Basia Bulat dévoile « Disco Polo » un troisième extrait touchant inspiré par ses racines polonaises
Basia Bulat partage aujourd’hui « Disco Polo », le troisième extrait de son nouvel album Basia’s Palace, qui sera lancé le 21 février. Chanson dont le titre est le nom d’un genre de musique dansante polonaise dont était friand son défunt père, la pièce honore la dichotomie caractérisant l’héritage musical de ce dernier et de la mère de Bulat. « Voici un hommage à ce que je considère être les deux facettes de mon héritage musical : ma mère était une professeure de piano et de guitare à la formation classique, alors que le genre préféré de mon père était le Disco Polo. Pratiquement la seule chose à propos de laquelle nous étions d’accord était la station de radio rétro qui nous permettait de faire la paix à la maison quand j’étais enfant », raconte-t-elle. « Je voulais écrire quelque chose comme un récit folklorique à propos de ces genres et de comment ils m’influencent encore après tout ce temps. Encore aujourd’hui, quand je m’assois au piano, tous ces mondes musicaux différents tourbillonnent et tentent de danser ensemble dans mon esprit. »
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La chanson « Disco Polo » est accompagnée par un vidéoclip évocateur réalisé par Nora Rosenthal, qui a également créé les clips interconnectés pour les extraits précédents « Baby » et « My Angel ». « Dès le départ, Basia et moi parlions d’avoir trois générations de femmes qui apparaîtraient dans “Baby”, le premier vidéoclip de cette série, mais pour “Disco Polo” nous souhaitions que Louise, la femme de la génération de la mère de Basia dans “Baby”, soit aux côtés de dames de son âge, dans toute leur élégance et leur vivacité, comme une troupe de danseuses », explique Rosenthal. « Pour une raison ou une autre, on n’a jamais considéré de faire référence au “Disco Polo” en tant que genre de musique polonaise des années 1990 avant qu’on soit sur le plateau de tournage, mais j’aime croire que le ventilateur qui souffle dans les cheveux de Basia est une subtile référence à cette époque. » Coréalisé par Bulat et son fidèle collaborateur Mark Lawson (avec qui elle a précédemment travaillé sur ses albums Tall Tall Shadow et The Garden), et mixé par le légendaire ingénieur Tucker Martine (Beth Orton, Neko Case, The National) — Basia’s Palace est maintenant disponible en précommande et en présauvegarde.
Les extraits précédents “Baby” et “My Angel” ont été accueilli chaleureusement par BBC Radio 6 Music, KCRW, Flood Magazine, Rolling Stone France, Exclaim!, Brooklyn Vegan, CBC Music, Indie 88 et plus encore. Elle fera une session sur l’émission allemande “Bikini” de Radio Eins, avec des chansons du nouvel album en janvier.
Après avoir joué en première partie de Michael Kiwanuka à Toronto en septembre 2024 et à la suite d’une tournée européenne en première partie d’Efterklang ce mois-ci, l’artiste montréalaise – trois fois finaliste au Prix de musique Polaris et cinq fois nommée aux prix JUNO – entamera sa tournée nord-américaine pour faire la promotion de l’album le 14 février à Calgary, au Canada. L’itinéraire actuel est ci-dessous.
La propriété au cœur de Basia’s Palace est à la fois son appartement douillet, son local de répétition délabré, et l’intérieur de sa tête. C’est un endroit débordant d’amour et de souvenirs, de rêves et d’espoir, de mauvais câblage, de poils de chat, et de papier peint ouest-allemand. Basia’s Palace est un paradis qui prend vie aux petites heures de la nuit, un moment idéal pour les jeux vidéo, lorsqu’on prend le temps de s’asseoir et de réaliser tout le bordel dont on a hérité. La genèse de Basia’s Palace remonte à 2022, alors que Bulat s’est posée pour la première fois depuis une éternité, n’étant finalement plus en perpétuel mouvement. Un nouveau chez-soi, une nouvelle famille, une pause : la chanteuse a finalement trouvé le temps d’être seule et d’entendre ses propres pensées, de repenser à de vieilles histoires, de ressortir une console Nintendo originale et de jouer à Dragon Warrior 4. Cela lui a fait penser à des choses qu’elle avait entendues à propos de Leonard Cohen — l’habitude qu’il avait d’écrire à trois ou quatre heures du matin, avant que ses enfants se réveillent; l’habitude qu’il avait de s’installer et de jouer avec les préréglages de son Casio. C’était maintenant au tour de Bulat de jouer à des jeux vidéo de type RPG ou de créer de la musique sur son MacBook la nuit, prêtant l’oreille au monde des esprits à un moment où il semblait plus accessible que jamais. Les chansons qu’elle a écrites dans ce contexte ne ressemblaient à rien de ce qu’elle avait enregistré auparavant : des paysages sonores MIDI qui flottaient et scintillaient, comme les niveaux cachés sous (ou au-dessus de) l’action. Et alors qu’elle examinait les reliques et les objets précieux de la vie, elle revisitait ses souvenirs d’un angle différent; comme si les albums de photos de son enfance cachaient d’autres images, de nouvelles façons de comprendre ce qui lui était arrivé au fil des ans.
