Le porte-parole du Parti Québécois dans Masson, Stéphane Handfield, déplore le manque de mesures structurantes figurant dans le budget 2024-25 déposé la semaine dernière par le gouvernement caquiste.
« Après une décennie en poste, dont plus de 5 ans au pouvoir, nous sommes forcés de constater que le bilan de la CAQ dans Masson demeure anémique et que ce n’est pas le dernier budget qui permettra de corriger le tir. En effet, tant le député Lemay que le ministre Girard demeure silencieux sur des enjeux majeurs touchant Masson et le sud de la région lanaudoise. », indique Stéphane Handfield.
Silence radio sur des enjeux majeurs
« C’est un budget qui fait fi des besoins dans de nombreux dossiers structurants pour notre région. J’en prends pour exemple l’absence de financement supplémentaire pour soutenir le transport collectif, pourtant nécessaire pour décongestionner notre réseau autoroutier. La fluidité des transports est essentielle au développement économique de notre région et à la qualité de vie des familles. Même constat au niveau de l’habitation alors que le contexte de crise du logement aurait justifié des investissements beaucoup plus importants, notamment en matière de logements sociaux et communautaires. C’est d’autant plus préoccupant dans le contexte où les banques alimentaires peinent à suffire à la demande et que le phénomène de l’itinérance prend de l’ampleur. », ajoute M. Handfield.
« On ne peut être contre des investissements en santé et en éducation. Toutefois ce qui est questionnable c’est la répartition de ces investissements. Alors qu’un bon nombre d’ainés souhaiteraient vieillir le plus longtemps possible à domicile, ce qui exige des investissements significatifs en soins à domicile, la CAQ a préconisé de construire des maisons des aînés au coût faramineux d’environ 1 M$ la chambre. Également, alors que la région lanaudoise demeure l’une des moins favorisées en matière de diplomation universitaire, on aurait été en droit de s’attendre que le Plan québécois infrastructures prévoie des sommes pour le projet de pôle universitaire à Terrebonne. Il en va de l’avenir de nos jeunes et de la compétitivité de notre région », explique M. Handfield.
Un gouvernement de trop
« Bien plus qu’un exercice qui illustre le contexte économique actuel, ce budget est d’abord et avant tout le constat de l’échec de la CAQ à aller chercher notre dû au gouvernement fédéral. Alors que le déficit du budget Girard est de 11 milliards, il faut rappeler qu’il y a un manque à gagner de 7 milliards dans les transferts fédéraux en santé. Pourtant, Francois Legault continue de courber le dos face à un gouvernement fédéral qui dépense sans compter alors que les plus grandes responsabilités sont dans la cour du Québec. Dans l’état des finances publiques actuelles, il y a un gouvernement de trop et il est plus que temps que le Québec en fasse l’économie en récupérant 100% de ses pouvoirs » conclu Stéphane Handfield