Le Musée d’art de Joliette (MAJ) annonce la grande première le samedi 31 août à 20 h d’Ondulation, une nouvelle œuvre numérique qui illuminera plusieurs espaces de la place Bourget, au centre-ville de Joliette, les vendredis et samedis soirs, du 31 août au 28 septembre 2024.
L’œuvre, actuellement en cours de production dans un contexte de résidence artistique à Joliette, est réalisée par cinq artistes du Québec, Johann Baron-Lanteigne, Nathalie Bujold, Mara Eagle, Alexis Gros-Louis et Gabrielle HB, et commissariée par Marianne Cloutier (Musée d’art de Joliette) et Rad Gagnon (Art partage).
« La thématique du vivre-ensemble a été choisie parce qu’elle nous permet d’aborder artistiquement la question de la cohabitation dans les espaces publics urbains. Les œuvres numériques comme la nôtre visent à rendre l’art accessible au plus grand nombre et, dans ce contexte, à favoriser l’ouverture à l’autre. J’aimerais remercier le gouvernement du Québec pour son soutien financier, la Ville de Joliette qui a cru dès le début à ce projet ainsi que tous les partenaires locaux qui y collaborent de près ou de loin », annonce Annie Gauthier, directrice générale et conservatrice en chef du Musée d’art de Joliette.
« Notre administration est heureuse de collaborer activement au rayonnement de la culture et à la mise en valeur de son patrimoine grâce à la présentation d’Ondulation au centre-ville de Joliette. La place Bourget est un emblème distinctif de notre cité régionale. Je suis fier que des artistes et notre musée dialoguent avec ce patrimoine exceptionnel », mentionne Pierre-Luc Bellerose, maire de Joliette.
Pour voir Ondulation, la population est invitée à se déplacer librement autour de la place Bourget, de 20 h à 22 h, les huit soirs suivants : les 31 août, 6, 7, 14, 20, 21, 27 et 28 septembre. La projection sera déployée en continu sur quatre surfaces, soit la façade latérale de la Bijouterie Gérald Perreault (adjacente au Melkior), sur les arbres de la partie Nord de la place Bourget, sur le mur de la place du Marché (près des fresques) et sur les murs de l’entrée de cour entre le Van Houtte et la CO Clinique. Les œuvres des cinq artistes ont des durées de 5 à 10 minutes chacune et elles sont présentées en boucle.
Rappelons-nous qu’en 2023, l’œuvre d’art numérique Mirage, qui avait été produite par le Musée d’art de Joliette, en collaboration avec Art partage, et diffusée sur la façade d’un bâtiment patrimonial du boulevard Manseau, avait grandement plu à la population locale. Cette année, avec Ondulation, il était important pour l’équipe du Musée de pousser plus loin l’aspect de dialogue avec l’ensemble des citoyen·ne·s. Ainsi, cette année, l’une des artistes a invité de jeunes citoyennes fréquentant la place Bourget à participer à la réalisation de l’œuvre. De plus, le MAJ invite toute la population à venir voir et commenter les projections ; une médiatrice sera présente tous les soirs pour discuter avec le public. Des dessins de citoyen·ne·s seront également projetés en préambule à l’œuvre.
Ondulation est une production du Musée d’art de Joliette, en collaboration avec Art partage, conçue grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et présentée par la Ville de Joliette.
À PROPOS DES ARTISTES
Johann Baron-Lanteigne
Johann Baron-Lanteigne détourne les technologies numériques pour révéler leur matérialité et leur potentiel. Sa démarche s’articule autour de notre expérience du virtuel et des frictions qui en découlent. Les traces de ses recherches prennent la forme de portails d’écrans sculpturaux s’ouvrant en unisson sur des mondes virtuels interconnectés. Sa démarche fait partie intégrante de collections et d’événements émanant en ligne tels que The Wrong Biennale, Real-fake.org, Electrofringe, SPAMM, Glitch Artist Collective, FeltZine, MoCDA et plusieurs autres. Une pratique créative connectée, présentée à travers le monde, dans des lieux comme le Ludwig Museum de Budapest (HU), le Centre Culturel Canadien à Paris (FR), le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains (FR), le Gwangju Media Platform (KR), le Kunstmuseum de Bonn (Du), et biens d’autres. Le travail de Baron Lanteigne a été diffusé lors de plusieurs évènements d’arts numériques tels que ISEA 2023, Mapping Festival (CH), Mirage Festival (FR), MUTEK (CA; JP), Dutch Design Week (NL), Sónar+D (ES), CPH:DOX (DK), et la 6e Biennale internationale d’art numérique par ELEKTRA (CA).
Nathalie Bujold
Nathalie Bujold est une artiste multidisciplinaire née à Chandler en Gaspésie, vivant et travaillant à Verdun. Elle est l’une des membres fondateurs du centre d’artistes et collectif d’art l’Œil de Poisson à Québec qui a vu le jour en 1985. Elle termine un baccalauréat à l’Université Laval en 1992, où elle remporte le Prix René-Richard. En 2008, elle reçoit le Prix de la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec. En 2016, elle obtient sa maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM. Ses monobandes sont distribuées par Vidéographe et elle est représentée par la galerie ELLEPHANT.
Mara Eagle
Mara Eagle est une artiste multimédia américaine basée à Tiohtià:ke (Montréal). Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts du Marlboro College (Vermont) et d’une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia. En 2023, elle a été nominée pour le prix Pierre-Ayot et a exposé à la Biennale MOMENTA en tant que lauréate de la bourse Bronfman 2020 de Concordia. Elle est représentée par la Galerie Pangée et a récemment exposé au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Fondation Phi et dans des centres d’artistes autogérés à travers le Canada. Sa pratique a été soutenue par le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Berggruen Institute, la Fondation Elizabeth Greenshields, le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) et la Fondation de la famille Claudine et Stephen Bronfman.
Alexis Gros-Louis
Alexis Gros-Louis est un artiste wendat de Wendake qui associe différentes techniques pour explorer la matérialité des images et faire dialoguer objets, espaces et spectateur·ice·s. Il s’intéresse particulièrement aux notions de cultures normatives et dominantes. Son travail a été présenté au Québec, en Nouvelle-Écosse, en Suède et en Allemagne. Il a obtenu son baccalauréat en beaux-arts, avec une majeure en photographie, en 2017, à l’Université Concordia et, en 2020, une maîtrise en beaux-arts de l’Université de l’École d’art et de design de la Nouvelle-Écosse. Il poursuit actuellement un doctorat dans le programme Art et culture visuelle à l’Université Western, à London, en Ontario.
Gabrielle HB
Gabrielle HB est une artiste sonore vivant entre les territoires ancestraux de Tiotià:ke (Montréal) et du Nitaskinan (Lanaudière et alentours). Elle utilise la voix, le texte, les synthétiseurs et l’enregistrement in situ comme principaux matériaux, oscillant entre improvisation libre et constructions lentes. Elle cherche dans la performance à faire éclore des formes de tendresses, de jeux et de transparences. Elle est la moitié du Désert mauve (Charline Dally), qui produit des œuvres audiovisuelles, et de l’ensemble Jardin Joue (Florence Garneau), un duo de musique ambiante minimaliste. Détentrice d’une maîtrise en arts sonores du London College of Communications de Londres (2021), elle a notamment partagé son travail au Ann Arbor Film Festival (É-U), à MUTEK (CA, ES, AR), à l’École d’arts de Calais (FR), à la Société des arts technologiques (Montréal), au Centro de cultura digital de la ville de Mexico, et au festival Suoni Per Il Popolo, à Montréal