Parcs éoliens
Le PQ exigerait un minimum de contenu québécois dans les contrats
Québec, le 18 novembre 2025 – La députée de Terrebonne et porte-parole du Parti Québécois
en Économie et Développement régional, Catherine Gentilcore, déplore que les entreprises de
la filière éolienne du Québec voient encore des contrats leur échapper aux profits d’entreprises
chinoises, tel que le révèlent les médias aujourd’hui. Un gouvernement péquiste intégrerait des
clauses de contenu québécois pour les projets de parcs éoliens d’envergure.
Alors qu’on produit des tours d’éoliennes chez Marmen, à Matane, ainsi que des pales chez LM Wind
Power, à Gaspé, le gouvernement du Québec tolère que l’on commande encore à l’autre bout du
monde ces pièces pour des projets situés au Québec.
« On apprend que la cinquantaine d’éoliennes qui seront mises sur pied dans la Capitale-Nationale
seront munies de pales fabriquées en Chine. Ça n’a aucun sens. C’est ce qui arrive quand un
gouvernement perd de vue ce qu’il a sous les yeux au profit des multinationales. Inclure une clause de
contenu québécois pour la construction de parcs d’éoliennes est le minimum auquel on s’attend d’un
gouvernement se targuant de faire du nationalisme économique. Or, la CAQ, comme toujours, dit une
chose et fait le contraire », tranche la députée péquiste.
Rappelons que le Parti Québécois a déposé à deux reprises dans cette législature des motions
exigeant des d’inclure une clause de contenu québécois dans tous les nouveaux projets de parcs
d’éoliennes. Le gouvernement caquiste a toujours refusé.
« La CAQ n’a jamais vraiment encouragé le développement de filière éolienne au Québec, que ce soit
en la dénigrant au moment où elle se bâtissait dans les années 2010, en battant nos motions en ce
sens en février 2025 et en octobre 2024 ou encore la semaine dernière alors que la filière était
essentiellement absente de sa “vision” économique. Un gouvernement du Parti Québécois exigera
pour sa part l’inclusion de clauses de contenu local pour ce type de projet. Il n’y a aucune raison de ne
pas le faire et ça ajoute à l’acceptabilité sociale des grands projets », croit Catherine Gentilcore.
L’entente Wetsok
Au même moment, le gouvernement Legault et Hydro-Québec ont annoncé un projet de 1500 MW
d’énergie éolienne au Bas-Saint-Laurent, sans promettre un seuil de contenu québécois, déplore le
député de Jean-Talon et porte-parole péquiste en Énergie, Pascal Paradis.
« On doit voir l’éolien comme une expertise, pas seulement comme une source d’énergie. On manque
une occasion de faire la bonne chose et mettre dans le coup nos forces industrielles au service de
l’expansion de la capacité de production d’Hydro-Québec », conclut pour sa part Pascal Paradis.