Grâce au gouvernement du Québec, Alessandro Cassa réalise avec des enfants, son premier court-métrage d’animation, inspiré de sa trilogie jeunesse.
Un extrait de la trilogie jeunesse « Le Professeur Acarus Dumdell » de l’auteur et réalisateur Alessandro Cassa sera porté au grand écran grâce à l’obtention d’une aide financière du gouvernement du Québec. C’est dans le cadre du
« programme Aide aux projets – Appel de projets en appui à l’offre culturelle dans le parcours éducatif 2021-2022 » que le financement a été attribué. Il permettra au réalisateur de transposer en court-métrage, un extrait de sa trilogie :soit « la légende d’Owfieldius » une fable relatée dans le tome 3 par deux des personnages de l’histoire.
Ce projet novateur en animation numérique utilise les techniques de la rotoscopie, mais surtout, a été réalisé avec une trentaine d’élèves du primaire du service de garde de l’école Léopold-Gravel de Terrebonne dans la région de Lanaudière.
« Le film de 17 minutes aura pris 6 mois de production avant d’être présenté en grande première à l’école à la fin de l’année scolaire, devant les élèves et leurs parents. Différentes plateformes permettront de visionner gratuitement le film au Québec, puis, il entamera nous l’espérons une tournée internationale en différents festivals », Guylaine Beaudoin, Productrice – Productions du 3 juin inc.
Rappelons que cette série jeunesse publiée par Alice Éditions célèbre l’an prochain les 10 ans de sa sortie. Toujours considérée comme une histoire classique d’actualité, elle est diffusée à travers le monde. Présente au Québec via Diffusion Dimedia, les romans sont toujours disponibles en librairie ou sur commande.
« Chez Alice nous sommes très heureux de cette opportunité de transposer en court-métrage un extrait des aventures du farfelu professeur Acarus Dumdell. Pour nous, cela est très exaltant de voir que l’histoire continue sa vie et se matérialise sous d’autres formes. Cela a quelque chose de magique lorsque les lecteurs se réapproprient l’histoire et la font vivre en y apportant leur touche de créativité. En quelque sorte, l’univers de Dumdell prend vie au-delà des pages, c’est formidable un livre qui fait naître chez ses lecteurs l’envie de l’exploiter autrement que par la lecture simple. Savoir que ce projet va être réalisé par les enfants eux-mêmes est la plus belle reconnaissance que pouvait recevoir ce livre. C’est très enthousiasmant que le gouvernement du Québec encourage les initiatives qui font vivre les livres au-delà de la lecture. » Mélanie Roland, Directrice éditoriale, Alice Éditions, Belgique.
La légende d’Owfieldius se déroule en 1 018 de notre ère, au nord de l’Angleterre, et raconte la fable de 4 archers devant confronter 4 druides. Les 8 personnages sont joués par une partie des jeunes ayant pris part au projet. Alessandro et son équipe ont travaillé avec la responsable du service de garde, Geneviève Thouin, qui a assuré la coordination avec l’école, les jeunes et les parents.
