pour mission de valoriser, transmettre, promouvoir et diffuser la danse traditionnelle québécoise et acadienne.

Pour une 18e année, des chocolats fins pour soutenir une belle cause !

Voilà maintenant le temps de lancer notre campagne de paniers de Noël 2023!  

Votre générosité de l’an dernier a permis de venir en aide à plus de 120 familles. La liste de demandes d’aide se poursuit et c’est pourquoi nous voulons trouver une façon de maintenir ce beau geste d’entraide.

Je joins un petit vidéo afin que vous puissiez avoir un aperçu du travail de l’an dernier effectué par le groupe de bénévoles.

https://youtu.be/hVjur0mcPkY

Merci pour votre soutien, sachez que votre geste contribuera encore une fois à faire de ce Noël un Noël plein d’espoir pour les familles dans le besoin.

Merci à l’avance du fond du cœur !

Calendrier de la Fondation de la faune du Québec : édition spéciale pour ses 40 ans !

La Fondation de la faune du Québec est fière d’inviter les amants de la nature et de la faune à se procurer son calendrier 2024. Intitulé Faunique depuis 40 ans !, le calendrier est offert en guise de remerciement à tous ses donateurs mensuels ou à toute personne ayant fait un don de 40 $ et plus avant le 31 mars 2024. Pour feuilleter le calendrier ou pour faire un don afin de vous procurer un exemplaire, visitez notre site Internet.

La Fondation le distribue également à ses différents partenaires du réseau faunique et de la conservation des milieux naturels, ainsi qu’à ses donateurs. « C’est une façon pour la Fondation de dire merci à tous ceux et celles qui contribuent à sa mission, qui participent à la protection des milieux naturels et de la faune », souligne Jean-Claude D’Amours, président-directeur général de la Fondation de la faune du Québec.

Calendrier 2024 : Faunique depuis 40 ans !
Le calendrier 2024 met en lumière les espèces coups de cœur de l’équipe de la Fondation et les actions à faire pour favoriser leur présence, leur protection ou leur rétablissement. Que ce soit parce qu’elles sont emblématiques, parce que la Fondation a investi massivement pour leur protection ou encore parce qu’elles ont une histoire particulière avec elle, les raisons qui font de ces espèces des coups de cœur sont variées. Découvrez-les au fil des mois.

40 ans d’actions pour la faune
Avec un visuel revampé, les premières pages du calendrier présentent un aperçu des actions de la Fondation au cours des 40 dernières années, ainsi que le bilan annuel de ses activités.

De plus, pour les organismes souhaitant réaliser des projets fauniques, un tableau des différents programmes d’aide financière de la Fondation et leurs dates butoirs respectives est inséré dans la publication.

La Fondation de la faune du Québec a pour mission de promouvoir la conservation et la mise en valeur de la faune et de ses habitats. C’est grâce à la contribution de plus d’un million de chasseurs, de pêcheurs et de trappeurs du Québec, de milliers de donateurs et de nombreuses entreprises privées que la Fondation soutient depuis 1987 plus de 2 000 organismes partout au Québec, créant ainsi un véritable mouvement faunique.

Collecte de fonds en octobre, mois de sensibilisation au cancer du sein

Le 1er octobre 2023, le Service de police intermunicipal de Terrebonne/Sainte-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion lançait une toute nouvelle collecte de fonds pour soutenir la lutte contre le cancer du sein ainsi qu’un collègue atteint par cette maladie.

Plusieurs membres du Service de police ayant participé à cette collecte ont été identifiés avec cet insigne pendant le mois d’octobre afin de sensibiliser les citoyens à cette cause qui touche également les hommes, fait moins connu de cette maladie.

L’objectif du Service de police était de collecter 5000 $ et c’est déjà une somme de 10 350 $ qui fut amassée et entièrement remise à la Fondation cancer du sein du Québec.

Merci à tous pour votre participation à cette cause importante !

Pour plus d’informations sur le cancer du sein ou pour soutenir ces causes, nous vous invitons à visiter le site Web de la Fondation ou encore à leur écrire par courriel à l’une de ces adresses :

 

 

40e édition de l’Opération Nez rouge : L’invitation est lancée !

C’est le cœur à la fête que l’Opération Nez rouge souligne aujourd’hui le lancement de la 40eédition de sa traditionnelle campagne de raccompagnement.

Du 24 novembre au 31 décembre 2023, près d’une cinquantaine de régions du Québec seront le théâtre de cette emblématique initiative visant à assurer la sécurité routière tout en faisant appel à la solidarité des communautés.

