Montréal, le 4 avril 2022
Dans L’éthique qu’il nous faut, l’auteur
Micaël Bérubé aborde la problématique des opinions politiques radicales
dans un 21e siècle polarisé par la culture, la religion et la morale. Un essai
percutant sur le chaos des opinions publiques et sur les choix éthiques
qui se posent à nous pour vivre en société : vivre selon nos convictions ou
vivre ensemble ?
Le pluralisme des morales s’accompagne de disputes envenimées,
exprimées dans un langage catégorique et échauffé par la subjectivité
des acteurs politiques. À la recherche de nuance et d’objectivité, l’auteur
part sur les traces antiques d’une éthique rigoureuse qui va au-delà des
intuitions, des intérêts particuliers et de la politique identitaire. Cette
éthique est l’éthique de la vertu, dont les formulations les plus élaborées
nous viennent d’auteurs grecs tels que Socrate, Platon, Aristote et
Xénophon. En redonnant la parole aux sages de la Grèce Antique, l’auteur
nous propose une interprétation contemporaine d’une éthique ouverte,
soucieuse de la logique des faits, qui s’interroge tant sur la nature réelle du
bien que sur la valeur intrinsèque des choix qui s’offrent à nous.
«L’éthique de la vertu nous offre un cadre cohérent et factuel permettant non seulement d’évaluer
— puis de corriger — nos intentions et nos actions individuelles, mais aussi d’évaluer — puis de
redresser — nos institutions politiques».
– Micaël Bérubé
À PROPOS DES ÉDITIONS FIDES
Depuis 1937, Fides occupe une place unique dans le paysage éditorial du Québec. Avec près d’une quarantaine d’ouvrages publiés chaque année dans des domaines aussi diversifiés que la littérature adulte et jeunesse, les sciences humaines et l’enseignement postsecondaire, Fides possède aujourd’hui l’un des fonds les plus prestigieux du pays et contribue de manière significative à la diffusion de la culture intellectuelle et littéraire québécoise.
Micaël Bérubé enseigne la philosophie au Collège Montmorency depuis 2006. Il a suivi ses études de premier cycle en philosophie et en sciences politiques à l’Université McGill, fait une maitrise sur la logique formelle du raisonnement déontique à l’Université de Montréal et obtenu un diplôme d’études supérieures en gestion à HEC Montréal. L’éthique qu’il nous faut est son premier essai.