« Les enfants âgés de 8 à 12 ans ont vécu une expérience inoubliable et enrichissante. Lors
de la première rencontre avec Alessandro Cassa, les enfants étaient intéressés, impressionnés, curieux et prêts à réaliser ce magnifique projet de réaliser un court-métrage. Ils se sont engagés, tous ensemble dès le départ à participer activement et à faire de ce projet une réussite. Toute une fierté pour eux de savoir qu’ils ont eu un rôle important lors
de la réalisation de ce court métrage. » Geneviève Thouin, technicienne au service de garde de l’école Léopold-Gravel
Un premier film animé
Le court-métrage sera une production non commerciale de calibre professionnel. Pour réaliser un tel projet, plus d’une douzaine de rencontres avec les jeunes ont permis de revoir et adapter le texte, de survoler les ficelles du métier, de découvrir la trilogie jeunesse et bien sûr de travailler sur des plateaux de tournage et des séances d’enregistrement de narration. Les jeunes auront été tour à tour : scénaristes, directeurs artistiques, accessoiristes, assistants à la production, éclairagistes, comédiens, etc. Participant et contribuant ainsi au projet de A à Z. Les jeunes ont été tournés sur écran vert, lors de plateaux de tournage aménagés dans la bibliothèque de l’école. Le réalisateur a par la suite animé ces séquences avec des images de synthèses générés par ordinateur, entre autres, pour reconstituer les décors de la Fable et de sa trilogie. Des séquences tournées par le réalisateur ont été faites notamment dans la forêt de Pointe-du-Buisson, Musée québécois d’archéologie, qui sert de décor et de paysage. Le tournage sur écran vert aura permis d’isoler les jeunes comédiens pour les transposer dans les décors fantastiques de l’univers imaginé par Alessandro Cassa.
« Avec cette approche inusitée, mélangeant animation numérique et rotoscopie, Alessandro Cassa a créé une œuvre expérimentale pour tous. Le tout en impliquant des enfants à tous les niveaux de la production du projet. Pour Le Petit Septième, il s’agit d’un film qui devrait faire le tour des écoles du Québec! » François Grondin, Propriétaire et Rédacteur en chef Le Petit Septième, média canadien de cinéma
Une première du genre pour l’équipe d’Alessandro Cassa
Le court-métrage sera produit par Productions du 3 juin inc, maison de production (P3J), via la division des Studios d’animation de l’entreprise de Sainte-Barbe dans le Haut-Saint-Laurent (en Montérégie). Ce projet fait suite aux réalisations de la maison de production barberivaine, qui s’est méritée différents prix et honneurs au Québec, au Canada et à travers le monde pour ses productions. À ce jour, les 6 courts-métrages du réalisateur ont été diffusées dans plus de 31 événements internationaux et se sont méritées des dizaines de reconnaissances en différents pays, dont deux présentations au Festival de Cannes dans le cadre du Short Film Corner.
« Avoir un citoyen auteur-réalisateur reconnu par le gouvernement du Québec pour l’obtention d’une subvention revêt, non seulement pour la mairesse mais surtout pour toute la communauté de Sainte-Barbe, un très grand sentiment de fierté. Puis vient l’honneur, le très grand honneur, pour toute la région de la MRC du Haut-Saint-Laurent, de constater qu’une personne de chez nous, une personne aussi talentueuse que le réalisateur Alessandro Cassa, puisse réaliser un court-métrage d’une partie de son œuvre de la trilogie jeunesse. Félicitations monsieur Cassa pour cette belle reconnaissance bien méritée » Louise Lebrun, mairesse de la municipalité de Sainte-Barbe et Préfète de la MRC du Haut-Saint-Laurent.
Reconnaissant
Pour Alessandro, qui souhaite voir un jour sa trilogie portée au grand écran, c’est un rêve qui se réalise par ce septième court-métrage. Ce projet arrive à un point charnière de sa pratique cinématographique et littéraire, lui permettant d’avoir l’opportunité de transposer ses mots, en images. Un double défi, car le film d’animation numérique a été réalisé dans le contexte pandémique actuel, ce qui a demandé des efforts supplémentaires autant pour les jeunes que
pour l’équipe. Reconnaissant d’avoir eu le privilège de recevoir cette subvention, le créateur, membre à la fois de l’ARRQ (Association des Réalisateurs et Réalisatrices du Québec) et de l’UNEQ (Union des écrivaines et des écrivains québécois) précise que ce projet n’aurait jamais pu voir le jour ni être réalisé sans l’apport du gouvernement du Québec.
Ce projet aura permis à une trentaine de jeunes du primaire de vivre une immersion hors du
commun dans le monde du cinéma narratif et dans l’univers de l’auteur et réalisateur Alessandro
Cassa.