Pendant les extravagantes funérailles de son ami, Vasile se fait arrêter par la police et subit un AVC. Comme Vasile est dans le coma, son gendre, Arthur, devra bien malgré lui mener une enquête pour innocenter son beau-père. Ce ne sera pas de tout repos. Sa femme est partie à l’étranger en lui laissant leurs trois jeunes marmots sur les bras, auxquels s’ajoutent sans prévenir les quatre enfants de son ami, parti en voyage d’affaires. Il pourra cependant compter sur l’aide d’une nounou, ex-champion du lancer du marteau, et d’un détective privé des plus colorés.
Alors qu’Arthur doit faire face à toutes sortes de situations plus invraisemblables les unes que les autres, il découvrira tout un pan caché de l’histoire de la Roumanie des années 1950. Au cœur de l’intrigue, des complots et des accusations de trafic de faux tableaux, de drogues et de faux billets. Vasile est-il innocent ? Sa fille Iulia, en l’occurrence la femme d’Arthur, est-elle impliquée ? À quoi rime cette mascarade ? La question se pose tout au long de ce récit rocambolesque.
Véritable antihéros, Arthur devra faire contre mauvaise fortune bon cœur et tout faire pour découvrir la vérité dans ce tissu de mensonges.
Avec humour et doigté, l’auteur enchaîne maints revirements plongeant à la fois Arthur dans le pétrin et le lecteur au cœur de l’histoire communiste roumaine. Ainsi, ce dernier se retrouve au sein d’un hilarant charivari, pour son plus grand plaisir !
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Si j’avais néanmoins dû m’attendre un jour à assister à des funérailles extravagantes, pour ne pas dire complètement braques, j’aurais clairement supposé qu’il allait s’agir de celles de la fantasque Marcela. Or, d’après mes informations, le déroulé de cet enterrement foutraque a bel et bien été organisé dans le parfait respect des dernières volontés de Constantin et de personne d’autre. Et je peux vous garantir qu’il a mis le paquet, le bougre !
Où sont-ils d’ailleurs parvenus à dégoter ce corbillard rose bonbon ? Surmonté de deux énormes enceintes balançant de la musique pop à vous broyer les cartilages, le véhicule aux couleurs de Barbie va à l’amble depuis une quarantaine de minutes sur l’un des boulevards principaux de Bucarest, en pleine heure de pointe, suivi par une bonne centaine d’invités ayant reçu (et observé à la lettre) la stricte consigne de ne pas venir vêtus de noir. Résultat, ce cortège prétendument en deuil rivalise surtout avec le carnaval de Rio !
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Charivari à Bucarest est un roman policier bien ficelé, qui réunit politique, histoire, enquête et comédie. S’y alternent des chapitres décrivant les péripéties loufoques du personnage principal, Arthur, et des chapitres d’archives racontant l’histoire de la Roumanie communiste.
Le travail créatif de l’auteur sur la langue, hautement imagée et riche en néologismes, vient renforcer le côté humoristique du roman. Charivari à Bucarest met en scène d’innombrables situations burlesques, traitant avec humour une enquête contemporaine prenant racine dans un pan de l’histoire roumaine.
PRÉSENTATION DE L’AUTEUR
Né en 1980, Sylvain Audet-Găinar a fait des études de Lettres à Lyon, à Bucarest et à Strasbourg. Après avoir enseigné le français en Roumanie pendant de nombreuses années, il a traduit plusieurs polars roumains ainsi que l’essai historique Nadia Comăneci dans l’oeil de la police secrète écrit par Stejărel Olaru et publié aux Éditions Robert Laffont Québec en 2022. Charivari à Bucarest est son cinquième roman.
ÉDITIONS ROBERT LAFFONT
Fondées en 1941 en France, et installées à Montréal depuis 1968, les Éditions Robert Laffont publient des ouvrages dans tous les domaines, de la fiction à la non-fiction. Le catalogue de la maison montréalaise compte des romans, des documents — politiques, d’actualité ou historiques — ainsi que des essais et des ouvrages sur la santé et la psychologie qui connaissent un grand succès public.
L’ambition des Éditions Robert Laffont n’a pas changé : rester ouvert sur le monde et toujours étonner, informer, émouvoir, amuser, provoquer !