Au Canada, plus de 75 organisations locales déploieront cette campagne d’envergure.

https://www.operationnezrouge.com/fr/

 

 

La MRC de Joliette annonce le lancement de sa campagne de sensibilisation: « Pour détecter le fraudeur, parlons-nous-en! ».

La MRC de Joliette est fière d’annoncer le lancement de sa campagne de sensibilisation « Pour détecter le fraudeur, parlons-nous-en! ». Cette initiative du comité Sécurité publique visant à prévenir la fraude envers les aînés sera mise en action le 6
novembre, à l’occasion de la Semaine nationale de la sécurité des aînés et se poursuivra tout au long du mois. Seront mis en lumière quatre pièges à repérer pour détecter le fraudeur. Ceux-ci ont été établis et réfléchis par le biais de discussions avec des membres de la Sûreté du Québec.

  • Si vous devez agir rapidement;
  • Si vous doutez de l’interlocuteur;
  • Si vous divulguez vos données bancaires;
  • Si c’est trop beau pour être vrai.

PARLONS-NOUS-EN! Assurer la sécurité des aînés, un devoir collectif!

Même si cette campagne de sensibilisation est pertinente pour tous, les principaux concernés demeurent les aînés. Considérant que certains ont un cercle social restreint, de faibles habiletés avec les nouvelles technologies, des inquiétudes financières et/ou même certaines déficiences cognitives, ceux-ci représentent une cible vulnérable et de choix pour les fraudeurs.

« Il est important d’assurer un milieu de vie sécuritaire pour nos aînés et de leur donner accès à l’information. C’est un devoir collectif d’informer nos parents, grands-parents et arrière-grands-parents du danger bien réel qu’est la fraude. Je vous invite à prendre un moment pour ouvrir la discussion avec vos proches et établir une stratégie qui permettra d’assurer leur sécurité. »

Mentionne Alain Bellemare, préfet de la MRC de Joliette. Afin d’enrichir vos discussions, la MRC de Joliette a mis en place plusieurs outils et astuces permettant de détecter le fraudeur. Vous pourrez d’ailleurs découvrir, dès le 6 novembre, l’intégralité de l’information via le site internet : mrcjoliette.qc.ca/fraude/.

Participez à la campagne!
Initiez la discussion et soyez-en fière! Vous serez invité à prendre part au mouvement Facebook « #JENAIPARLÉ! » et le partager afin d’encourager d’autres familles à faire de même.

Pour détecter le fraudeur, parlons-nous-en!

Planification de l’immigration du Québec pour les années 2024 et 2025 : De nouveaux seuils d’immigration qui répondent aux objectifs linguistiques et économiques du gouvernement du Québec

Le premier ministre François Legault, la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Christine Fréchette, et le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, ont dévoilé aujourd’hui les détails du Plan d’immigration du Québec pour l’année 2024 et les orientations finales de la Planification de l’immigration au Québec pour les années 2024 et 2025 lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale du Québec.

Dans le document d’orientations pour les années 2024 et 2025, déposé plus tôt à l’Assemblée nationale par la ministre Fréchette, le gouvernement retient 12 orientations, prévoyant notamment le rehaussement de la part de l’immigration francophone, et l’accroissement de la connaissance du français chez les personnes immigrantes par la mise en œuvre de Francisation Québec.

Ainsi, il a été décidé de maintenir les seuils d’immigration à 50 000 admissions régulières par année auxquelles s’ajouteront les admissions en continu des personnes sélectionnées dans le volet « Diplômés du Québec » du Programme de l’expérience québécoise (PEQ).

L’admission en continu signifie que les personnes sélectionnées dans ce volet seront admises au fur et à mesure que leurs demandes de résidence permanente seront présentées et examinées par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, sans égard aux cibles annuelles déterminées.

Le profil des personnes diplômées dans le PEQ s’inscrit en tous points dans les orientations du plan gouvernemental puisque ces personnes diplômées parlent le français, et détiennent un diplôme du Québec, ce qui élimine tout enjeu de reconnaissance des compétences. Par ailleurs, en raison de leurs années d’études au Québec, elles sont déjà intégrées dans notre société et occupent déjà un logement.

Le gouvernement a opté pour une planification prudente sur deux ans plutôt que quatre, afin de mesurer l’impact des mesures mises en place pour assurer la vitalité du français et de surveiller l’évolution de la situation en ce qui a trait à l’immigration temporaire.

Les orientations finales de sa planification traduisent la volonté du gouvernement du Québec de faire de l’immigration un levier pour répondre aux enjeux de main-d’œuvre, soutenir le développement économique et renforcer la vitalité de la langue française sur l’ensemble du territoire, en tenant compte de la capacité du Québec d’accueillir et d’intégrer en français les nouvelles arrivantes et les nouveaux arrivants.