Le disque qui a émergé de tout ça est le plus empreint de douce curiosité de sa carrière. Basia’s Palace est comme la trame sonore d’un voyage dans le temps, l’auteure-compositrice-interprète imitant l’aventurier intrépide de Chrono Trigger et retournant dans le passé pour façonner les événements du futur. Après des années à lancer des albums où la performance organique primait — culminant sur The Garden, où Bulat réinterprétait certaines de ses chansons les plus appréciées avec l’aide d’un quatuor à cordes — l’auteure-compositrice-interprète souhaitait s’exprimer d’une façon complètement différente, avec le protocole MIDI au lieu d’un piano ou une guitare. Elle s’est retrouvée à déambuler à travers un monde onirique de chuchotements, de synthés et d’anciennes chansons d’Eurovision, ainsi que les vinyles de Maryla Rodowicz et Marek Grechuta qui appartenaient à son grand-oncle. Bulat rend hommage à la magie de la création et au caractère envoûtant des performances scéniques. Il n’y a pas de meilleure façon de résumer Basia’s Palace. Ce n’est pas que le local de répétition du Mile-End où a vu le jour la majorité de cet album; ce n’est pas que son domicile, sa famille, ou son esprit inquisiteur. C’est l’ensemble de ces moments — sur scène, ou lors du processus créatif — où une chanson quitte le cœur de Basia et atteint ses lèvres.
Dates de tournée de Basia Bulat
1/17/25 – Hamburg, DE – Christianskirche Altona*
1/18/25 – Antwerp, BE – De Singel*
1/19/25 – Maastricht, NL – Muziekgieterij*
1/20/25 – Utrecht, NL – TivoliVredenburg*
1/22/25 – Oberhausen, DE – Ebertbad*
1/23/25 – Wiesbaden, DE – Kesselhaus*
1/24/25 – Munich, DE – Strom*
1/27/24 – Stockholm, SE – Pet Sounds Bar
1/29/25 – Paris, FR – Alhambra*
2/14/25 – Calgary, AB – Block Heater
2/15/25 – St. Albert, AB – Arden Theatre
2/16/25 – Regina, SK – Darke Hall
3/7/25 – Ottawa – NAC
3/8/25 – Burnstown, ON – Neat Cafe
3/14/25 – Montréal, QC – Théâtre Fairmount
3/15/25 – Sherbrooke, QC – La Petite Boîte Noire
3/19/25 – Boston, MA – City Winery
3/20/25 – New York City, NY – Joe’s Pub
3/21/25 – Washington, DC – Pearl Street Warehouse
3/22/25 – Philadelphia, PA – World Cafe Live
3/28/25 – Québec – Théâtre Petit Champlain
4/2/25 – Chicago, IL – Old Town School of Folk Music
4/3/25 – Madison, WI – Majestic Theatre
4/4/25 – Minneapolis, MN – Cedar Cultural Center
4/5/25 – Milwaukee, WI – Vivarium
4/30/25 – Vancouver, BC – Hollywood Theatre
5/2/25 – Seattle, WA – Triple Door
5/3/25 – Portland, OR – Mission Theater
5/5/25 – San Francisco, CA – The Chapel
5/7/25 – Los Angeles, CA – The Masonic Lodge at Hollywood Forever
5/22/25 – Toronto, ON – The Great Hall
5/23/25 – London, ON – Aeolian Hall
*en première partie de Efterklang