L’auteur-compositeur interprète Guillaume Arsenault présente un nouvel EP intitulé Les plantes continuent de pousser même quand tu dors – Face A. Offert dès le 31 mai sur étiquette Les Faux-Monnayeurs, le maxi réunit notamment les quatre chansons que l’artiste a fait paraître entre janvier et mai — rappelons qu’il s’était donné le défi de lancer une chanson par mois tout au long de cette année.
Le titre du EP est inspiré d’un rêve de Guillaume, au cours duquel il se trouvait dans un camp de chasse avec Philippe Bouchard, alias Philippe Brach. « Il me faisait découvrir des chansons et des artistes de sa collection de vinyles. Dans l’une des chansons, on entendait une voix féminine chanter cette phrase : “Les plantes continuent de pousser même quand tu dors” », raconte-t-il. Le titre colle d’ailleurs bien aux chansons, qui évoquent facilement la nature, que ce soit à travers leurs sonorités country-folk organiques ou certains textes qui parlent du bois et du bord de la mer.
En se laissant une grande liberté dans le choix des thèmes et arrangements, l’artiste gaspésien ouvre des fenêtres intimes sur son vécu. Tour à tour, il aborde le lien qui reste à l’autre après une séparation (En écho), souligne l’importance d’accueillir l’incertitude (Flou), se met dans la peau de son père en perte d’autonomie (Ne m’enlevez pas mes outils), exorcise sa déprime à coups de métaphores automobiles (Ça tourne pas rond) et rend un vibrant hommage, gorgé de cuivres et de soul, à celle qui l’a mis au monde (Maman, maman, maman). L’instrumentation minimaliste, parfois rehaussée de chœurs planants, soutient la poésie contemplative et imagée d’Arsenault.
« Regarde sur cette photo
C’est moi devant la mer
Étendu sur le dos
Avec les bras ouverts
Je sais, c’est imprécis
L’image autant que le souvenir
Où suis-je? Que fais-je? Qui l’a prise?
Rien n’est clair
C’est flou comme la nostalgie
[…]
Et je ressens une chose et son contraire
Comme le soleil, un jour de pluie
Le paysage m’hypnotise
Regénère
Le passé qui reprend vie »
Les esprits observateurs l’auront deviné : si l’on retrouve la mention « Face A » au titre de cette nouvelle offrande musicale, c’est qu’une « Face B » et une version vinyle du projet sont à venir.
CRÉDITS LES PLANTES CONTINUENT DE POUSSER MÊME QUAND TU DORS – FACE A
Maison de disques : Les Faux-Monnayeurs
Paroles et musique : Guillaume Arsenault
Musiciens :
Guillaume Arsenault : voix, guitare, violoncelle, Fender XI, banjo, guitares, ukulélés, harmonica, claviers, lap bass
Jean-Guy Leblanc : basse, contrebasse
Éric Proulx : batterie
Aelin Zachaël : violon
Éric Dion : guitare à résonateur Dobro
André Lavergne : pedal steel
Guillaume Bourque : saxophone ténor
Jérôme Dupuis Cloutier : trompette
Benoît Paradis : trombone
Prise de son, mixage et matriçage : Richard Dunn – Studio Tracadièche (Carleton‑sur‑Mer)
Graphisme : Ophélie Arsenault
Photographie : Alexandre Cotton
À propos de Guillaume Arsenault
L’auteur-compositeur-interprète Guillaume Arsenault est né en Gaspésie, où il tient une shop à chansons depuis plus de 20 ans. Fort de six albums, maintes fois primé (Festival en chanson de Petite-Vallée, Révélation Radio-Canada Espace musique, Prix de la création au CALQ) et nommé (ADISQ, Prix de musique folk canadienne), il propose une œuvre sensible, poétique et profondément ancrée dans son vaste territoire.