Le gouvernement confirme par ailleurs l’édiction des modifications réglementaires qui avaient été présentées en mai 2023. Ces modifications rendent obligatoire une connaissance du français pour l’ensemble des programmes économiques.

 

Nouvelle exigence d’apprentissage du français pour les travailleurs temporaires

Devant l’augmentation importante du volume de travailleurs étrangers temporaires (TET) au cours des dernières années, le gouvernement du Québec entend exiger un niveau de connaissance du français pour les travailleuses et les travailleurs participants au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET), à l’exception des travailleurs agricoles, qui effectuent une demande de renouvellement de leur certificat d’acceptation du Québec après avoir cumulé des autorisations de séjour de plus de trois ans au Québec dans le but principal d’y travailler. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des travaux du Groupe d’action pour l’avenir de la langue française (GAALF).

Citations :

« L’immigration est une richesse pour le Québec. C’est un levier qui nous aidera à répondre aux besoins du marché du travail dans toutes les régions du Québec, pourvu qu’on respecte notre capacité d’intégration. C’est pourquoi on garde les seuils d’immigration permanente à 50 000 personnes par année pour les deux prochaines années. Ça nous donnera le temps de voir l’évolution de la situation pour ce qui est de l’immigration temporaire, et de voir si nos mesures en faveur du français fonctionnent. Depuis notre arrivée en 2018, on a posé plusieurs gestes pour le français, et on va continuer d’utiliser tous les leviers à notre disposition pour freiner le déclin du français et renverser la tendance. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Comme nous le savons tous, le Québec est confronté à des défis complexes. La protection de notre langue commune, le français, reste au cœur de nos préoccupations. Nous sommes également confrontés à une pénurie de main-d’œuvre persistante dans divers domaines, mettant une pression considérable sur notre économie et nos régions. Nous croyons fermement que l’immigration est l’une des clés pour relever ces défis et façonner un avenir meilleur pour tous. Ce plan et la réforme des programmes d’immigration qui l’accompagne illustrent la détermination du Québec à demeurer une société francophone, prospère, diversifiée, accueillante et en mesure de répondre de façon responsable à ses besoins démographiques, sociaux et économiques. »

Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration

 

« Actuellement, tous les indicateurs montrent un déclin de la langue française au Québec. Il est donc essentiel de mettre en œuvre des mesures musclées pour inverser cette tendance. Comme d’autres secteurs, l’immigration doit contribuer à la relance et à la vitalité de la langue. Le Plan d’immigration du Québec pour l’année 2024 va en ce sens et appuie nos efforts pour y arriver. Cette vision s’inscrit dans les travaux du Groupe d’action pour l’avenir de la langue française, qui présentera prochainement un ambitieux Plan d’action gouvernemental. Le français, demeure la clé d’une intégration et d’une participation réussie à la société d’accueil. C’est la langue commune qui favorise la cohésion sociale et le dialogue entre les personnes de toutes origines. »

Jean-François Roberge, ministre de la Langue française, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, ministre responsable des Institutions démocratiques, ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels et ministre responsable de la Laïcité

 

Faits saillants : 

  • Une nouvelle mesure d’exigence de connaissance du français entrera en vigueur pour les personnes assujetties au PTET, à l’exception des travailleurs agricoles, et dont la raison principale du séjour est le travail, lors de leur demande de renouvellement de certificat d’acceptation du Québec, après avoir cumulé des autorisations de séjour de plus de trois ans au Québec.
  • Les travailleuses et les travailleurs étrangers temporaires devront démontrer une connaissance du français de niveau 4 à l’oral.
  • Un engagement serait également demandé aux employeurs ayant recours au Programme des travailleurs étrangers temporaires afin qu’ils soutiennent les efforts de francisation des TET en leur allouant, par exemple, des créneaux horaires pour apprendre le français pendant les heures normales de travail.
  • L’admission hors cibles des personnes sélectionnées dans le volet « Diplômés du Québec » aura un impact à la hausse sur la part de la sélection québécoise, la part de l’immigration économique et la part des personnes immigrantes qui connaîtront le français.

Liens connexes :

La Planification de l’immigration au Québec pour les années 2024 et 2025 :

https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/adm/min/immigration/publications-adm/planif-pluriannuelle/DOC_Orientations_PlanifPluri_2024-2025.pdf

Le Plan d’immigration du Québec 2024 :
https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/adm/min/immigration/publications-adm/plan-immigration/PL_immigration_2024_MIFI.pdf